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  • Membre actif Demandé le 27 novembre 2022 dans Accords

    Un peu de logique svp.
    La remarque de Cathy Levy est paradoxale et donc illogique. D’un côté vous dites des  » ÉMETTEURS RADIOÉLECTRIQUES qui diffusent ces ondes », et qu’on appelle « émetteurs radio » (la transmission se fait PAR radioélectricité). J’en déduis que vous sous-entendez donc bien que les substantifs radioélectrique et radio sont synonymes. Dans ce cas pourquoi accorderiez-vous le premier et pas le second ? Si on prend l’exemple des diminutifs ou des  acronymes écrits en minuscules, la règle précise qu’on les accorde.
    Donc si on veut rester logique, dans notre exemple on devrait accorder donc -> émetteurs radios.

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  • Membre actif Demandé le 26 novembre 2022 dans Accords

    Etant à la fois auteur, journaliste scientifique et passionné de radioamateurisme et d’astronomie, je vois partout le mot « radio »  et je l’utilise dans des centaines de pages sur mon site Internet également. Je me suis quelquefois posé la question.

    Il est évident que dans le sens de l’appareil ou en radiophonie, on accorde bien :  des radios FM, des radios clubs (radios-clubs),  etc.

    Mais je dirais que dans le sens des émissions radioélectriques (que ce soit des émetteurs HF, FM, des nébuleuses ou des astres), en général l’abréviation radio  est utilisée au singulier :

    – les poste de radio
    – les fréquences et bandes radio
    – les ondes radio
    – les émissions radio
    – les liaisons radio
    – les rayonnements X et radio
    – les jets radio
    etc.

    En revanche je vois souvent écrit :
    – les interférences radios*
    – les perturbations radios*
    – des signaux radios*
    – les équipements radios*
    – les stations radios*
    – les antennes radios*

    * dans ces cas,  je trouve  les deux formes.

    Bref, il n’y a pas de différence  sémantique entre des « ondes radio » et des « interférences radios ».
    Dans tous ces exemples on pourrait remplacer le mot par « de type radio », dans ce cas radio ne s’accorde pas.
    Mais comme on le constate, le problème est que dans tous ces exemples, on peut aussi les interpréter comme des « ondes, émissions, liaisons, perturbations, interférences, signaux, équipements ou stations radioélectriques ». Puisque c’est grammaticalement correct, j’estime qu’on ne peut pas ne pas accepter leur forme au pluriel. Donc les deux formes doivent ou devraient être autorisées, certains contextes se prêtant mieux à l’une ou l’autre forme.

    L’idéal et le plus simple serait que la règle impose systématiquement l’accord en nombre. Ce qui n’est pas le cas, bien que les dernières corrections de la langue française précisent  qu’en général on accorde.
    De plus , à mon sens une abréviation synonyme d’un substantif n’est pas différente d’un acronyme écrit en minuscule, qui lui s’accorde en français.

    Pour être cohérent, l’accord serait logique.

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  • Membre actif Demandé le 21 septembre 2022 dans Accords

    Bonjour,
    Pour « plus de détail »,
    j’ai toujours appris et trouvé logique que lorsque l’énumération est réduite à un exemple, détail reste au singulier, sinon il se met au pluriel.
    La même règle s’applique à  « pour plus d’information » cf…  : si j’en donne plus d’une,  ce sera au pluriel, ce qui me semble également logique.

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  • Membre actif Demandé le 21 septembre 2022 dans Accords

    Bonjour,
    J’écris souvent en matière d’astronomie où l’usage du mot interaction revient régulièrement.
    Quand j’écris « trois galaxies sont en interactions », je n’imagine pas qu’il soit au singulier car les galaxies sont en interactions mutuelles.
    En revanche, Google remonte un grand nombre (~6000 occurrences) de  formes  au singulier :  « galaxies en interaction » .
    Mais je trouve aussi quelques formes (~500) au pluriel : « les galaxies en interactions ».
    J’en conclus que sous cette forme le mot invariable mais les deux formes sont acceptées.

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  • Membre actif Demandé le 11 août 2022 dans Accords

    « utiliser systématiquement le sigle français ONG et non NGO (ce que vous faites), NAG et non AGN' » (sic)… Ce n’est pas seulement moi qui le fais mais toute la communauté scientifique et la majorité des journalistes.
    Cela ne s’applique que pour les termes connus du grand public et rarement pour les termes techniques du jargon des métiers. Il ne viendrait à l’idée de personne de franciser les milliers d’acronymes qu’utilisent les ingénieurs de la NASA ni aucun des acronymes utilisés en astrophysique. Si cela se ferait, personne ne comprendrait les articles académiques. L’acronyme CME, AGN ou FRB ne se traduit jamais sauf quand on écrit le nom commun en entier. Seuls quelques francillons comme au Québec voudraient tout franciser, même les logiciels comme Windows qui deviendrait « Fenetres ». La stupidité à ses limites.  Bientôt on essayera de fanciser les marques déposées ou les noms propres comme  on traduit déjà certains noms de villes ou des clubs sportifs !

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  • Membre actif Demandé le 10 août 2022 dans Accords

    J’ai l’impression que les Anglo-saxons accordent les acronymes comme s’il s’agissait de noms communs, ils écrivent « AGNs » comme ils écrivent « galaxies » ou  « airplanes ». Mais ce ne semble pas le cas en français où les mots étrangés devraient être invariables.

    Votre réponse correspond à celle que j’ai trouvé sur https://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue
    En résumé : comme les sigles, les acronymes sont invariables en français sauf considérés comme noms communs où ils s’accordent et s’accordent aussi en genre

    Sigles et acronymes (différence, genre, pluriel)

    L’Académie française distingue les acronymes, qui se prononcent comme des mots ordinaires et s’écrivent en majuscules et sans points (UNESCO, ENA, OTAN), des sigles, dont chaque lettre est épelée et dans lesquels on place des points après chaque lettre (S.A.R.L., R.A.T.P., O.G.M., P.-D.G.).

    Le genre d’un sigle ou d’un acronyme est déterminé par le genre du noyau du groupe nominal que le sigle ou l’acronyme formait avant la réduction. Ainsi, on parle de la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer) puisque société, noyau du groupe nominal, est un nom féminin.

    Par ailleurs, sigles et acronymes ne prennent pas d’accent et sont invariables. La liaison devant les sigles se fait selon l’usage ordinaire (voir l’article « liaisons »).

    Notez qu’un acronyme lexicalisé (delco, sida) se comporte comme un nom commun : il perd ses majuscules et s’accorde en nombre.

     

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  • Membre actif Demandé le 19 février 2022 dans Général

    Bonjour,
    Dans le cas suivant : « seule une poignée d’articles » me paraît grammaticalement correct (plutôt que seuls…), même si le sens est celui qu’il existe plusieurs articles… Exact ?
    Merci

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