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  • Maître Demandé le 30 juin 2019 dans Accords

    Bonjour toshiro10la,

    – au singulier, l’acte est constitutif d’un crime et non de crimes
    – éviter « enumérés parmi les alinéas »
    Pour la légèreté on peut écrire
    -> est constitutif d’un crime contre l’humanité tout acte mentionné dans…
    -> sont constitutifs de crimes contre l’humanité tous les actes énumérés dans…

    Mais pour garder à la fois la notion de singulier (tout acte) et de pluriel (tous les actes énumérés pour montrer qu’il y a une liste établie), vous avez préféré utiliser la transition du singulier au pluriel par « n’importe lequel des actes énumérés ». C’est habile, et correct, mais assez inélégant.
    Il faudrait trouver un verbe qui s’applique à chaque acte tout en précisant qu’il est présent dans une énumération
    – avec chaque acte mentionné, on perd la notion de liste
    – avec les actes énumérés, on perd le fait de distinguer chacun
    Que pensez-vous du verbe lister, qui au participe passé peut s’appliquer à un acte pour dire qu’il est inclus dans une liste ?
    -> tout acte listé dans les alinéas…

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  • Maître Demandé le 30 juin 2019 dans Question de langue

    Bonjour Manuel,
    Le dictionnaire de l’Académie française en ligne écrit « le braille » et « en apposition, l’alphabet Braille ».
    Pour le morse, il écrit « le morse » puis complète « en apposition, parfois avec une majuscule ».
    Vous trouverez ce dictionnaire dans l’onglet « Académie 9ème édition » du site cnrtl.fr (jusqu’à la lettre « s », et après « s » on doit se contenter de l’onglet « 8ème édition »).

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  • Maître Demandé le 30 juin 2019 dans Question de langue

    Bonjour BBFolk,
    Est-ce la construction pronominale qui vous embête ? N’en tenez pas compte, c’est un verbe essentiellement pronominal, se rendre compte que = s’apercevoir que. Le pronom n’est pas analysable syntaxiquement.
    On peut même le faire sauter en remplaçant par comprendre que. Il n’y a rien de réfléchi là-dedans, ni aucun obstacle à poursuivre la phrase comme vous le souhaitez.
    Je me suis rendu compte que… je me suis aperçu que… sont équivalents à j’ai compris que.
    J’ai compris par moi-même, j’ai découvert par moi-même = sans qu’on m’aide. Ce n’est pas un pléonasme.
    Je me suis rendu compte par moi-même = sans qu’on m’aide. Ce n’est pas un pléonasme.
    Vos affirmations ne me suffisent pas, il faut que je me rende compte par moi-même. C’est bon.

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 30 juin 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Maître Demandé le 30 juin 2019 dans Conjugaison

    Bonjour Maria,
    Le subjonctif présent est « soit », le subjonctif imparfait est « fût », avec un châpeau.
    La concordance des temps demande « fût » dans une phrase au passé. Mais on n’applique plus guère la concordance des temps quand elle demande un subjonctif imparfait. Elle n’est plus nécessaire dans la langue actuelle, même écrite.
    Il n’y a généralement pas de nuance de sens entre « soit » et « fût », mais seulement une nuance de style : langue courante et moderne pour « soit », langue recherchée ou artificielle pour « fût ». On dit maintenant : je voulais qu’il soit beau et non je voulais qu’il fût beau, comme on dit je voulais que vous veniez et non je voulais que vous vinssiez. Voilà pour la concordance des temps.
    Au-delà de la simple concordance des temps, qui n’est plus nécessaire, il est aussi possible d’utiliser l’imparfait du subjonctif pour insister sur le doute, même parfois dans un texte au présent, et c’est bien adapté à votre « était-il possible que… ». Mais c’est certainement à réserver à certains auteurs, ça fait partie d’usages littéraires qui ont leurs conventions pour initiés. C’est pourtant sans doute cette nuance que vous percevez, pour l’avoir croisée dans des textes littéraires, mais on n’est presque jamais en situation de l’appliquer dans nos écrits.
    Pour un texte harmonieux, si on renonce à des mots comme « vinssiez » pour la concordance des temps, il faut également renoncer, hélas peut-être, à sortir un subjonctif imparfait de temps en temps, même pour insister sur le doute.

    Cette réponse a été acceptée par Marla. le 30 juin 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Maître Demandé le 29 juin 2019 dans Accords

    Bonjour Maria,
    Votre question est probablement : est-ce que le participe passé du verbe prendre s’accorde avec le cod « me » placé avant le verbe conjugué avec avoir ?
    Dans certaines constructions, le pronom est effectivement un cod.
    La colère me prend. La colère qui m’a prise.
    Mais avec l’expression « qu’est-ce qui me prend de… », le pronom est un coi.
    C’est difficile à voir à la première personne (pronom identique « me »), mais à la troisième personne au féminin, on dit plutôt « qu’est ce qui lui a pris » que « qu’est-ce qui l’a pris(e) ».
    Le pronom est donc un coi, et ne joue pas sur l’accord.

    Cette réponse a été acceptée par Marla. le 30 juin 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Maître Demandé le 29 juin 2019 dans Accords

    Bonjour Manuel,
    Le cod est extérieur, l’attribut qualifie le mot auquel il se rapporte : il est parti marin, je le voyais plus grand, il fait intelligent avec ces lunettes ; « marin » est attribut de « il », « plus grand » est attribut de « le », « intelligent » est attribut de « il ».
    Même à un temps composé avec avoir, même avec un attribut placé avant le verbe, on conjugue le verbe selon son sujet sans accorder le participe passé.
    La collection de livres que j’ai constituée (collection = cod).
    La collection que mes livres ont constitué (collection = attribut).
    Faire, comme constituer, peuvent appeler un cod ou un attribut, avec des sens différents, et donc des constructions différentes.

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  • Maître Demandé le 28 juin 2019 dans Général

    Bonjour Florence,

    Question 1.
    On peut écrire « C’est un bel hôtel, situé dans la rue P » ou « C’est le bel hôtel situé dans la rue P ». Tu vois qu’avec un article défini, il n’est normalement pas possible de mettre de virgule avant le complément, parce que c’est ce complément qui identifie l’hôtel et justifie l’article défini. Donc choisis entre « un hôtel, situé dans la rue P », « un hôtel situé dans la rue P » et « l’hôtel situé dans la rue P ». Mais évite « un homme attendait dans l’hôtel, situé dans la rue P ».
    Il y a un style littéraire qui consiste à partir du principe qu’on n’a pas à expliquer quoi que ce soit, et que le lecteur comprendra petit à petit. On commence le roman directement avec des articles définis : « L’homme sortit de l’hôtel… », et dans ce cas il est possible de mettre une virgule, en considérant que ce n’est qu’un supplément d’information : « L’homme sortit de l’hôtel, situé dans la rue P ». Mais ça ne semble pas être le cas dans ta phrase dont le sujet est « un homme ».
    Le point-virgule sépare des propositions ; or il n’y a qu’un verbe, une seule proposition, dans ta longue phrase ; le point-virgule est donc exclu.

    Question 2.
    La place du complément n’a pas d’importance.
    « Depuis », c’est du temps qui dure jusqu’au moment dont on parle, avec un imparfait, qui est le temps de la durée dans le passé. Dans ton texte, on peut écrire : « Il était assis. Il attendait depuis quelques minutes… »
    « Durant », c’est du temps fini au moment dont on parle (ou délimité dans une autre période), avec un plus-que-parfait, pour une action « accomplie » dans le passé : « Il avait attendu durant quelques minutes, puis il était parti ».

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