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  • Membre actif Demandé le 5 janvier 2017 dans Question de langue

    Merci czardas.

    Mon hypothèse est la suivante :
    « la robe de ma sœur » OU « la robe à ma sœur » ?
    « le chat au voisin » OU « le chat du voisin » ?

    L’utilisation de « de » ou « à » ne change pas le sens car en réalité, le « à » sous-entends « qui » + le verbe être (ou appartenir, ou un autre synonyme tant que ça ne change pas le sens) ce qui donne « la robe qui est à ma sœur » et « le chat qui est au voisin ».
    Donc on pourrait en déduire que l’usage de « à » sans « qui » + le verbe être résulte de la fainéantise des personnes car il est plus rapide de dire « la robe à ma sœur » que « la robe qui est à ma sœur » ou « la robe de ma sœur » (la liaison entre « robe » et « à » est moins compliquée à dire que celle entre « robe » et « de »)

    D’autre part PhL, j’entends ce que tu dis, je ne doute pas que l’utilisation de « à » à la place de « de » soit très familier, je souhaite juste savoir si les deux peuvent se dire.
    Mais autre chose m’interpelle, si je dis  « à qui est cette voiture ? », la réponse serait « à Will ! » qui est un raccourci de « cette voiture est à Will ». Je conçoit que cela peut être du langage familier, mais ça a tout de même l’air d’être correct. Et avec « de », par contre, ça donnerait « c’est la voiture de Will » et pas « cette voiture est de Will » qui ne veut pas dire la même chose. On est obligé de changer la phrase pour récupérer le sens, mais on change du coup la question d’origine qui deviendrait « c’est quoi ça ? », enfin je ne suis pas expert mais c’est ce qui me semble le plus logique. On pourrait aussi écrire avec « à » sous la même forme : « c’est la voiture à Will », raccourci de « c’est la voiture qui est à Will ». Mais du coup sous cette forme la question serait « C’est à qui cette voiture ? ».

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  • Membre actif Demandé le 5 janvier 2017 dans Question de langue

    Et pour mes deux questions avant la citation de l’OQLF ?

    C’est vrai que dans ce cas là on ne parle plus l’emploi de à ou de de pour marquer la possession. Mais je pensais que si ça valait pour ça, ça marchait pour l’appartenance aussi :/

    J’ai d’ailleurs trouvé ça aussi sur l’OQLF, ça parle de « au monde » ou « du monde » pour renforcer un superlatif relatif, mais du coup sont-elles utilisées pour marquer la possession ? Si oui, est-ce que ça veut dire qu’on peut le faire avec les autres mots ?

    Il y a aussi ici sur l’OQLF où ils parlent brièvement de « à » ou « de » pour l’appartenance il me semble.

    Je pense qu’en fait, quand on utilise « à »,  qui + le verbe être sont sous-entendu (erreur de locution ou non, je l’ignore) ce qui donnerait :

    « La voiture (qui est) à Will. »
    « La voiture de Will. »

    Mais je comprends que « de » est préférable pour éviter certaines situation comme « La sœur à Manon » sous-entendu « La sœur qui est à Manon » car dans ce cas là, certaines personnes diront que sa sœur ne lui appartient pas car ce n’est pas un objet.

    Qu’est-ce que t’en penses PhL ?

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  • Membre actif Demandé le 5 janvier 2017 dans Question de langue

    Même avec la virgule que j’ai oublié après « voiture » on ne peut pas mettre « c’est » ?
    Et je suppose que c’est encore un archaïsme de dire « Mon frère à moi. » ?

    J’ai trouver ça sur  l’OQLF :

    Dans la langue courante, lorsqu’on utilise le tour c’est à suivi d’un pronom personnel ou d’un nom, on peut faire suivre ce pronom ou ce nom de la préposition à ou de la préposition de pour indiquer qui devrait accomplir l’action exprimée par l’infinitif qui suit.

    Exemples :

    – C’est à son supérieur à réparer les erreurs.

    – Ce soir, c’est à toi de préparer le souper.

    – C’est à lui à mieux ranger ses dossiers.

    – C’est à Yolande de jouer.

    Certains auteurs prétendent que lorsqu’on utilise la préposition à dans ce contexte, cela signifierait que c’est au tour de la personne visée à faire l’action exprimée. Lorsqu’on utilise la préposition de dans ce contexte, cela signifierait plutôt que la personne visée devrait faire l’action exprimée. Cette nuance de sens n’est pas toujours sentie et elle n’est pas retenue par certains grammairiens.

    En fait, dans la plupart des contextes, l’emploi de l’une ou l’autre des prépositions ne modifie nullement le sens de la phrase. On note toutefois que la préposition de est beaucoup plus fréquente et qu’elle peut être utilisée dans tous les contextes. L’emploi de la préposition à est plus restreint; cette préposition semble apparaître plus naturellement dans des contextes où ce qui est dit a une portée générale.

    Exemples :

    – C’est aux parents à donner le bon exemple.

    – C’est aux jeunes à changer le monde.

    – C’est au syndicat à voir au bon déroulement des manifestations.

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  • Membre actif Demandé le 5 janvier 2017 dans Question de langue

    Mais on dit pourtant « La voiture à moi c’est celle de gauche. » et pas « La voiture de moi c’est celle de gauche. », même si le plus souvent on dit « Ma voiture c’est celle de gauche. ».

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  • Membre actif Demandé le 4 janvier 2017 dans Conjugaison

    Alors pour cela ne marche pas avec renaître ?
    En réalité, ma question porte sur le verbe renaître, mais je me suis dit sans réfléchir que si renaître n’a pas de participe passé, naître ne devait pas en avoir, en toute logique.

    Après la réponse de joelle j’ai cherché et j’ai vu sur un autre site que le participe passé était là.
    Merci Chambaron, ta réponse permet d’éclaircir pour quelle raison je ne l’ai pas trouvé sur certains sites.

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  • Membre actif Demandé le 4 janvier 2017 dans Accords

    Bonjour Phil94,
    Vous avez raison, et à la fois tort. La raison pour laquelle nous mettons un ‘s’ au mot suivant ‘sans’ dépend de la signification qu’on souhaite lui donner.
    Si vous souhaitez sous-entendre qu’il y aurait pu avoir plusieurs conditions, il faut écrire ‘sans conditions’ avec un ‘s’.
    Si vous souhaitez sous-entendre qu’il n’y aurait pu avoir qu’une seule condition, il faut écrire ‘sans condition’ sans ‘s’.

    Exemple :
    Imaginons que vous avez un ami avec un seul doigt à chaque main car il a une malformation.
    Vous lui direz « Tu t’imagines sans doigt à ta main droite ? ».
    Si au contraire votre ami a bien dix doigts, vous lui direz « Tu t’imagines sans doigts à ta main droite ? ».

    Voilà, j’espère que j’ai été clair dans mon explication.
    Bonne journée.

    EDIT :

    Citation de jean bordes :
    Parfois, l’usage impose le singulier (il nous accuse sans preuve) ou le pluriel (un ménage sans enfants).

    Dans ce cas là, rien n’impose l’usage du singulier ou du pluriel, l’auteur est tout à fait en droit d’écrire « il nous accuse sans preuves » ou « un ménage sans enfant » :  tout dépend du sens qu’il souhaite donner et du contexte dans lequel il est dit. Par exemple, si l’auteur considère qu’un ménage contient plusieurs enfants, alors ce sera « un ménage sans enfants ». Si au contraire il considère qu’un ménage ne contient qu’un seul enfant, alors ce sera « un ménage sans enfant ». Tout est une question de point de vue et d’opinion personnelle.

    Donc dans le cas présent, ‘sans conditions’ ou ‘sans condition’ sont toutes les deux des expressions acceptables.

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