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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 23 avril 2024 dans Conjugaison

    Lorsque les sujets sont coordonnées par et, hormis le cas évoqué par Tara (également celui de verbes infinitif sujets*), le verbe s’accorde au pluriel.

    Ce que vous avez vraisemblablement en tête, c’est le cas des sujets juxtaposés (c’est-à-dire séparés par des virgules). Dans ce cas, effectivement le verbe peut s’accorder au singulier (extrait du Robert en ligne) :

    Cependant, dans votre phrase, même si les sujets étaient juxtaposés, le verbe se mettrait au pluriel. En effet, le sens du verbe impose le pluriel : aller de pair implique (au moins) deux participants distincts.
    La peine, le chagrin va de pair.
    Ça pourrait être envisageable avec un complément :
    La peine, le chagrin va de pair avec blablabla.

     

    * (source)

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2024 dans Accords

    Je vous donne un extrait de cet article d’Antidote consacré à l’antonomase de nom propre qui répond à votre question :

    « Dans le cas de métaphores relativement récentes ou transparentes, qui ne figurent pas comme telles dans les dictionnaires, la majuscule est le plus souvent conservée, même si la minuscule pourrait se justifier en principe. Il est recommandé de donner, le cas échéant, la marque du pluriel à ces emplois métaphoriques :
    les Mozarts du jeu d’échecs (les enfants prodiges du jeu d’échecs)
    les Babylones modernes (les lieux de perdition modernes) »

    Donc, des Ubus rois / des rois Ubus.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2024 dans Général

    Vous avez page 25 et suivantes de cette thèse, différentes propositions d’explications.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2024 dans Question de langue

    Vous avez le choix, selon que vous optez pour la forme personnelle ou celle impersonnelle.

    Forme personnelle
    Celle qui lui reste = Une fille lui reste, ce sera celle-là.

    Forme impersonnelle
    Celle qu’il lui reste = Il lui reste une fille, ce sera celle-là.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2024 dans Question de langue

    L’accord sylleptique de l’adjectif attribut est possible uniquement avec on , nous (de modestie ou de majesté) et vous (singulier de politesse) .
    Donc, là vous êtes obligé(e) d’accorder au masculin singulier.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2024 dans Général

    Pour le x kg de tomates, le pluriel est facilement explicable : on a là un syntagme nominal composé d’un déterminant complexe (10 kg de) et d’un substantif (tomates) qui renvoie à ce qui est pesé, ici des tomates : J’ai acheté des tomates pour une quantité de 10 kg. Le pluriel ne fait pas de doute, tomate est précédé d’un article pluriel, mais comme cet article est indéfini et qu’il est précédé de la préposition de il se contracte :

    10 kg de des tomates > 10 kg de tomates.

    Pour les jus de pomme(s) et de fruit(s), les choses se corsent un peu. Cette fois on n’a plus un syntagme composé d’un déterminant et d’un substantif qui réfère, mais on a un nom composé de deux syntagmes dont seul le premier réfère, le second – qui n’est précédé d’aucun déterminant – vient préciser de quel type de jus il s’agit, il a valeur d’adjectif, si pommal existait on pourrait aussi bien avoir jus pommal. Bon, ça, c’est pour l’aspect formel. Pour ce qui est de la marque du nombre pour le deuxième syntagme, on peut tout à fait bien avoir dans les deux cas un singulier ou un pluriel. Les lexicographes ne sont pas d’accord : Larousse impose le singulier pour jus de pomme et le pluriel pour jus de fruits, l’Académie donne les deux nombres pour jus de pomme(s) et donne le singulier pour jus de fruit, l’usage flotte, la logique éclaire :

    Jus de pomme(s) est la contraction de Jus fait avec X, et on peut aussi bien dire :

    Jus fait avec de la pomme (vision massive) que Jus fait avec des pommes (vision comptable) – Cette double possibilité se retrouve avec un syntagme où l’article apparait : tarte à la fraise / tarte aux fraises.

    On a la même logique et la même possibilité avec fruit.

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2024 dans Général

    Dans la mesure où « indien » renvoie très clairement au gentilé (on joue à être / on fait comme si on était des cowboys et des Indiens), je ne vois pas comment justifier la minuscule.

    (Robert et Usito donnent la majuscule.)

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2024 dans Général

    C’est de la métrique ? Si oui, si ce groupe termine le vers, on ne compte pas le « e » final, donc oui, six syllabes, sinon si acquises est suivi d’un mot commençant par une consonne, il faut compter le « e » a-cqui-se, donc une syllabe de plus.

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2024 dans Accords

    Je ne suis pas bien sûr que une réponse qui se veut sans effort(s), sans douleur(s) veuille dire grand-chose, quoi qu’il en soit, remplacez sans par avec et vous aurez votre réponse :

    Singulier impossible
    Une voiture avec/à une roue > Une voiture sans roue.
    Une voiture avec des roues/à 4 roues  > Une voiture sans roues.

    Singulier obligatoire
    Un homme avec des courages > Un homme sans courages.
    Un homme avec du courage > Un homme sans courage.

    Choix entre les deux nombres
    Une dictée avec une faute / plusieurs fautes > Une dictée sans faute(s).
    Un couple avec un enfant / plusieurs enfants > Un couple sans enfant(s).

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2024 dans Question de langue

    En ancien français (c’est-à-dire en gros jusqu’au XIIe siècle), on faisait avec ma + voyelle, la même chose qu’avec la (ou le) +  voyelle : on élidait, ce qui si les choses étaient restées inchangées nous donnerait m’épouse (en ancien français m’espouse) et ce qui nous a laissé notamment ma mie (ma amie > m’amie > ma mie). Et puis à partir de la fin du XIIe, la forme masculine du possessif a été concurrente avec la forme élidée et a fini par éliminer cette dernière pour s’imposer au XVIe.
    Sur les raisons de cette élision, je vous livre ce passage extrait de cet article (il n’y est question que de l’élision des e, mais j’imagine – avec beaucoup de prudence parce que c’est un domaine dont j’ignore à peu près tout – que c’est extrapolable aux autres voyelles élidées) : Quelle est la nature de « l’élision » des e féminins devant voyelle ? Résulte-t-elle de la tendance, documentée depuis le XVIe siècle, à enchaîner tous les mots d’un même  groupe d’intonation ? Est-elle distincte de l’amuïssement général de ces voyelles dans la langue parlée ? Est-elle spécifique à la langue de la poésie ? Il est difficile de donner une réponse rapide.
    Quant au remplacement de la forme élidée (m’) par la forme masculine (mon), je ne saurais vous en donner la raison, mais si cela vous intéresse, et que personne ici ne peut vous la donner, il y a de grandes chances que le sieur Lévine qui intervient sur ce site puisse vous éclairer.

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