Le profil de joelle
Grand maître
61572
points

Questions
11

Réponses
9024

  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2025 dans Question de langue

    IL me semble que les deux sont possibles, toutefois, aucune raison d’éluder : une agence de la BNP (société) est un groupe nominal correct ; une agence BNP est sans doute correct si l’on admet BNP comme une marque, mais sans doute dans un style plus relâché.

    • 295 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2025 dans Accords

    La règle est que le pluriel se réalise quand le mot est « lexicalisé »; comme vous le dites inclus dans un dictionnaire de référence. Autrement, c’est le pluriel étranger qui s’applique.
    Il me semble que certains de vos mots acceptent en anglais un pluriel en s, cela ne choquera pas vos lecteurs français… Au passage, certains anglicismes ne se révèlent pas utiles si un mot simple et courant existe en français avec un équivalent de sens (claviers, écrans, postes de travail…).

    • 290 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2025 dans Général

    Voici ce que j’ai trouvé : Un contexte généralisant fait référence à l’ensemble des situations possibles que la phrase peut évoquer.
    Le groupe introduit par l’article défini a dans ce cas une valeur catégorielle (= l’espèce, le genre) sera visé, d’où l’emploi du terme générique.

     Le chien est un animal fidèle. 
    Le smartphone est une innovation révolutionnaire. 
     Le pain est l’aliment de base dans la société romaine.
     En France, la commune est l’unité de base.

    L’article défini apparaît en contexte particularisé : Le Premier ministre est supposé être le bras droit du président.  

    • L’article indéfini  peut prendre une valeur générale, proche du défini singulier appliqué à l’espèce :
      • Un chien ne trahit jamais son maître.
        • Pour signifier « Le chien ne trahit jamais son maître », ou « Les chiens ne trahissent jamais leur maître ».

    Un Parisien survivrait difficilement sans le café du matin.

    • 462 vues
    • 4 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2025 dans Accords

    se laisser + infinitif : se laisser mourir, se laisser tomber, se laisser faire… 

               a/ cas où il faut accorder le verbe se laisser  si le COD placé avant (en général le pronom) fait l’action de l’infinitif

                 ♦ Elle s’est laissée mourir de chagrin.

                 ♦ Ils se sont laissés tomber du haut de la falaise.

                 ♦ Elles se sont laissées aller à la colère. 

    ==>QUI fait l’action du verbe à l’infinitif. QUI meurt ? Elle-même. QUI tombe ? Eux-mêmes…

               b/ cas où il ne faut pas accorder le verbe se laisser

                 ♦ Elle s’est laissé faire par sa fille.

                 ♦ Elle s’est laissé séduire par cet énergumène.

                 ♦ Ils se sont laissé convaincre par leur patron.

                 ♦ Elles se sont laissé dire que le voyage serait annulé.

    Si à la question QUI + verbe à l’infinitif la réponse est différente du sujet de la phrase, on n’accorde pas. QUI fait ? Sa fille, pas elle. QUI séduit ? Cet énergumène, pas elle. QUI convainc ? Leur patron, pas eux. QUI dit ? On ne sait pas mais pas elles.

    • 528 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2025 dans Accords

    les études qu’il a prévu de transmettre : voilà l’accord

    Il y a une règle quand le participe passé est suivi d’un infinitif et d’une préposition. Je vous mets la règle à la suite, mais concrètement et c’est logique, on peut se poser la question :
    il a prévu quoi ? pas des études MAIS de transmettre des études==> des études, reprises par le pronom « qu' », c’est le COD de transmettre.

    Lorsqu’une préposition, à ou de, est intercalée entre le participe passé et l’infinitif, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct si ce dernier le précède et s’il se rapporte au participe passé et non à l’infinitif.

    En pratique, pour accorder, il faut pouvoir intercaler le complément d’objet direct entre le participe passé et l’infinitif.

    Ces plantes qu’on lui avait données à arroser. (on lui avait donné ces plantes à arroser)
    Ces enfants qu’on a empêchés de jouer. (on a empêché ces enfants de jouer).

    Dans votre phrase, les études qu’il a prévu de transmettre : il a prévu de transmettre ces études.==>on ne peut pas intercaler.

    Cette réponse a été acceptée par Bappp. le 22 juillet 2025 Vous avez gagné 15 points.

    • 581 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2025 dans Accords

    Suzy, le sujet est celui qui fait l’action : Il l’avait vu(e) en train de s’avancer.==> qui fait l’action de voir ? c’est bien « il », ça pourrait être « Marc », « un ami »… bref mille possibilités mais toujours dans cette logique de « qui fait l’action, ici de voir ».

    Une fois que vous avez ce satané sujet, vous posez la question Sujet + verbe QUI /QUOI ? Il avait vu qui ? réponse : l’ c’est-à-dire une chose ou une personne dont on vient de parler.

    • 479 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2025 dans Général

    « châtain » est un cas controversé : au masculin pluriel, pas de souci : des cheveux « châtains » (règle habituelle), des cheveux « châtain clair » (comme pour un vert clair). Pour le féminin, c’est plus compliqué, et tout le monde n’est pas d’accord : la forme existe (châtaine), mais elle très peu utilisée.

    • 465 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2025 dans Général

    Ma mère, que j’ai laissée vieillir sans moi. Laissée s’accorde avec le COD placé avant « que qui reprend « ma mère ». En effet, le COD fait aussi l’action du verbe à l’infinitif qui suit. 

    Règle : 
    Si le complément direct de laisser est le sujet sous-entendu du verbe à l’infinitif, laissé peut s’accorder avec ce complément.

    Ses confrères ayant plus d’expérience, Louis les a laissés diriger la recherche. « les » (mis pour confrères) est le COD de laisser et ce sont bien les confrères qui dirigent.
    Épuisée, je me suis laissée tomber sur le lit. « me » est le COD (mis pour je) et c’est bien moi qui tombe. 

    Malgré les règles énoncées ci-dessus, il est de plus en plus admis de considérer laissé comme invariable, par analogie avec le participe passé fait utilisé dans des emplois semblables. C’est d’ailleurs ce qui est préconisé selon les rectifications de l’orthographe.

    Ses confrères ayant plus d’expérience, Louise les a laissé diriger la recherche.
    Épuisée, je me suis laissé tomber sur le lit.

    • 289 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2025 dans Question de langue

    – prendre rendez-vous avec Untel pour me faire couper les cheveux : c’est correct puisqu’il n’y a pas de rupture. Prendre Rv et me faire couper ont le même sujet.
    (ce qui n’irait pas c’est : prendre rendez-vous avec Untel pour couper les cheveux : signifierait que c’est vous qui prenez RV et qui coupez les cheveux.
    – prendre rendez-vous avec Untel pour qu’il me coupe les cheveux : c’est correct aussi puisque là, vous avez deux sujets différents et bien identifiés.
    – prendre rendez-vous avec Untel pour une coupe de cheveux : c’est correct aussi.

    – prendre rendez-vous chez mon garagiste pour le contrôle technique de ma voiture : c’est correct, avec le NC il n’y a pas de rupture possible (pas besoin d’un référent sujet, on comprend que c’est le garagiste qui va faire le contrôle)
    – prendre RV pour faire le contrôle technique de ma voiture :  CE N’EST PAS CORRECT CAR faire le contrôle et prendre RV doivent avoir le même sujet, on comprend que c’est vous qui ferez le contrôle.
    – prendre… pour faire FAIRE le contrôle technique de ma voiture : correct

    Vous n’êtes pas tatillon, ces constructions ont des règles.

    (Pour finir : je dois appeler ma collègue pour l’informer (j’appelle et j’informe, on peut garder l’infinitif à informer) je dois appeler ma collègue pour qu’elle m’informe (je dois mettre une subordonnée pour faire apparaître le second sujet, une autre personne) ; je dois appeler ma collègue pour être informée (correct aussi si c’est ma collègue qui m’informe ; l’infinitif être correspond à moi, un seul sujet).

    Revenez si ce n’est pas clair.

    • 380 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2025 dans Conjugaison

    Il faut le conditionnel car il y a un passé dans la phrase principale « j’ai promis ».
    Nous avons promis que nous serions présents. Si vous changez de personne, vous l’entendez.

    • 417 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes