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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    Bonsoir,

    Construction qui déroge à la syntaxe habituelle, mais que l’on rencontre dans la langue parlée ou dans des tournures affectées :
    « La salle de bain, vous avez trouvé ? » « La pièce, je n’ai pas aimé. » « Les épreuves, tu as surmonté. »
    Dans la mesure où il n’y a pas de reprise pronominale d’un cod dans le deuxième segment, il n’y a pas d’accord du participe passé.

    S’il y avait reprise pronominale, il faudrait accorder :
    « La salle de bain, vous l’avez trouvée ? » « La pièce, je ne l’ai pas aimée. » « Les épreuves, tu les as surmontées. »

    Attention pas d’accord avec le pronom en :
    « Des épreuves, tu en as surmonté.« 

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Bonsoir,
    Au présent de l’indicatif, on écrit vous voyez (sans i )  en associant le radical voy- et la terminaison -ez : « Imaginez cette scène : vous êtes dans le train et vous voyez le paysage défiler par la fenêtre. »

    La terminaison en  -iez est la marque de l’imparfait de l’indicatif, et aussi du subjonctif présent. Si on associe cette terminaison -iez au radical voy-, cela donne très logiquement voyiez, qui permet de distinguer ces temps à l’écrit mais pas à l’oral.
    imparfait de l’indicatif : « Quand vous étiez enfants, vous voyiez souvent passer les marchands ambulants. »
    subjonctif présent : « Il faut que vous voyiez cela, c’est très surprenant. »

    La même règle de construction s’applique à d’autres verbes avec un radical finissant par y : « Autrefois, vous vous asseyiez n’importe où. » « Il est impossible que nous vous croyions.« 

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Question de langue

    Bonjour,

    Le pronom dont est ici incontournable, car il sert à relier un complément au mot envie, lequel se construit avec la préposition de : J’ai envie de cette chose > Cette chose dont j’ai envie. En revanche, le verbe décider peut être transitif ou intransitif : décider cela ou décider de cela. Vous pouvez  donc écrire : Je déciderai ce dont j’ai réellement envie. mais aussi : Je déciderai de ce dont j’ai réellement envie. même si cette deuxième formulation s’avère inutilement plus lourde. La forme intransitive peut apporter une petite nuance de sens : décider de = arbitrer, mais les habitudes d’expression des uns ou des autres sont souvent plus puissantes que la nuance.

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  • Grand maître Demandé 5 jours auparavant dans Accords

    Bonjour,

    Le participe passé du verbe faire lorsqu’il est suivi d’un infinitif est toujours invariable. Le verbe faire est ici un semi-auxiliaire « factitif » : un acteur (je) agit sur un autre acteur (la règle) pour que l’action soit réalisée, c’est le principe du « faire faire ».  Le groupe nominal « la règle » peutt être interprété comme le sujet du verbe évoluer (J’ai fait que la règle évolue.) et non comme son COD.
    Dans l’absolu, les deux fonctions sont possibles :  Je fais manger les enfants = Je fais en sorte que les  enfants mangent ou Je fais en sorte que les enfants soient mangés (par l’ogre) . Ici l’intransitivité du verbe évoluer ne laisse qu’une seule possibilité car *On n’évolue pas une règle !

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  • Grand maître Demandé le 18 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    s’il s’agit de caractériser un pelage associant deux couleurs, la règle pour l’association qui devient ainsi un « qualificatif unifié » est l’invariabilité et il n’y a alors aucune difficulté à parler d’une chatte blanc et roux, mais rien ne pourra jamais interdire d’affirmer que cette chatte est blanche (car c’est vrai au moins en partie) et rousse (pour l’autre partie) : elle est blanche et rousse car elle est à la fois blanche et rousse, tout comme l’on peut dire d’une personne franco-espagnole, qu’elle est française et espagnole.

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  • Bonjour,
    les exemples littéraires fournis par l’Académie française ou le CNRTL attestent d’un usage de l’indicatif ou du conditionnel lorsque la certitude est quasiment atteinte, du subjonctif lorsque l’incertitude domine. Pour autant, dans ces matières incertaines, la frontière est floue. Il apparaît par exemple incohérent de faire suivre à la fois de l’indicatif et du subjonctif. Ne panachez pas et choisissez alors entre :  Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en ayez croisé dans la rue et que vous désiriez un jour en adopter un.  et Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en avez croisé dans la rue et que vous désirerez un jour en adopter un. Personnellement, je privilégierais ici le subjonctif car à titre ainsi rétrospectif cela reste la formulation d’une hypothèse.

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  • Grand maître Demandé le 16 mars 2025 dans Accords

    Bonsoir,

    Il est plus courant de considérer que ce sont les livres qui sont imprimés : J’ai une certaine quantité [de livres que l’éditeur m’avait imprimés], mais il est toujours possible de rapporter le participe passé au noyau du groupe :  J’ai une certaine quantité de livres que l’éditeur m’avait livrée.

    Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 16 mars 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    En effet, votre emploi de la conjonction sinon est erroné. Après une formulation négative, sinon sert à énoncer des exceptions : L’hiver n’annonçait pas la fin, sinon la fin des légumes frais. Dans vos exemples, vous introduisez des oppositions pour lesquelles la conjonction mais suffit : Il rencontre des femmes, pas pour le sexe, mais pour un peu d’amour.

    Après une formulation affirmative, mais cet usage devient moins courant, vous pourriez en revanche utiliser sinon pour introduire une éventualité irréalisée ou incomplètement réalisable : L’hiver annonçait une existence plus paisible, sinon une nouvelle vie. = L’hiver annonçait une existence plus paisible, à défaut d’une nouvelle vie.

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Les termes demain, hier, ici, voici, etc. sont appelés des déictiques et n’ont de sens que par rapport à la position spatio-temporelle  de l’énonciateur ; ils appartiennent à une verbalisation de type discours. Viendras-tu demain ? On m’a dit que tu viendrais me voir demain. Peu importe que le discours soit direct ou indirect, le temps de demain est bien celui du jour qui suit le moment où le locuteur (m’), lui-même impliqué dans l’affaire,  fait cet énoncé. On peut trouver le lendemain dans un discours , il ne se rapporte alors plus à l’énonciateur mais à une autre personne : On m’a dit que tu viendrais me voir le lendemain (de ton arrivée).

    On ne rencontre jamais de déictiques dans un récit,  car l’énonciateur n’y est pas impliqué : On disait qu’il viendrait le voir le lendemain (de son arrivée).

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2025 dans Général

    Bonjour,
    L’usage est courant que l’objet commun géographique s’écrive avec une minuscule et que son complément identificateur propre prenne la majuscule. Dans le flux d’un récit, on traversera l’océan Atlantique et on quittera la rue des Tulipes. Pour les voiries et les mers, c’est assez bien appliqué. L’encyclopédie Wikipédia a choisi d’appliquer cette règle de manière systématique et vous y trouverez donc le mont Blanc et le mont Saint-Michel  . Pourtant, la plupart des chartes toponymiques ne prônent pas cet usage, celle de l’IGN considère l’ensemble des substantifs et qualificatifs comme propres : le Boulevard Saint-Michel, la Montagne Noire, le Massif Central alors qu’un site comme Géoconfluences conseille de réserver la majuscule au premier substantif constitutif du nom : le Massif central , la Montagne noire sauf pour les toponymes indissociables souvent agrégés par un trait d’union : le Mont-Blanc, le Mont-Saint-Michel. Dans tous les cas tenez vous à une règle constante tout au long de votre texte.

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