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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2024 dans Question de langue

    Les dictionnaires (les cinq « classiques« ) ne donnent que la construction avec de, l’usage semble privilégier massivement cette préposition, néanmoins on trouve des occurrences avec par.

    Votre phrase est une phrase passive (Votre prise de contact me ravit / m’a ravie > Je suis ravie de (par) votre prise de contact), mais avec un complément d’agent non canonique, puisque ce n’est ni un animé (La souris a été mangée par le chat) ni une force naturelle (La grange a été détruite par la tempête). En fait, si syntaxiquement on a ici une construction active passifiable (avec un complément d’« agent » qui devrait être classiquement introduit par la préposition par), sémantiquement on est en présence d’une cause « neutre » = dépourvue d’intentionnalité ou d’énergie et non d’un agent. Or si la préposition par implique souvent l’agentivité, a contrario la préposition de dénote plutôt l’état / la non agentivité. Deux illustrations :

    Le sol est recouvert par la neige (action)
    Le sol est recouvert de neige (résultat)

    Elle travaille par plaisir (agent)
    Elle rougit de plaisir (patient)

    Donc, votre cas étant un cas limite, il accepte les deux prépositions, mais la sémantique est en l’espèce manifestement plus forte que la syntaxe, d’où la nette prévalence de de par rapport à par.

     

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2024 dans Accords

    Il me semble que les deux sont possibles :
    Les plus pratiqués des sports au monde sont … > l’un des sports les plus pratiqués au monde.
    Les sports pratiqués le plus au monde sont … >  l’un des sports le plus pratiqués au monde.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2024 dans Général

    Si votre phrase est bien complète, vous avez le choix entre mettre une majuscule (l’ethnonyme est analysé comme un substantif) ou une minuscule (l’ethnonyme est analysé comme un adjectif). Si votre phrase se poursuit, par exemple :

    J’étais la seule Noire / Blanche / Anglaise / Américaine polyglotte / capable de parler plusieurs langues.

    la majuscule est obligatoire, puisqu’alors l’ethnonyme est forcément un substantif.

    (Blanc et noir sont assimilés à des ethnonymes.)

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2024 dans Général

    Vous avez trois propositions indépendantes juxtaposées/coordonnées :
    1 – Cherche,
    2 – fouille,
    3 – distingue, si tu le peux, les sexes dans l’administration de la nature.

    La 3e est composée :
    – d’une principale > distingue les sexes dans l’administration de la nature.
    – d’une subordonnée conditionnelle > si tu le peux.

    Cette réponse a été acceptée par alain1979. le 23 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Accords

    La présence du déterminant possessif (mon groupe) exclut quasiment l’accord au pluriel > … que mon groupe d’oppresseurs était venu y mettre.

    Extrait du Bon usage :

     

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  • Grand maître Demandé le 22 juin 2024 dans Question de langue

    Pour garder votre formulation originelle, qui a l’avantage d’être synthétique, familial étant un adjectif, il s’accorde normalement en genre et en nombre avec le nom qu’il complète (ici généalogiste). Si vous décidez de mettre généalogiste au féminin (Catherine Truc est une généalogiste de renom) plutôt qu’au masculin (Catherine Truc est un généalogiste de renom), alors le reste suivra : Catherine Truc : généalogiste familiale professionnelle (de renom 😉 ).

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2024 dans Accords

    Les gants sont complètement mouillés > Leurs gants sont tout mouillés.
    Tous les gants sont mouillés > Leurs gants sont tous mouillés (à l’oral, le s de tous se prononce).

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  • Grand maître Demandé le 20 juin 2024 dans Question de langue

    La phrase qui vous pose problème n’est pas équivalente à celles auxquelles vous la comparez.

    En effet, dans Je pensais que c’était comme en Belgique – et contrairement aux deux autres phrases – les deux faits « penser » et « état (en Belgique) » sont 1) concomitants, 2) saisis d’un point de vue sécant. Mettez les phrases au présent et vous percevrez peut-être mieux les choses :
    Je pense que c’est comme en Belgique = OK
    J’ai pensé que c’est comme en Belgique.

    J’étudie la langue dans une école et je n’ai pas de problème(s) de communication = OK mais pas d’antériorité de étudier par rapport à avoir un/des problème(s) de communication.
    J’ai étudié la langue dans une école et je n’ai pas de pb… = OK, avec antériorité de étudier / pb.

    Je lis des articles sur Internet et je ne suis pas surpris par les habitudes locales = OK mais pas d’antériorité de lire / surprise (+ peut-être mettrait-on plutôt Je suis en train de lire…/ En ce moment je lis des articles…)
    J’ai lu des articles sur Internet et je ne suis pas surpris par les habitudes locales. OK + antériorité.

    Voilà qui explique pourquoi l’imparfait vous semble plus naturel. Néanmoins, il est vrai que le plus-que-parfait reste possible (le passé composé aussi d’ailleurs).

    Ainsi que je l’ai indiqué précédemment, avec l’imparfait, les deux faits (penser + état de fait en Belgique) sont saisis de façon sécante (vu depuis l’intérieur du passé) et sont concomitants. Avec le PC ou PQP, penser n’est plus saisi depuis l’intérieur du passé + en train de se dérouler, mais de façon bornée depuis le début de la croyance jusqu’au moment où cette croyance est démentie/commentée + accomplie. Et c’est vrai que l’introduction de toujours rend plus naturelle cette saisie bornée.
    À cette époque-là, je pensais que c’était comme en Belgique, mais maintenant, je sais que ce n’est pas le cas.
    Jusqu’à présent / Jusqu’à mes 10 ans / Jusqu’à ce que je lise le contraire / etc., j’ai (toujours) cru / J’avais (toujours) cru que c’était comme en Belgique, mais maintenant, je sais que ce n’est pas le cas.

    Avec le  PC, la croyance peut toujours être d’actualité, alors qu’avec le PQP, non :
    J’ai toujours cru que c’était comme en Belgique, mais maintenant, je sais que ce n’est pas le cas / et d’ailleurs, je le pense toujours.
    J’avais toujours cru que c’était comme en Belgique, mais maintenant, je sais que ce n’est pas le cas / et d’ailleurs je le pense toujours.

     

     

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2024 dans Question de langue

    En ne reprend pas entorse, mais la proposition (il y a) encore (eu) une entorse au règlement.

    Encore une entorse au règlement, il a l’habitude qu’il y ait des entorses aux règlements.
    Encore une entorse au règlement, il a l’habitude de cela.
    Encore une entorse au règlement, il en a l’habitude.

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2024 dans Accords

    Cocojade, vous avez parfaitement bien résumé la situation :
    – soit on envisage le fruit (le légume) de façon massive et alors on a un singulier : confiture faite avec de la fraise / de l’abricot, etc. > Confiture de fraise.
    – Soit on envisage le fruit (le légume) de façon comptable et alors on a un pluriel : confiture faite avec des fraises / des abricots, etc. > Confiture de fraises.

    On retrouve cette différence, cette fois-ci visible/audible en remplaçant la préposition de par la préposition à :
    Une confiture à la fraise / aux fraises.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 17 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.

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