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  • Amateur éclairé Demandé le 11 septembre 2022 dans Conjugaison

    Attention elvyne77, je synthétise.

    Selon Ouatitm :
    — Il faut écrire « je suis content que tu sois là », car après « je suis content que », on met le subjonctif.

    Selon Tara (résumé de sa réponse ci-dessus et des cinq précédentes sur le subjonctif) :
    — Ah mais c’est beaucoup plus complexe, on ne peut pas répondre aussi vite. Si je suis sûre que tu es là, et que je suis contente, alors cela veut dire « tu es là et je suis contente » et donc les deux faits sont deux réalités alors que le subjonctif est le mode de l’irréalité ou de l’incertitude, et comme je te vois là et que ta présence est une réalité avérée il faut dire « je suis contente que tu es là », car c’est selon le degré d’incertitude, de volonté ou d’hypothèse qu’on choisit les modes, et c’est ce qui fait la richesse du français.

    Je ne ne vous cache pas que la réponse de Ouatitm est la plus conforme à l’usage, tant populaire que littéraire.

    Ce qui rend la réponse à votre question un peu complexe, c’est la structure « ce qui…, c’est que… », qui sans doute offre plusieurs approches, et qui peut-être permet une rupture syntaxique par effet de style, pourquoi pas, ou plus probablement libère le second verbe du premier, ou que sais-je encore…
    Mais si vous parlez du fait que le gars soit là, et si ce fait joue un rôle de sujet dans votre phrase, utilisez le subjonctif :
    — Que tu sois là (et non que tu es là), c’est important, je le souhaite, je m’en réjouis…
    — Que tu sois là (et non que tu es là), c’est ce qui compte pour moi.
    — Que tu sois là compte pour moi.
    — Ce qui compte pour moi est que tu sois là.
    Si votre phrase en « Tout ce qui… c’est… » a un autre sens que celui de la phrase ci-dessus, explicitez-le.

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  • Amateur éclairé Demandé le 11 septembre 2022 dans Accords

    Il n’existe aucune règle liée à la présence d’une préposition entre un nom, un adjectif, un participe passé, et le nom qui le complète.
    — On cultive, on dit et on écrit plutôt « du blé », au singulier ? Donc on écrit « un champ de blé » et « des champs de blé ».
    — On dit et on écrit plutôt « de la haine », au singulier ? Donc on écrit « un commentaire rempli de haine » et « des commentaires remplis de haine ».
    Inversement,
    — On cultive, on dit et on écrit plutôt « des carottes », au pluriel ? Donc on écrit « un champ de carottes » et « des champs de carottes ».
    — On dit et on écrit plutôt « des bon sentiments », au pluriel ? Donc on écrit « un commentaire rempli de bons sentiments » et « des commentaires remplis de bons sentiments ».
    De toute façon, jamais un nom ne s’accorde. L’accord d’un nom est une notion qui n’existe pas en français (sauf sur ce site où cette idée est fréquemment invoquée, mais à tort).

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  • Amateur éclairé Demandé le 7 septembre 2022 dans Accords

    Vous devez examiner votre expression selon cette règle générale :
    + Si les cadeaux font une surprise, on met le singulier.
    + Si les cadeaux sont des surprises, on met le pluriel.
    + Si les cadeaux sont une surprise, on met le singulier.
    Autant dire que les deux formes sont possibles, et toutes les deux utilisées.
    Cette façon d’écrire « cadeau surprise » est récente, et il n’existe aucune référence littéraire ni aucun usage populaire  pouvant servir de base.

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  • Amateur éclairé Demandé le 7 septembre 2022 dans Accords

    Votre phrase sans virgule avant le verbe n’est pas valide. Comme beaucoup de personnes ici, vous parlez de « plusieurs sujets pour un verbe », mais cela n’existe pas. Syntaxiquement, un verbe a un sujet, jamais davantage. Vous avez lu une mauvaise grammaire. La question est en fait ici simplement de déterminer le nombre et le genre du sujet.
    Pour votre phrase, j’utiliserais la notion de nom apposé à un autre. On peut partir du principe simple que le nom apposé à l’autre est le second, et que vous devez donc conjuguer selon le nom principal, le premier.
    + Mon voisin, la victime, était présent au tribunal.
    + La victime, mon voisin, était présente au tribunal.
    Vous devez ici absolument mettre l’apposition entre virgules.
    + Tous ces soucis, ce poids qui pesait sur ses épaules, avaient disparu.
    Vous noterez au passage qu’il n’y a aucune harmonisation à faire, ni en genre ni en nombre, entre le nom principal et le nom qui lui est apposé entre virgules.
    L’accord au singulier supposerait de considérer ici que l’apposition est préposée, ce qui n’est pas habituel.

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