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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2015 dans Général

    • Esclandre public : j’accepte mais je dirais que son emploi doit rester limité.
    • Effrois : on peut penser qu’il y a eu autant d’effrois que de participants, cependant, dans la dictée on ne saurait tenir pour faux le singulier dont l’emploi est naturel.
    • les règles d’accord et de conjugaisons : j’admets mal, après accord  au singulier, conjugaisons au pluriel ; là non plus on ne saurait tenir pour faux « les règles d’accord et de conjugaison » et même « les règles d’accords ».
    Les deux choix proposés (effroi, accord et conjugaison) sont osés pour une dictée.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2015 dans Général

    Je me lance (sans filet) !
    1. Esclandre public : c’est un pléonasme condamnable dans la langue usuelle. Toutefois, on pourrait le rencontrer en littérature pour marquer l’insistance.
    2. Effroi : je ne l’ai jamais rencontré au pluriel, celui-ci  s’adapte mal à son emploi (il fut saisi d’effroi, ce hurlement jeta l’effroi, causer de l’effroi…).
    3. Les règles d’accord et de conjugaison étudiées : on peut écrire faire les accords, faire des erreurs d’accords, on peut donc accepter les règles d’accords étudiées. En revanche je pense qu’il n’y a qu’une seule conjugaison (la conjugaison), donc j’écrirais les règles de conjugaison étudiées.
    4. Si votre belle-mère… : je préfèrerais « si votre belle-mère marche sur vos brisées… ».

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2015 dans Général

    La belle phrase que cite joelle est de Victor Hugo. Forme et fond sont inséparables.
    Qu’importe un exposé d’idées intéressantes, s’il est mal conçu, mal rédigé ? Une mauvaise rédaction peut provoquer un désintérêt pour le texte ; la forme est fondamentale.
    Quant au fond, s’il est creux, la forme ne le sauvera pas.
    Forme et fond sont donc d’égale importance.

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2015 dans Question de langue

    Le Trésor de la langue française indique les deux orthographes :
    vidéoprojecteurvidéo-projecteurrétroprojecteurrétro-projecteur.
    La « réforme » de l’orthographe de 1990 généralise les soudures sauf si le « o » est placé devant « i » ou « u » pour des raisons de sonorité, dans ce cas le trait d’union est de rigueur : rétro-utérin.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2015 dans Général

    Cette répartition des emplois n’est pas aussi tranchée. On peut croire en quelque chose, croire en la vie éternelle, par exemple, et croire à quelqu’un, croire à Jésus-Christ.

    Croire à quelqu’un signifie tenir pour certaine son existence, admettre son pouvoir : Il croit aux revenants. Il ne croit ni à Dieu ni à Diable.

    Croire à quelque chose signifie être convaincu de la réalité, de l’efficacité de cette chose : Croyez à mes sentiments dévoués. Je ne crois plus à ses promesses. Croire en quelqu’un ou en quelque chose marque un abandon plus confiant que croire, croire à, une adhésion, souvent du cœur, pouvant entraîner un comportement moral ou même religieux. Je crois en Dieu, je crois en l’homme. Croyez à mon entière confiance et en ma fidèle amitié. Monsieur.

    L’Académie française donne quelques exemples parlants à l’article croire de son Dictionnaire :
    • avec une connotation religieuse (mais universelle quant à la syntaxe) : « croire à Jésus-Christ », « dans les pires épreuves, il crut en Jésus-Christ », « croire en, avec une insistance mise sur la confiance du fidèle », « croire à l’Incarnation, croire en l’Incarnation, à la vie éternelle, en la vie éternelle » ;
    • en formule de politesse : « je vous prie de croire à mes sentiments dévoués. Croyez, je vous prie, à mon amitié ».

    Dans le cas présent, il semble opportun de dire : « je vous prie de croire à l’assurance de ma considération distinguée. »

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2015 dans Question de langue

    L’Académie française apporte la réponse suivante :
    « Remercier de est la construction classique du verbe, mais il faut remarquer que remercier pour s’est répandu dans l’usage. L’hésitation entre les deux constructions répond à l’incertitude du statut grammatical du complément, perçu comme un complément d’objet ou comme un complément adverbial marquant la cause. La construction du verbe subit, de plus, l’influence des autres formules de reconnaissance comme « faire, exprimer des remerciements » qui se construisent avec pour. Il en va de même pour merci.

    On constate aujourd’hui que l’on emploie plus souvent remercier de avec un infinitif et remercier pour avec un substantif. »

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2015 dans Question de langue

    Le guano est, en effet, une matière fertilisante composéee d’excréments et de cadavres d’oiseaux marins.
    Par extension, on appelle aussi guano l’engrais fabriqué avec des débris et déchets d’origine animale., guano de poisson, de viande et, pourquoi pas… guano de crottes de chèvres.

    Cette réponse a été acceptée par Yves. le 23 mars 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 mars 2015 dans Accords

    Le participe passé d’un verbe conjugué avec avoir s’accorde avec le complément d’objet direct si celui-ci est placé avant :
    Cette fleur, je l’ai gardée longtemps (COD : l’ pour cette fleur).
    Il souhaite intégrer trois factures que j’avais exclues (COD : que pour trois factures ).

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2015 dans Accords

    Il me semble que, grammaticalement, les obstacles peut être COD de donner.
    Le Certificat Voltaire présente deux exemples assez ambigus :
    « Les robes que l’on m’a données (ou donné) à coudre sont des plus jolies. »
    « Voici les hôtes que j’ai eus (ou eu à accueillir. »
    On peut discuter longtemps (vainement) pour savoir si on lui a donné les robes ou s’il a eu les hôtes.
    Le Certificat Voltaire admet ce postulat,
    On peut donc admettre, à mon sens, que les obstacles peut être COD de donner, et que l’on puisse écrire :
    « Les  obstacles qu’on lui a donnés à vaincre.

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2015 dans Accords

    Il s’agit ici d’un participe passé qui est séparé d’un infinitif qui le suit par la préposition à.
    Ce participe  passé est invariable si le COD qui le précède se rattache au verbe à l’infinitif : c’est la somme que j’ai eu à déduire de mes impôts..
    Il est alors correct d’écrire : les obstacles qu’on lui a donné à vaincre (on lui a donné à vaincre quoi ? qu’ pour les obstacles).
    Ce participe passé peut toutefois s’accorder avec le COD qui le précède s’il le complète : voici les poèmes qu’on leur a donnés à apprendre. 
    On peut aussi ne pas accorder.
    Pour ma part, cependant en acceptant toutefois le non-accord,  j’écrirais :
    « les obstacles qu’on n lui a donnés à vaincre. » (on lui a donné quoi ? qu‘ pour les obstacles à vaincre). (on peut aussi accepter « qu’on lui a donné).

    Attention, quelquefois l’accord s’impose, quelquefois il n’est pas acceptable : 
    Ce sont là des secrets qu’elle a eus à cacher à son mari.
    • les locaux que Joséphine a eu à nettoyer.

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