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  • Débutant Demandé le 5 novembre 2019 dans Question de langue

    Dans la partie « emploi intransitif » d’une définition trouvée dans quelque livre que ce soit, on ne trouve que des emplois intransitifs, et c’est bien normal.
    Dans les définitions du TLFi, après l’emploi intransitif I, on trouve cependant les 6 alinéas suivants sur l’emploi transitif : IIA1 expulser, IIA2 extraire, IIA3a extraire, IIA3b tirer, IIA3c mettre dehors, IIB produire. Voir https://www.cnrtl.fr/definition/sortir
    Il est absurde de dire que tel dictionnaire considère que tel verbe est intransitif. S’il se confirme que le dictionnaire de l’Académie française ignore tous ces emplois transitifs, alors retiens surtout que tu ne dois jamais te fier à ce dictionnaire quand il est question de grammaire.
    Quand on demande à un élève de sortir, il est exact qu’on le fait sortir, mais ce n’est pas en vertu de la définition de l’Académie française, qui de plus préjugerait qu’on ne doit pas utiliser les tournures familières (à quoi bon alors les mentionner si leur usage est proscrit et que ce dictionnaire est prescriptif ?), mais de l’usage habituel de ce verbe. On sort le chien, en l’accompagnant, on fait sortir le chien, en l’expulsant, on sort un lapin du chapeau, on fait sortir un lapin du terrier… Toutes ces nuances sont sans doute listées quelque part, mais certainement pas dans le dictionnaire de l’Académie française. C’est bien l’usage des mots qui importe et en aucun cas il ne faut aller chercher dans le dictionnaire de l’Académie française le moindre indice sur la tournure à utiliser dans tel ou tel cas. Ce n’est qu’un dictionnaire, qui s’attache au sens des mots et à leur orthographe, et il n’a pas vocation à prescrire leur emploi dans des constructions grammaticales variées. Aucun des 40 académiciens n’est d’ailleurs grammairien.

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  • Débutant Demandé le 5 novembre 2019 dans Accords

    Le sujet de « être » n’est pas « la personne », mais un sujet non exprimé. Probablement ce sujet est-il perceptible dans la phrase précédente ou dans le contexte, ou dans ton idée.
    Ils font vérifier deux fois à la même personne afin d’être certains que…
    On préfère que ce soit vérifié deux fois par la même personne afin d’être certain que…
    Ta phrase isolée est peut-être elliptique, peut-être mal construite, peut-être comporte-elle une syllepse (rattrapage d’un accord selon le sens plutôt qu’avec la syntaxe)… c’est une autre question. Mais le sujet de « être certain » et « s’être trompé » n’est pas « la personne »,  « la personne » n’est qu’un complément d’agent de « vérifier » et n’est en aucun cas le sujet des verbes qui suivent.
    Si tu veux accorder selon un « on » caché (l’auteur de l’instruction), fais-le, et conserve donc le masculin singulier.
    Si l’auteur de l’instruction est la directrice de l’atelier, tu peux accorder au féminin.
    Si les auteurs de l’instruction sont les chefs d’atelier, tu peux accorder au masculin pluriel.
    Mais il est absurdement absurde d’accorder avec le complément d’agent d’un verbe qui passait par hasard au détour de la phrase.

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  • Débutant Demandé le 5 novembre 2019 dans Accords

    Pour la question 1, Tara semble dire que « pas tant… mais surtout » est valide. Tandis que Prince semble dire qu’il faut préférer « pas tant… que ». Ai-je bien compris vos réponses ? Si les deux étaient possibles, y aurait-il une différence grammaticale ? Pourrais-je avoir un troisième avis ?

    Pour la question 2, Tara semble dire qu’on peut, par tolérance et pour éviter la lourdeur, utiliser « ce n’est que » au singulier plutôt que « ce ne sont que », suggérant ainsi que la logique voudrait le pluriel. Tandis que Prince ne propose que le singulier. Ai-je bien compris vos réponses ? Pouvez-vous proposer une réponse commune ? Théoriquement, dans le sens « c’est ceci qu’ils vantent et non cela », si « ceci » est au pluriel, faudrait-il conjuguer le verbe être au pluriel : « ce sont des brebis et non des boucs que j’élève » ? Êtes-vous certains que « c’est… que », ou « ce sont… que », porte sur « brebis » et non sur « j’élève » ?

    Pour la question 3, Tara et Prince sont d’accord sur le fait qu’il faut accorder le participe passé : « ce n’est pas tant les techniques qu’ils ont vantées… » L’absence d’explication m’amène à modifier la phrase pour vous faire toucher ma difficulté. Je déplace le second terme de l’alternative avant le verbe : « ce n’est pas tant les techniques que les résultats qu’ils ont vanté(e)(s)… » Où est le cod ? les techniques ? les résultats ? La phrase ne me semble tellement pas privilégier tel ou tel cod, que dans mon esprit le cod est l’alternative. Pourriez-vous repréciser vos réponses à cette troisième question ?

    Il n’y a plus d’urgence, pour le texte sans importance que j’ai mis sur Facebook, j’ai choisi la proposition de Prince, mais avec beaucoup de réticence.

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  • Débutant Demandé le 9 octobre 2019 dans Accords

    Les objets considérés concrètement, s’ils sont plus d’un, même si c’est un par personne, demandent le pluriel.
    mon jardin est plus grand que le jardin de mes parents (ou que celui)
    mon dentier est plus solide que les dentiers de mes parents (ou que ceux)
    On peut utiliser le singulier, mais il faut pour cela d’autres arguments : abstraction, catégorisation…
    le jardin des ruraux est plus grand que le jardin des citadins (ou que celui)
    la couronne moderne est plus verte que la couronne des anciens (ou que celle)

    Cette réponse a été acceptée par Deleau. le 10 octobre 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 5 octobre 2019 dans Conjugaison

    Le futur dans le passé s’exprime avec le conditionnel présent.
    Je savais qu’il viendrait, et non Je savais qu’il viendra.

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