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Rien à voir ni avec l’accord de proximité, ni avec la règle du masculin qui l’emporte, il y a simplement que la première énonciation n’anticipe pas l’énumération, laquelle est ensuite déclinée en faisant l’ellipse du verbe. On aurait pu avoir une série de termes au singulier et que le premier verbe reste au singulier : puis est venue l’indélicatesse, puis la bassesse, puis le crime, le faux
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Dans les formulations ainsi introduites par un participe passé, celui-ci reste généralement invariable. Cependant, on tolère l’accord pourvu qu’il ait du sens. Or ici ce ne sont pas les parasols qui sont finis, mais la période où ils décorent plages et jardins. L’ellipse est telle que tout accord est impossible, et c’est donc fini tout court.
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Bonjour,
Le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir (ici sous la forme auraient) est invariable, sauf lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe (ici ce cod est le pronom relatif qu’ ayant pour antécédent la femme puissante : les sorcières auraient incarné la femme puissante. > la femme puissante qu’auraient incarnée les sorcières).Les féministes valorisent la femme puissante qu’auraient incarnée, en leur temps, les sorcières de l’époque moderne.
(ma réponse est purement grammaticale, car j’ai du mal à comprendre le sens, l’intention et la généralisation du propos.)
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Bonjour,
Impossible de répondre de manière absolue à votre interrogation avec un extrait si court arraché à l’écrin du récit.
Dans un narratif au passé, vous pouvez insérer des éléments de dialogue, voire de dialogue intérieur, qui sont la citation d’un certain présent. Les guillemets sont alors obligatoires et vous pouvez répondre à une recommandation (il faudrait que…) aussi bien par un conditionnel (éventualité) que par un futur (réalité).
Vous pouvez aussi intégrer dans un narratif au passé des réflexions intérieures, en général sans guillemets, qui restent dans dans le système du passé. Dans ce cas, vous devez utiliser le conditionnel qui peut aussi bien servir à exprimer une pure éventualité, qu’un futur du passé et si vous voulez différencier ces deux valeurs, il faudra renforcer la formulation par d’autres moyens de langage. Soyez surtout cohérent sur la longueur du texte.Si votre texte est ponctué de réflexions dans le système du passé, ne basculez pas dans un autre mode (et inversement ).
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Ah ah. Bien joué. Les deux, évidemment.
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Aucune de ces propositions n’est possible. Ni le passé simple, ni le passé antérieur, ni les temps du subjonctif, ni le conditionnel ne sont compatibles avec un si de condition. Il faut dire : S’il avait ouvert sa cuisine.
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Bonjour,
Le genre grammatical n’est pas un marqueur génital et les raisons pour lesquelles un mot est féminin ou masculin sont plus à trouver dans l’histoire des langues que dans l’histoire des sexes. Le genre féminin permet néanmoins de marquer l’incarnation par une femme, alors que l’incarnation par un homme ne peut être marquée que par contraste. Ainsi tous les concurrents sont sur la ligne de départ ne dit rien du nombre de femmes ou d’hommes, alors que toutes les concurrentes… nous révèle que cette course est réservée aux femmes. Vous pouvez donc parfaitement écrire : Cette jeune écrivaine est déjà un auteur à succès, ce qui implicitement indique que le talent littéraire est indépendant des gonades. Elles sont d’ailleurs nombreuses à revendiquer cette égalité, par exemple le prix Nobel Nadine Gordimer qui rejetait toute catégorisation littéraire en tant que femme. Chacun peut cependant vouloir souligner l’incarnation et vous pouvez le faire, à l’instar des anglophones, en ajoutant le mot femme : une femme auteur (a female writer), ou simplement en français en utilisant un article féminin comme le pratiquait ma professeur de lettres. Mais pourquoi utiliser ces artifices, s’il est possible de décliner le nom au féminin. S’agissant des noms de métiers, à juste titre, la tendance est à la généralisation car il serait discriminant que certains métiers puissent être déclinés et pas d’autres. On dira donc une autrice, comme on dit une institutrice, ou éventuellement une auteure, bien que cette construction soit peu orthodoxe. Evitez auteuse car les terminaisons en eur ne se déclinent en euse que pour les noms dérivés de verbes : chercher > chercheur >chercheuse. Enfin, Monica Belucci n’est pas un bel acteur, car ce métier est toujours incarné et on se demande toujours quand sera nommée la première femme curé.- 223 vues
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Bonjour,
Je vous verrai aux dates suivantes : 31/03, 30/04 et 31//05
ou
Je vous verrai le 31/03, le 30/04 et le 31/05.Préférez réserver la mise en commun de l’article aux dates consécutives : Je vous verrai au cours du congrès des 30 et 31 mars.
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Bonsoir,
Pour une fois, c’est le pluriel qui prévaut. Contrairement au javelot, la tomate n’est pas une discipline sportive (un lanceur de javelot). Ce n’est pas non plus le nom d’une substance considérée dans son indénombrabilité, à moins qu’elle soit en purée (un lanceur de purée). L’activité ne donne lieu à aucune sorte de vulnérabilité sociale ou de protection juridique, même s’il est urgent d’alerter sur l’insipidité de certaines variétés (un lanceur d’alerte). En fait, un lanceur digne de ce nom ne saurait jamais se contenter d’une seule tomate à projeter, il sera donc un lanceur de tomates !- 128 vues
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