Le profil de marcel1
Grand maître
5226
points

Questions
1

Réponses
535

  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2024 dans Question de langue

    Si la pronominalisation est effectivement possible et correcte, il se trouve qu’avec ces verbes (prévenir, avertir, informer, d’autres peut-être), la chose sur laquelle on attire l’attention peut ne pas être exprimée, et ce de façon grammaticale, contrairement à par exemple dire.

    Vous savez que demain on termine plus tôt ?
    Oui oui, t’inquiète le boss nous a informé / nous a prévenu / nous a averti / nous a dit.

    Si sémantiquement ces verbes sont proches, leurs constructions diffèrent, puisque dans la première série ce qui est indiqué est COI, alors qu’avec dire, c’est COD. Or, un COD est rarement omissible, contrairement au COI.

    Il est vraisemblable que dans l’usage la forme pronominalisée implicite soit plus courante que celle où le complément est exprimé, d’où le côté grattant pour l’oreille de cette pronominalisation.

    • 1247 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Accords

    Certains (Joseph Hanse ; Jean-Pierre Colignon, notamment) font la différence entre le sens figuré, où couleur reste toujours au singulier, et le sens propre où couleur varie en fonction de la réalité : monochrome = singulier ; polychrome = pluriel. Exemples avec sens propre + pluriel :

    [Un noble polonais] avait fait échancrer par devant tunique et capote, portait cravate fantaisie, du linge très fin, mouchoir de baptiste, cache-nez haut en couleurs, des gants tape à l’œil et sur toute sa personne et dans ses poches des petits riens et des colifichets à la mode (CendrarsMain coupée, 1946, p. 206). (source)

    Tout de suite après, commençaient les vergers, des abricotiers et des pêchers déjà couverts de ravissantes petites balles laineuses, hautes en couleurs, gaies comme des confettiE. TrioletLe Premier accroc coûte deux cents francs,1945, p. 225. (source)

    Cela dit, en laissant au singulier dans tous les cas, on ne pourra vous reprocher de commettre une faute (certains même a contrario verraient une faute dans l’accord pluriel y compris quand l’expression est prise dans son sens propre).

    • 1484 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Général

    Je n’ai pas non plus trouvé de réponse explicite, cependant un faisceau d’éléments peut nous permettre de conclure avec une grande certitude que la barre oblique ne peut se retrouver en début de ligne. Voici ces éléments :

    – en principe un signe de ponctuation ne se retrouve pas en début de ligne* ;

    – lorsque la barre oblique sépare deux mots, on ne met en principe pas d’espace (féminin/masculin), en revanche, quand elle sépare des groupes de mots, on met une espace insécable (accord au féminin / accord au masculin) [l’espace insécable lie le signe au terme précédent et empêche qu’il passe isolément à la ligne] ;

    – la barre oblique peut remplacer le trait d’union, signe qui unie fortement deux termes ; or en cas de césure d’un mot composé formé d’un trait d’union, ce dernier n’est pas séparé du mot qui le précède. Ainsi, on aura donc : rouge-[gorge] et non rouge [-gorge].

     

     

    *(extrait du Bon usage.)

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 23 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 1358 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2024 dans Question de langue

    Ce qui suit est une hypothèse. Sachant
    – que dans une emploi vieilli ou régional couple est un synonyme de paire ;
    – que de fait ce terme s’emploie avec des unités de temps ;
    – que par extension il peut signifier le petit nombre :

    on peut supposer que cette acception a été transférée à son synonyme. Si les dictionnaires « reconnus » (Tlfi, Larousse, Robert, Usito) ne donnent pas ce sens pour paire, Wiktionnaire le donne (comme familier) :

    • 1874 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2024 dans Accords

    La locution est de fait invariable > à voix basse ; néanmoins, de façon strictement logique, le pluriel n’est pas aberrant : Ils parlaient avec des voix qui étaient basses vs Ils parlaient chacun avec la voix qui était basse.

    • 939 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2024 dans Conjugaison

    Votre accord est bon : qu’est-ce qui est accompagné ? Les élèves, donc : Les élèves que Jean a accompagnés.

    Avec le contre-exemple : qu’est-ce qui est entendu ? La décision ? Non, donc pas d’accord.

    Ici décision est COD de prendre et non de entendre.

     

    Cette réponse a été acceptée par MB35. le 29 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 366 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2024 dans Général

    Dans la mesure où pro-palestiniens se glose par qui est pour les Palestiniens, il pourrait sembler logique de mettre une majuscule, mais ça n’est pas l’usage. Voir l’entrée pro- du Tlfi qui donne bien ces composés pro + ethnonyme sans majuscule. En revanche, la majuscule est bien conservée avec les noms propres : pro-Moscou, pro-Nastase, pro-Gaillard.

    • 580 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Accords

    Spontanément, j’aurais eu tendance à raisonner comme vous et à mettre un pluriel, mais dans la mesure où la mise au pluriel (bien qu’elle soit la seule possible dans cette configuration : on ne dit pas J’ai fait une étude universitaire) ne modifie pas le sens du vocable, il semble bien qu’il faille mettre un singulier – la règle est rappelée par exemple ici et puis sinon tiré de ce document :

    • 578 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Accords

    Vous avez ici un COD antéposé (le pronom réfléchi me) + un participe passé (senti(?)) suivi d’un attribut du COD (prête), dans ce cas, le participe passé est en principe accordé avec le COD antéposé, mais il est admis qu’il puisse rester invariable – voir par exemple ici, extrait :
    Lorsque le complément direct a un attribut et que le participe passé est suivi de cet attribut, l’accord du participe passé se fait généralement avec le complément direct placé devant lui, mais l’invariabilité est admise.

    Vous avez par conséquent le choix d’accorder ou pas.

     

    ________

    Avec une forme non pronominale, qui montre que se sentir + attribut n’est pas essentiellement pronominale (ou autonome / subjective) :
    J’ai senti la soldate prête à affronter le danger > Je l’ai senti(e) prête à affronter le danger.

     

     

    • 2387 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2024 dans Question de langue

    L’usage retient ces verbes, mais dans l’absolu rien (ni la sémantique, ni la syntaxe) n’interdit ceux que vous proposez. Si vous en cherchez des occurrences, vous en trouverez, mais elles sont en effet et de fait peu nombreuses.

    • 2344 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes