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Amateur éclairé
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  • Amateur éclairé Demandé le 5 mai 2016 dans Accords

    Bonjour,

    C’est seulement quand les deux termes expriment une couleur (bleu-vert) et non chaque fois qu’une couleur est exprimée par deux termes que le trait d’union s’impose.

    Horizon n’étant pas une couleur, il faut donc écrire bleu horizon sans trait d’union.

    Cordialement.

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  • Amateur éclairé Demandé le 5 mai 2016 dans Accords

    Bonjour à tous,

    Je sais que le sujet est un peu vieux et le débat clos, mais j’aimerais toutefois y revenir, non pour contester la conclusion à laquelle vous êtes parvenus, mais pour « réhabiliter » Grevisse et Goose, dont les propos ont été mal interprétés.

    Nanou0 l’avait déjà fait remarquer, mais son commentaire étant semble-t-il passé inaperçu, je me permets d’apporter de l’eau à son moulin.

    Le chapitre du Bon Usage dont il est question classe les verbes pronominaux selon leur sens : réfléchis, réciproques, subjectifs et passifs.

    L’appartenance à une même catégorie n’implique pas une règle d’accord unique. Les auteurs l’énoncent d’ailleurs en toutes lettres pour la première catégorie, à savoir les verbes pronominaux réfléchis : « Les verbes pronominaux sont dits réfléchis quand l’être (ou chacun des êtres, au pluriel) dont il s’agit exerce une action sur lui-même. Tantôt le pronom réfléchi est objet direct : […] Ils se sont adjoints à nous. Tantôt le pronom réfléchi est objet indirect : […] Je me suis adjoint un aide. »

    Dans un souci de concision, ils ne jugent pas utile de rabâcher cette règle pour chaque nouvelle catégorie. Aussi n’en trouve-t-on pas mention dans la section traitant des verbes pronominaux réciproques. Mais il en va bien entendu de même : ils se sont parlé et ils se sont écoutés sont tous deux des verbes pronominaux réciproques, mais leurs pronoms sont respectivement COI et COD.

    C’est dans ce contexte qu’intervient le paragraphe sur les verbes se succéder et se suivre. Les auteurs leur consacrent quelques mots pour démontrer qu’ils constituent un cas particulier quant à leur sens, puisqu’ils ne marquent pleinement ni la réflexivité ni la réciprocité, comme cela a déjà été abondamment expliqué au cours de cette discussion.

    Mais à aucun moment ils n’affirment que l’accord se fait de la même manière pour les deux verbes. Ce chapitre classifie les verbes pronominaux selon leur sens, non selon la règle qui régit leur accord.

    Dans son opuscule Savoir accorder le participe passé, Maurice Grevisse dresse une liste exhaustive des verbes pronominaux dont le participe passé est invariable. Si se succéder y figure, se suivre brille quant à lui par son absence.

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  • Amateur éclairé Demandé le 5 mai 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    Les deux constructions sont correctes, les poètes optant pour l’une ou l’autre en fonction de ce que le mètre leur impose.

    Si telle est selon vous la route du bonheur,
    Laissez-moi m’affliger : j’aime mieux ma douleur.
    J’aime mieux, de mes mots parcourant l’étendue,
    A l’objet qui m’attriste accoutumer ma vue ;
    Ou plutôt j’aime mieux, plein d’un espoir flatteur,
    Me jeter dans le sein de mon consolateur.

    Jean Racine

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  • Amateur éclairé Demandé le 5 mai 2016 dans Accords

    C’est un point de grammaire qui m’a toujours posé problème.

    Il me semble que les deux sont possibles, avec une petite nuance de sens.

    Remplaçons le verbe proposer par un synonyme du troisième groupe, de sorte à ne pas être gêné par l’homophonie du participe et de l’infinitif :

    Nous voudrions voir soumettre ces propositions. Nous voudrions voir ces propositions soumises.

    Il y a un texte de Joseph Hanse qui traite de la question dans son Nouveau Dictionnaire des difficultés du français moderne (5e édition, p. 615) :

    Il y a possibilité dans se voir, comme d’ailleurs après voir, de faire suivre vu d’un participe ou d’un infinitif ; le participe n’est possible après vu que s’il est attribut du complément direct de voir (ou du pronom réfléchi complément direct dans se voir).

    Comparer : Je les ai vus mourir et Je les ai vus morts. Ils se sont vus mourir. Elle s’est vue menacée (elle s’est vue elle-même dans cet état). Elle s’est vu menacer (on la menaçait). Elle s’est vu refuser l’entrée.

    En cas d’hésitation, on remplacera le verbe en –er par un verbe d’une autre conjugaison : Elle s’est vu battre. Elle s’est vue contrainte d’accepter. Elle s’est vu contraindre à accepter. Elle s’est vu interdire l’entrée. Elle s’est vu refuser ce droit. Elle s’est vue interdite de séjour.

    On y trouve également cet exemple intéressant pour le verbe sentir (p. 525) :

    Ils se sont senti bouleverser par cette nouvelle évoque l’action de bouleverser. Plus souvent : Ils se sont sentis bouleversés par cette nouvelle, ils ont senti qu’ils étaient bouleversés.

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  • Amateur éclairé Demandé le 5 mai 2016 dans Général

    Bonsoir,

    « Mais si le mot gouvernement est suivi du nom d’un pays ou d’un territoire, il est considéré comme une dénomination officielle et prend une majuscule : Le Gouvernement français. »

    Pourriez-vous citer une source pour cette affirmation ? Je n’en ai trouvé aucune mention dans la petite dizaine d’ouvrages que je viens de consulter.

    Quoi qu’il en soit, l’usage unanime des grands journaux français et des sites gouvernementaux est de laisser la minuscule à « gouvernement français ».

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  • Amateur éclairé Demandé le 4 mai 2016 dans Général

    Bonsoir,

    Oui, il y a des verbes pronominaux dont le pronom réfléchi est analysable et d’autres dans lesquels il ne l’est pas. Mais ce n’est pas de cela qu’il est question ici,

    L’intervenant précédent a simplement évoqué le fait que le verbe « se sentir » est accidentellement (ou occasionnellement) pronominal (= pouvant également être employé à des formes non pronominales), par opposition aux verbes essentiellement pronominaux (= n’existant qu’à la forme pronominale). Il existe des verbes occasionnellement pronominaux qui sont subjectifs, d’autres qui sont réciproques ou réfléchis.

    Oui, les verbes pronominaux subjectifs (et non « subjectivement pronominaux », terminologie inconnue des grammairiens et qui constitue un non-sens) se répartissent en occasionnellement pronominaux et essentiellement pronominaux, mais cela ne signifie pas pour autant que tout verbe occasionnellement pronominal est forcément subjectif.

    Le verbe ‘se sentir » est à la fois accidentellement pronominal et réfléchi, l’un n’excluant pas l’autre.

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  • Amateur éclairé Demandé le 4 mai 2016 dans Général

    Philippe64, êtes-vous sûr de ne pas confondre les verbes occasionnellement pronominaux et les verbes essentiellement pronominaux ?

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