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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    La construction « Il culpabilisait … » est incorrecte quoiqu’on l’entende souvent, car culpabiliser signifier « faire ressentir la culpabilité » ; il faut plutôt dire : « Il se culpabilisait d’avoir menti. » Si vous souhaitez employer un substantif au lieu d’un verbe, il vaut mieux utiliser une locution explicite : « Il se culpabilisait à cause de ses mensonges »

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Celui dont on voudrait qu’il ne soit pas là est le plus souvent qualifié d’indésirable, mais si l’on veut insister sur l’absence d’intention, non désiré est bien plus usuel qu’indésiré (ngram indésiré / non désiré)

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,
    La particule nobiliaire demeure avant tout une préposition introduisant le nom d’un fief en complément. De ce fait, elle ne prend pas la majuscule et agit comme une simple préposition : la maison de Noailles, la famille de Maravelle. Et lorsqu’on cite directement les gens, pas de particule : la Pompadour !

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    On peut aisément imaginer une porte vitrée ou une fenêtre  à croisillons :  si la visiteuse frappe sur un seul carreau ou si l’on considère le type d’action, on pourra  en effet écrire  carreau au singulier (frapper le carreau, frapper au carreau) ; si elle frappe sur plusieurs carreaux ou si l’on considère la partie vitrée de l’huisserie comme « les carreaux », alors on peut passer au pluriel (frapper les carreaux, frapper aux carreaux). C’est vous qui choisissez !

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    L’adverbe tant introduit ici une cause, une justification dont l’intensité est le facteur déclenchant. La proposition ainsi introduite dépend de la principale et ne peut être isolée sans qu’elle devienne incorrecte et perde en signification. Il est donc parfaitement logique de l’analyser comme une subordonnée.

    Ce qui peut alors paraître illogique, c’est que le mot car soit, lui, rangé parmi les conjonctions de coordination. En effet, la phrase « Car il avait mal à la tête. » ne semble pas susceptible d’autonomie. Cependant, si vous vous contentez de juxtaposer les deux propositions :  « Pierre n’a pas quitté sa cabine. Il avait mal à la tête.« , le sens causal de la deuxième est parfaitement compréhensible et l’introduction de la conjonction car pour les relier ne fait qu’en confirmer le sens sans ajouter d’information. En revanche la notion d’intensité comme facteur déclenchant est obtenue au moyen de l’adverbe tant en créant une relation de dépendance .

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Dans ce type de phrase où le conditionnel exprime la supposition, le désir, la concordance des temps associe le conditionnel présent à l’indicatif présent (système au présent):
    Il aimerait observer son visage, mais ne trouve ni téléphone ni miroir.
    ou alors le conditionnel passé au passé simple (système au passé) :
    Il aurait aimé observer son visage, mais ne trouva ni téléphone ni miroir.

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Oui le verbe paraître, verbe d’état comme être, sembler, peut admettre comme attribut un substantif : Il paraît un bon candidat. Ces enfants paraissent de doux agneaux. etc.

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Voilà un système classique hypothèse > conséquence.  Si l’hypothèse est exprimée au présent (jugez-moi), alors la conséquence s’exprime au futur (je ne  vous en tiendrai pas rigueur), parfois au présent (systèmes formels comme notamment en mathématiques), mais pas au conditionnel.

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Accords

    Bonsoir,

    Construction qui déroge à la syntaxe habituelle, mais que l’on rencontre dans la langue parlée ou dans des tournures affectées :
    « La salle de bain, vous avez trouvé ? » « La pièce, je n’ai pas aimé. » « Les épreuves, tu as surmonté. »
    Dans la mesure où il n’y a pas de reprise pronominale d’un cod dans le deuxième segment, il n’y a pas d’accord du participe passé.

    S’il y avait reprise pronominale, il faudrait accorder :
    « La salle de bain, vous l’avez trouvée ? » « La pièce, je ne l’ai pas aimée. » « Les épreuves, tu les as surmontées. »

    Attention pas d’accord avec le pronom en :
    « Des épreuves, tu en as surmonté.« 

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Général

    Bonsoir,
    Au présent de l’indicatif, on écrit vous voyez (sans i )  en associant le radical voy- et la terminaison -ez : « Imaginez cette scène : vous êtes dans le train et vous voyez le paysage défiler par la fenêtre. »

    La terminaison en  -iez est la marque de l’imparfait de l’indicatif, et aussi du subjonctif présent. Si on associe cette terminaison -iez au radical voy-, cela donne très logiquement voyiez, qui permet de distinguer ces temps à l’écrit mais pas à l’oral.
    imparfait de l’indicatif : « Quand vous étiez enfants, vous voyiez souvent passer les marchands ambulants. »
    subjonctif présent : « Il faut que vous voyiez cela, c’est très surprenant. »

    La même règle de construction s’applique à d’autres verbes avec un radical finissant par y : « Autrefois, vous vous asseyiez n’importe où. » « Il est impossible que nous vous croyions.« 

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