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A – Les lunettes sont venues par la poste.
B – Les lunettes sont cassées par la maitresse.
C – Les lunettes sont cassées en deux.D’abord, notons effectivement l’aspect artificiel d’exemples hors contexte.
Mais il est vrai que ces trois phrases sont possibles.
En A la forme est active – noter le sens de « par » qui introduit ici le point de passage, un complément de lieu donc
En B la forme est passive (objet sujet+ verbe au présent voix passive + par + agent complément) et pour le vérifier on peut la transformer en phrase active >> la maîtresse casse les lunettes (agent sujet + verbe présent + objet complément)
On fait remarquer le sens différent de « par » qui introduit cette fois, un agent.
En C le PP, qui a valeur d’adjectif, est attribut il suffit de remplacer « cassées en deux » par un adjectif (comme le propose Joëlle)On ne peut considérer en B que « cassées » est attribut simplement parce que le PP appartient à une forme verbale qui peut subir une transformation (du passif à l’actif) – ceci dit, tout PP a une valeur de « résultat », c’est peut-être ce qui influe sur votre analyse.
Ces notions me paraissent à moi aussi bien difficiles pour des enfants de cet âge.
En matière d’enseignement (j’ai été prof de lettres -et de langue-pendant de nombreuses années), j’ai pu constater qu’il faut absolument séparer l’étude d’éléments trop proches. Sinon, la confusion est inévitable. Par exemple, il est aberrant de rapprocher les homonymes. Si on prend « a » et « à », par exemple : ils apparaissent toujours dans des contextes différents et tous les exercices qui les rapprochent en demandant qu’on les distinguer, produit l’effet inverse.
Dans le cas qui nous intéresse, je me permets de vous suggérer de ne pas rapprocher ces trois phrases et d’aborder séparément (à des moments de l’année différents) les verbes qui demandent l’auxiliaire être, la forme de phrases passive, et l’emploi du PP comme adjectif, en évitant précisément les phrases ambiguës et l’utilisation d’un même verbe.L’apprentissage se fait « en spirale » et d’année en année, les notions s’affinent et se complexifient.
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Il en riait comme d’une plaisanterie très réussie.
Parfaitement correcte.
il en riait : en = de cela
comme [il en aurait ri] d’une plaisanterie : il en aurait ri est sous-entendu- 525 vues
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quelque 60 kilomètres
quelques centaines de mètresles deux « quelque » n’ont pas le même sens.
Quelque dans la première formulation est adverbe et donc invariable. Il signifie « environ » , à peu près », « approximativement ».Dans la seconde formulation, il est déterminant indéfini et s’accorde, comme tout déterminant, avec le nom. Il signifie « un certain nombre de ».
Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 18 octobre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Elle a mis sur le piano les deux photos que lui a offertes ma mère.
L’auxiliaire est « avoir ». On cherche le COD. C’est « que », pronom reprenant « photos » et donc féminin pluriel.
Le COD est placé avant : accord.Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 18 octobre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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« égal » est un adjectif : vos salaires sont égaux à zéro.
On peut le remplacer par un autre adjectif : équivalent : vos salaires sont équivalents à zéro.- 435 vues
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En 2002, mes grands-parents m’ont emmené voir des expositions. Pendant trois mois. Ma grand-mère avait établi une liste de règles de bonne conduite à suivre.
Ce qu’il faut considérer, c’est à quel temps est l’ensemble de la phrase. Ici, elle est au passé (au système du passé) : le temps indiquant l’antériorité est donc le plus que parfait.
Dans cette phrase, le passé composé tient le rôle d’un passé simple (temps qu’il remplace à l’oral surtout). Avec le passé simple :
En 2002, mes grands-parents m’emmenèrent voir des expositions. Pendant trois mois. Ma grand-mère avait établi une liste de règles de bonne conduite à suivreVoici la phrase au système du présent :
Aujourd’hui, mes grands-parents m’emmènent voir des expositions. Pendant trois mois. Ma grand-mère a établi une liste de règles de bonne conduite à suivre;
Cette fois-ci, c’est le passé composé (verbe établir) qui marque l’antériorité.- 285 vues
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Ils devaient être rassurés que les pommes ne soient pas périmées
On accepte maintenant le subjonctif présent dans une phrase au passé, les subjonctifs imparfait et plus que parfait étant lus ou moins désuets.
Cependant, effectivement, on « devrait » avoir : Ils devaient être rassurés que les pommes ne fussent pas périmées- 297 vues
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Les deux éléments de la comparaison doivent être de même nature
On préfère quelque chose à quelque chose : il faut deux noms pour la comparaison
Je préfère la confiture de fraise au chocolat
ou deux infinitifs : Je préfère nager à skier.
On dit plus volontiers, surtout si les infinitifs ont des compléments : préférer faire quelque chose plutôt que faire autre chose
Je préfère nager dans un lac plutôt que skier en montagne.
Dans les autres cas on emploie cette même construction : préférer (faire) quelque chose plutôt que (faire) autre chose
Je préfère nager en piscine plutôt que dans un lac : ici ce sont les deux compléments de lieu qui sont comparés> Maintenant je préfère apprendre le françaisplutôt que l’allemand : ici ce sont les deux noms COD qui sont comparés
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On écrit : il t’a renvoyée, donc humiliée .
L’auxiliaire avoir (a) est employé ici avec deux participes passés (on aurait pu le répéter (il t’a renvoyée, t’a donc humiliée).
L’accord de ces participes passés, se fait donc avec le COD s’il est placé avant. Ce qui est le cas. |t'[ (= toi) est le COD. Comme il s’agit d’une femme, il faut faire l’accord au singulier féminin.
On utilise une virgule et non |/|.
« Donc » est préférable à « ainsi » dans cette phrase parce que « ainsi » indique soi la conséquence soit la manière.- 406 vues
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L’invitation vous a été envoyée
L’auxiliaire est « être ».
L’accord du participe passé se fait avec le sujet, ici « invitation ».
Le COI n’a aucune implication dans la règle, jamais.- 525 vues
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