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Bonjour ou bonsoir,
Je pars du principe que vous parlez d’une femme (donc de quelqu’un).
Lors de l’emploi d’un superlatif, dans ce cas-ci « la plus », on emploie en général le subjonctif. Mais est-ce que pour autant l’emploi de l’indicatif est faux ? Non. On peut user des deux mais le sens sera légèrement altéré. Si vous usez de l’indicatif, vous énoncez un fait absolu : « Cette femme est la plus belle que vous nous avez montrée » signifie qu’objectivement, parmi toutes les autres femmes qui ont été montrées, c’est elle qui est la plus belle à cet instant t : c’est un fait absolu et total.
Le subjonctif apporte une nuance de ressentiment. Si vous dites « Cette femme est la plus belle que vous nous ayez montrée » : vous insistez sur le côté du ressenti, du sentiment « Woaw qu’elle est belle ! »
En général, on opte pour le subjonctif, mais l’indicatif ne serait pas fautif.
L’indicatif vient happer tout ressenti, ce qui renvoie à une vision assez froide pour évoquer la beauté quelqu’un.Si la plus belle est un objet inanimé, du genre une voiture et qu’il y a des critères spécifiques, l’indicatif serait peut-être préférable : tout dépend du contexte.
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Bonjour ou bonsoir,
Le « de » est facultatif : vous pouvez le mettre ou non.
https://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=11461
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Bonjour ou bonsoir,
Qu’importe le sens, l’accord se fait toujours avec le sujet.
Elles sont déjà venues à bout de leurs adversaires.
Tout comme on dira : « Elles viennent à bout de leurs adversaires »- 709 vues
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Bonjour ou bonsoir,
s’être déniché est un verbe pronominal : accord avec le C.O.D si ce dernier est placé avant.
Le pronom relatif « que » ayant pour antécédent « les acolytes » joue le rôle de C.O.D.
Si les acolytes ne comportent que des femmes alors on aura « dénichées » ; si un ou plusieurs hommes font partie des acolytes, on aura « dénichés ».
Dans tous les cas le pluriel est requis.Le second « vous » est un pronom réfléchi COI ici.
Vous vous êtes déniché quoi ? Des acolytes. A qui ? A vous.
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Bonjour ou bonsoir,
Se souvenir que peut être à l’indicatif ou au subjonctif… mais seulement sous sa forme négative qui peut traduire le doute ou l’interrogation (d’où l’emploi du subjonctif dans ce cas-ci). Sans négation, ce sera toujours l’indicatif.
Je ne me souviens pas que tu m’en aies parlé / Je ne me souvenais pas que tu m’en eusses parlé- 395 vues
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Bonjour ou bonsoir,
Avec « fait » + V.inf -> on accorde jamais.
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Bonjour ou bonsoir,
Dans votre phrase : « Quels que soient tes motifs […] » le sujet est « tes motifs » et « Quels » est un adjectif indéfini attribut du sujet –> Tes motifs sont lesquels ? (pronom interrogatif attribut dans cette formulation)
Il faut reformuler la phrase pour bien faire ressortir son sujet et son attribut.- 407 vues
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Bonjour ou bonsoir,
« porter » peut s’user de plusieurs manières (de beaucoup même : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/porter/62780).
Dans le cas où on prend quelque chose (en général de peu encombrant) pour le donner (assez rapidement) à quelqu’un, on dira plutôt « apporter ».Exemple autre assez courant :
— T’as soif ? Attends, je t’apporte un verre d’eau !D’ailleurs, dans le cas de la chemise de nuit, il risque d’y avoir une confusion -> porter un habit signifie s’en habiller.
Sur scène, il porte un chapeau melon et une chemise noire.- 309 vues
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Bonjour ou bonsoir,
1) Oui c’est correct : il ne s’agit de nul autre que (si l’ennemi était une ennemie, il aurait fallu écrire « nulle »).
2) S’empiffrer : le pronom « s' » joue le rôle de COD réfléchi.
De se les empiffrer est faux : on s’empiffre de quelque chose. Le COI ne peut être que « en » pour désigner une quantité-> une certaine quantité de bananes dans ce cas-ci.Vous les sortez de votre sac à main pour les proposer au gorille qui s’empresse de s’en empiffrer avec joie.
3) La préposition « en » permet de former le gérondif (fonction CC) qui permet de montrer comment deux actions sont liées dans le temps : on garde le « en ».
Vous videz votre shot en mettant au défi votre adversaire. / En mettant au défi votre adversaire, vous videz votre shot.
Vous avez traversé le monde entier en vous trouvant à présent dans l’Himalaya. / En vous trouvant à présent dans l’Himalaya, vous avez traversé le monde entier.4) Je n’ai pas les connaissances pour répondre.
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Bonjour ou bonsoir,
C’est la même règle qu’avec le verbe « penser » : « Je pense qu’il est parti » / « Je ne pense pas qu’il soit parti » -> la négation traduit un état de doute, d’où le subjonctif.
Il n’avait pas l’impression que ce soit réel ; il allait enfin savoir ce qui se cachait ici.« qu’il allait » ne marche pas -> il va savoir ce qui se cachait ici : c’est un fait.
Le doute repose uniquement sur son impression du réel avant la découverte.D’ailleurs, il découvre quoi du coup ?
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