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Il faudrait peut-être conjuguer le verbe correctement : « Si tu as besoin, ma porte t’est grande ouverte. »
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Pour expliciter l’accord avec le sujet : se passer (de) est un verbe essentiellement pronominal (dit aussi autonome) dans lequel le pronom ne s’analyse pas et n’a pas de fonction grammaticale (ni COD ni COI). Il fait partie intégrante du verbe pour ce sens-là. Les formes non spécifiquement pronominales ont un tout autre sens et sont transitives (passer la soupe, le temps, la frontière, etc.).
Ils se sont passé un bon film .
Ils se sont passés de publicité.- 555 vues
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Indépendamment de la question de l’accord, on pourra s’intéresser à l’origine du mot, la référence TLF datant un peu.
Avant 1878, on trouve donc pléthore d’utilisations, essentiellement dans le domaine théâtral du Second Empire, et dans celui du vaudeville en particulier. Nul doute que mélo (forme abrégée de mélodrame) a dû jouer un rôle.
Le sens que nous connaissons aujourd’hui dérive du genre dont on trouve une illustration typique dans cette pièce de 1852 ou celle-ci de 1859. Un ouvrage technique de 1851 donne le mot comme variante normande d’autres régionalismes de la même source, mêler.- 1058 vues
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Il existe en Provence une tradition de bénédiction des chevaux mais le baptême de poneys reste un mystère pour moi.
Je présume qu’il s’agit plutôt de la forme commerciale un peu trop elliptique de « baptême à dos de poney », formule un peu plus claire bien que déjà abusive dans l’esprit. À quand les mariages canards (boiteux?) et les enterrements chevaux (avec un corbillard tiré par quatre canassons) ?
Autrement dit, il faut éviter de supprimer inutilement les prépositions et de coller sauvagement des noms les uns aux autres. L’accord apparait alors comme par miracle.- 417 vues
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Le que est ici une conjonction de subordination, la principale étant sous-entendue pour exprimer le souhait ou une forme d’impératif (qui n’existe pas en français à la 3e personne) : Qu’il vienne = je veux (je souhaite, j’ordonne) qu’il vienne.
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Il fut un temps, assez lointain, où l’emploi de l’imparfait du subjonctif était naturel, en particulier à l’écrit et encore plus en littérature. C’est la forme qui conviendrait en théorie dans vos exemples avec une proposition principale au passé :
— … avant que le poids conjugué de leurs fardeaux respectifs (ne) les écrasât l’un comme l’autre.
— … avant qu’un sommeil noir (ne) les enserrât dans leur lit de Procuste.
Cela étant, le discrédit dans lequel on l’a jeté a favorisé l’emploi du subjonctif présent comme substitut, emploi désormais courant .
Vous devez donc faire un choix de nature essentiellement stylistique.- 394 vues
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Méli-mélo (selon la forme courante) est un mot composé plaisant dans lequel les règles d’accord habituelles n’ont pas beaucoup de sens.
La forme d’usage du pluriel semble alors être mélis-mélos mais vous pouvez opter pour la forme soudée désormais préconisée par l’Académie (des mélimélos).
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— Je vous ai dit que je n’oubliais pas les démarches à effectuer et que je m’en occupais : l’affaire est en cours, je n’oublie pas et je m’en occupe déjà.
— Je vous ai dit que je n’oublierai pas les démarches à effectuer et que je m’en occuperai : l’affaire est en cours, je n’oublierai pas et je m’en occuperai à l’avenir.
— Je vous ai dit que je n’oublierais pas les démarches à effectuer et que je m’en occuperais : si l’affaire se fait (conditionnel), etc.- 579 vues
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C’est le sigle qui est une abréviation normée d’une appellation et pas l’appellation qu’on déduit d’un sigle.
Vous écririez normalement « une commission paritaire des publications et agences de presse » sans aucune majuscule. Le fait d’utiliser des capitales avec point abréviatif pour chaque lettre initiale (C. P. P. A. P.) est une convention sans rapport avec la graphie de la forme développée d’origine qui peut contenir ou non des noms propres, des majuscules de raison sociale, etc.
Par souci de clarté et de respect du lecteur, on donne en général la forme développée d’abord et la forme siglée à la suite, entre parenthèses, si elle doit être réutilisée ailleurs dans le texte.- 964 vues
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@karine Aubry (question du 11 octobre 2024) : Comme vous avez pu le découvrir avec les réponses à votre question initiale, adjectif et adverbe ont souvent un rapport étroit au point que l’adjectif est utilisé sous la même forme lorsque l’adverbe ne s’est pas développé dans l’usage.
« Elle se tient droit(e) », « la voiture roule droit » montrent l’ambigüité de cet emploi. On pourrait utiliser droitement pour marquer la différence, mais l’usage ne le fait pas.
L’exemple de Vallès est donc de cet ordre : comme il n’existe pas d’adverbe pour dire « de manière rouge », c’est l’adjectif d’origine qui en tient lieu.
L’accord ne fait que suivre le sens, l’adjectif restant invariable en position adverbiale. Cela fait figure de difficulté de nos jours mais était monnaie courante auparavant.- 1279 vues
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