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Érudit
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  • Érudit Demandé le 23 mars 2022 dans Accords

    D’accord avec Chambaron.
    On n’accorde pas un participe passé selon son attribut antéposé :
    — La femme que j’ai été…
    — Cette force que nos nations européennes ont formé face à la Russie…
    — Ces fronts unis que nous avons partout constitué…
    — Cette belle unité que nous avons représenté face à la Russie…
    (nous en avons été la représentation, nous n’en avons pas fait la représentation)

    Pas d’accord avec Tara qui semble raisonner selon la question « cela a représenté quoi ? », question qui ne dirige pas toujours vers un COD, mais aussi parfois vers un attribut.

    Pas d’accord avec phil-en-trope et le fait que le mot « cela » suffirait à créer un contexte de verbe impersonnel. Le mot sujet « cela » peut très bien représenter une chose précise et respecter le rôle d’un COD éventuel dans la phrase (cela m’a dérangée, les problèmes que cela a créés…).

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  • Érudit Demandé le 23 mars 2022 dans Question de langue

    Que voulez-vous qu’on réponde à quelqu’un qui nous interroge sur une « nature syntaxique » ? Dites-nous ce que cela veut dire pour vous et on vous répondra. Que voulez-vous savoir ? Pourquoi faut-il, dès que quelqu’un vient sur un site de grammaire ou d’orthographe, qu’il se mette à parler avec des mots, des locutions, des expressions, qui n’existent pas ? Que voulez-vous dire en parlant de nature syntaxique ?

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  • Érudit Demandé le 23 mars 2022 dans Général

    On ne dit pas « une règle typographique des lieux« .
    Pourquoi écrivez-vous comme ça ?
    Vous parlez français ? Si oui vous savez que « une règle typographique des lieux », cela n’a aucun sens ?
    Mais bon, tant qu’on vous répond, continuez à parler comme ça. Continuez à parler entre vous en petit-nègre grammatical, sans que jamais le sens de la phrase ni  le rapport des verbes entre eux n’importent. C’est probablement ce qu’on appelle la nouvelle grammaire.

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  • Érudit Demandé le 23 mars 2022 dans Accords

    Se sentir seul(s) et incapable(s).
    Votre question est la même que celle rencontrée cent fois ici : est-ce que même avec un verbe à l’infinitif il faut continuer à considérer que l’adjectif est l’attribut d’un sujet non exprimé (et accorder absurdement en fonction de ce sujet plus ou moins inconnu) plutôt qu’un adjectif de sens adverbial ?
    Dans « travailler seul », vous voyez une façon de travailler, un adverbe ?
    Et pourtant dans « accoucher seule », le féminin vous semble nécessaire ?
    Donc on est d’accord, « seul » n’a pas un sens d’adverbe mais un sens d’adjectif : on accorde à chaque fois qu’on connaît l’agent du verbe.
    A priori, il n’existe pas d’adjectif qualifiant formellement un agent qui s’appliquerait tellement mieux au verbe qu’à son agent, au point qu’on en vienne à le considérer comme invariable.
    Et pourtant vous êtes tellement nombreux à poser ce type de question qu’il y a forcément une raison. Mais cette raison vous ne la trouverez pas forcément sur notre site de grammairiens. Ou alors demandez à Tara, elle n’est pas psycho-rigide et acceptera toutes les constructions, aussi syntaxiquement fautives soient-elles, pour peu qu’elles donnent un supplément de sens à nos vies absurdes.

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  • Érudit Demandé le 22 mars 2022 dans Accords

    Quand vous dites « résoudre une interrogation », vous voulez dire « répondre à une question » ?
    Vous avez bien conscience que votre phrase n’est pas écrite en français ?
    Pourquoi parlez-vous comme ça ? Diriez-vous cette phrase à un ami : « j’aimerais résoudre cette interrogation » ?
    Si vous parlez français, écrivez dans notre langue commune, le français. Ne croyez surtout pas qu’il faille articuler au hasard des mots abstraits avec des résultats incertains pour faire partie du petit club des gens qui parlent français. Pour parler français, il faut aligner des mots qui ensemble forment un sens compréhensible par tous.
    Cessez de dire ou d’écrire « résoudre mon interrogation ». Comment voulez-vous qu’on réponde sérieusement à quelqu’un qui ne réussit pas à poser une question correctement ?

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  • Érudit Demandé le 22 mars 2022 dans Général

    On n’écrit pas :
    — doit-on mettre un tiret entre les 2 ???
    mais :
    — doit-on mettre un trait d’union entre les deux mots ?
    Si écrire « 2 » au lieu de « deux » est pour vous le signe que vous n’avez pas de temps à perdre avec des grammairiens de *** , il ne faut pas venir ici.
    Si aligner trois points d’interrogation manifeste votre impatience ou votre état d’esprit du moment, allez poser vos questions sur Facebook ou sur TikTok.

    Dès que vous aurez compris cela, quand vous saurez que l’écriture exige un certain formalisme, et qu’il y a une culture, une méthode, une histoire, une étymologie, une littérature, derrière chaque règle grammaticale, vous n’aurez aucune difficulté à comprendre qu’une règle d’orthographe ne s’applique qu’à un mot qui existe. Une langue n’est pas un codage informatique.

    Pour les mots attestés, il existe quelques règles : des médicaments anti-inflammatoire, des médicaments anticoagulants.
    Mais les mots « antiblanc » et « antitout » existent-ils ? non. Le savez-vous ? oui. Et pourtant votre question consiste à nous demander comment écrire des mots dont vous savez qu’ils n’existent pas. Je vous propose de reposer cette question dans un nouveau « sujet », en l’intitulant « comment créer des néologismes et comme les orthographier ? ».

    Mais tant que vous trouverez des abrutis pour vous répondre naïvement, continuez.

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  • Érudit Demandé le 22 mars 2022 dans Question de langue

    Un « jamais » qui n’est pas accompagné de la négation « ne » signifie en réalité « un jour » ou « au moins une fois » ou « déjà » :
    — si jamais il vient…
    — a-t-on jamais vu cela ?
    Donc si vous voulez dire :
    — est-il vraiment possible d’être trop vieux pour changer d’avis ?
    Alors dites :
    — est-on jamais trop vieux pour changer d’avis ?
    Ne mettez pas le « ne » d’un éventuelle négation. Je suis persuadé que c’est là votre question, car vous savez bien évidemment que pour former une phrase interro-négative maladroite, il faudrait ajouter « ne » (n’est-il vraiment pas possible d’être trop vieux pour changer d’avis…), mais vous n’êtes pas con à ce point-là. Et de toute façon cette phrase, pour peu qu’elle ait un sens, serait assez difficile à interpréter.
    Donc dans votre phrase, bien que vous nous la présentiez incomplètement, la réponse est clairement non, n’ajoutez pas un « ne » de négation.

    Maintenant, Tara et phil-en-trope font semblant de ne pas comprendre votre question et abordent la simple proposition interro-négative du type « n’es-tu jamais venu ? ». N’en tenez pas compte, c’est constamment qu’ils donnent des réponses totalement indépendantes de la question. Ils estiment que leur réponse a plus de valeur que la question, et parfois même se contentent de critiquer en commentaires les réponses des autres.
    Les phrases interrogative et interro-négative sont évidemment proches : « es-tu venu ? » et « n’es-tu pas venu ? » posent finalement la même question avec des approches différentes, et c’est sur cela que Tara et phil-en-trope attirent votre attention. Et on en arrive ainsi à des absurdités comme l’exemple de phil-en-trope : « Vas-tu jamais au cinéma ? » qui signifierait peut-être « vas-tu parfois au cinéma » dans un registre périmé. Si on dit encore « si jamais tu vas », ou « es-tu jamais allé », on ne dit plus « vas-tu jamais ».
    Ils savent que le mot « jamais » peut parfois vouloir dire « dèjà ». Ils savent qu’une phrase peut être interro-négative. Mais ils n’abordent pas ces deux idées ensemble, alors que c’est manifestement l’objet de votre question.
    S’ils lisent ma réponse, ils vous donneront probablement demain un exemple d’auteur peu moderne qui a écrit le mot « jamais » dans une phrase interro-affirmative au présent, voire un nouveau mot issu d’une fantasmée « nouvelle grammaire » pour justifier leurs phrases bizarres. Ne tenez pas compte de leurs réponses.

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  • Érudit Demandé le 22 mars 2022 dans Conjugaison

    On ne peut pas répondre à coup sûr à votre question car vous avez pris soin, en utilisant une principale sans verbe, de ne pas nous dire si votre phrase est au présent ou au passé.
    Et comme « comme si » appelle l’imparfait aussi bien au passé qu’au présent (il faisait comme si j’étais là, il fait comme si j’étais là), il n’y a pas d’indice là non plus.
    Si votre phrase avait un sens passé (il était difficile dès lors d’être subjugué par…), vous n’auriez probablement pas hésité sur la conjugaison du verbe lire.
    Considérons donc qu’elle est au présent (il est difficile dès lors d’être subjugué par…), mais convenez que pour examiner une éventuelle concordance des temps, il n’est pas inutile de mettre un verbe conjugué dans la principale.

    Nous sommes donc au présent, l’imparfait suivant « si » ou « comme si » n’ayant pas de valeur temporelle (il n’indique pas un temps passé) mais une valeur modale d’hypothèse (il ne pleut pas mais c’est comme s’il pleuvait), et il n’y a pas de concordance des temps à appliquer.
    Nous sommes d’accord sur l’emploi de l’imparfait pour le verbe suivant immédiatement « si », nous nous posons la question de savoir si tous les verbes dépendant syntaxiquement de ce verbe à l’imparfait sont aspirés ou non par ce temps.
    La réponse est non.
    Si les verbes suivants ne font pas partie de l’hypothèse, ils ne se mettent pas à l’imparfait :
    — Je fais comme si je savais où tu vas (tu vas quelque part et je fais semblant de savoir où)
    Mais les verbes dépendant du « comme si » se conjuguent à l’imparfait :
    — Je fais comme si je pensais que tu étais mort (je fais comme si tu étais mort et comme si je le pensais)
    On a parfois le choix selon que le verbe de la subordonnée fait ou non partie de l’hypothèse :
    — Son père est vivant, et cependant Paul pleure comme s’il venait d’apprendre que son père était mort (comme si son père était mort et qu’il venait de l’apprendre).
    — Son père est mort depuis dix ans, et cependant Paul pleure comme s’il venait de prendre conscience que son père est mort.

    En particulier, quand le premier verbe ne sert qu’à mettre un élément en relief, le suivant fait obligatoirement partie de l’hypothèse et se conjugue également à l’imparfait :
    — Il se comporte comme s’il me visait ; il se comporte comme si c’était moi qu’il visait.
    — Il se comporte comme si je venais pour la première fois ; il se comporte comme si c’était la première fois que je venais.
    Dans votre phrase, l’expression à la con « il s’agit de » sert effectivement, comme ci-dessus, à mettre un élément en relief (car c’est bien la raison de votre emploi de cette expression, que de mettre « la première fois » en exergue ?), et le verbe important de la proposition introduite par « comme si » doit logiquement être conjugué à l’imparfait :
    — Il se comporte comme si je venais pour la première fois ; il se comporte comme s’il s’agissait de la première fois que je venais.

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  • Érudit Demandé le 21 mars 2022 dans Général

    Il est difficilement concevable que « pronominaliser un COD », même si ce COD est une proposition complétive forcément conjuguée à tel ou tel temps, aboutisse à modifier le temps du verbe de la proposition principale :
    — Je sais qu’il est venu –> je le sais
    — Je sais qu’il vient –> je le sais
    — Je sais qu’il viendra –> je le sais
    Et donc la pronominalisation crée une perte d’information ? Oui, c’est normal. On perd toute l’information sur le temps du verbe de la complétive COD. Mais si on a choisi de pronominaliser, c’est certainement que l’information perdue est retrouvable dans la proposition précédente (d’où le nom du pronom anaphorique) : il est venu, je le sais.

    Cependant, répondrez-vous, ce qui est évident dans une phrase au présent l’est moins dans une phrase au passé, car si au présent le temps de la principale et le temps de la subordonnée sont indépendants l’un de l’autre, ce n’est pas le cas au passé. Au passé, c’est l’articulation des temps entre deux propositions qui induit l’interprétation de l’antériorité ou de la simultanéité. Et donc si le temps du verbe de la subordonnée est choisi en fonction du temps du verbe de la principale pour exprimer l’antériorité ou la simultanéité, il faut bien alors reconnaître que la subordonnée, même réduite à l’état de pronom, continue à porter une part de la temporalité de la phrase globale.
    Mais en vrai on s’en fout, même au passé, seul le temps de la principale est conservé :
    — Je savais qu’il faisait beau –> Je le savais
    — Je savais qu’il avait fait beau –> Je le savais (et non je l’avais su)
    Peut-être avez-vous une intuition ou un exemple qui incite à transférer le temps de la subordonnée vers la principale quand on réduit la subordonnée à un pronom (je t’ai bien dit qu’il était grand = je te l’avais bien dit). C’est une idée à creuser, mais franchement je ne crois pas que le temps d’une subordonnée, quand la subordonnée s’efface, puisse s’imposer à une principale. Et si c’était le cas, ce serait uniquement pour des raisons de sens, et non pour des raisons syntaxiques.

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  • Érudit Demandé le 21 mars 2022 dans Accords

    Écrivez : cette attention nous a touchés, si « nous » représente globalement, et au pluriel, la famille du défunt, ou la famille des mariés, ou qui que ce soit qui accepte d’être considéré comme partie prenante d’un vague « nous ».
    Avec l’auxiliaire avoir, on n’accorde jamais le participe passé avec le sujet, mais toujours avec le COD quand il est placé avant le verbe :
    Cette attention a touché notre famille
    Cette attention l’a touchée (cette famille)
    Cette attention nous a touchés (nous les gens de la famille)
    — Un cas particulier serait si la famille n’est composée que de femmes et que vous souhaitiez le montrer : cette attention nous a touchées.

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