• Littéraire. Isoler du reste des hommes : Les deuils l’avaient reclus à la campagne

Spontanément, j’aurais dit : nous nous sommes reclus.
Ce qui me gêne, c’est plutôt « dans la montagne »==> à la montagne, dans un chalet un gîte ou autre à la montagne,

Pour ma part, je pense que dans la montagne fait mieux apparaître cette notion d’enfermement qu’on retrouve dans reclus.

Bonjour,

Le grand Robert de la langue française. Tome 8. Payant.
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« Reclure v. tr. et pron.

1. Renfermer dans une clôture étroite et rigoureuse. Isoler. Reclure un moine.  Se reclure dans une cellule (Académie).
(…)et reclure plus étroitement  les insensés (…)  [pluriel]

2. Isoler du monde. – 1664. Se reclure.
Par extension. Isoler, couper du reste du monde. Il est reclus chez lui par le mauvais temps.
 Pron. Elle s’est recluse dans sa chambre.

Dict. de l’Acad. fr :

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« Par extension. Isoler, couper du reste du monde. Il est reclus chez lui par le mauvais temps. Pron. Elle s’est recluse dans sa chambre. »

Conclusion : Le pluriel est possible. Verbe pronominal : dans.

PS  Je n’ai recopié que ce qui est utile.

Il n’y a pas de raison de refuser « dans » la montagne.
Voici une série d’exemples (Reverso) :

Tara, je suis pour « dans » moi aussi, mais je le prouve ; toi, tu mets des mots à la place !

Si vous demandez à un enfant de dessiner un homme enfermé (reclus) dans sa chambre ou dans une cellule, il saura quoi faire. L’espace est clair, délimité.
Si vous lui demandez de dessiner un homme reclus (enfermé) dans la montagne, j’ai peur du résultat.
Ce n’est pas la même chose.

Dans un lieu = à l’intérieur d’un lieu.
Dans la montagne = dans une grotte = ils ont creusé à l’intérieur de la montagne…
Il serait donc plus juste de dire qu’il habite dans un chalet à la montagne.
Mais si on délaisse un peu la grammaire pure et que l’on se tourne vers la stylistique alors on peut écrire
Ils se promènent dans la montagne (= sur un chemin de montagne).
Je crois que c’est une synecdoque (ou une métonymie).