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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Pour faire simple :

    Le verbe introducteur « soupçonner » commande l’indicatif  -> « je soupçonne que tu es à l’origine de cette phrase »

    La bonne formulation est donc (j’ajoute un contexte car votre exemple seul n’a pas de sens) : « Ils m’ont fait confiance bien que je soupçonne qu’ils m’ont pris pour un fou ».

    Toutefois quelques grammaires, Grévisse notamment, mentionnent comme correct l’usage d’un subjonctif par attraction ; une complétive enchâssée dans une conjonctive dont le verbe est conjugué au subjonctif peut voir ainsi son verbe passer sans autre raison de l’indicatif au subjonctif.

    « Ils m’ont fait confiance bien que je soupçonne qu’ils m’aient pris pour un fou » est donc considéré (abusivement?) comme une phrase correcte voire comme une phrase tenant du langage soutenu.

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  • Grand maître Demandé le 5 septembre 2024 dans Général

    Bonjour,
    Pour la cohérence temporelle, si « se parler » est conjugué au passé composé alors ce qui se dit lors de cette conversation ne peut pas être conjugué au plus-que-parfait. « Hier soir, on s’est parlé au téléphone avant qu’il prenne son vol de retour. Victor a dit qu’il m’appellerait à 16 heures aujourd’hui, dès qu’il serait installé… »

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    C’est bien le verbe « faire » au sens plein ici ; on accorde donc avec le COD antéposé ( ils l’ont faite, c’est bien l’auxiliaire et pas le pronom dans ce cas)

    Ce mythe fondateur alimente un récit historique national festif qui décrit comment les Européens ont découvert une nouvelle terre, l’ont faite leur et ont créé un pays.

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  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Dans cette configuration de phrase, je n’accorde pas.

    Cette formulation ne peut pas être considérée comme correcte si le substantif est précédé d’un déterminant (sauf si vous correspondez avec un Jedi vert et de petite taille)

    « si des vacances vous avez eues. » ou « si les vacances vous avez eues », cela ne s’écrit pas.

    Tout comme le pronom « en » commande le non-accord dans la phrase « des vacances, j’en ai pris » quand bien même « vacances » soit de genre féminin et de nombre pluriel,
    l’absence de déterminant donne à vacances une valeur abstraite, partitive.

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  • Grand maître Demandé le 3 septembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Aparté : l’usage du verbe conférer avec un sujet inanimé est rejeté par de nombreux grammairiens, ce qui semble logique au vu de son étymologie.

    En ce qui concerne l’accord,  Chambaron vous a répondu.

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  • Grand maître Demandé le 30 août 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    vos deux premières phrases signifient exactement la même chose et peuvent même être modifiées sans que cela change réellement quoi que ce soit à la demande « rejoins moi… »

    -Après avoir mangé, rejoins-moi dans le salon.
    -Quand tu auras fini de manger, rejoins-moi dans le salon.

    -Après avoir fini de manger, rejoins-moi dans le salon.
    -Quand tu auras mangé, rejoins-moi dans le salon.

    La troisième est incorrecte, l’action de mangé s’est terminée dans le passé et sa suite immédiate « après que » a déjà eu lieu dans le passé.

    -Après que tu as mangé, tu m’as rejoint dans le salon.

    Vous pouvez utiliser la locution « dès que » qui elle signifie que l’action est encore en cours et que l’ordre doit être exécuté immédiatement après le fin du repas.

    « Après avoir » et « quand » n’ont pas la même notion d’immédiateté

    -Dès que tu as mangé, rejoins-moi dans le salon.

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  • Grand maître Demandé le 29 août 2024 dans Accords

    Bonjour,

    on peut également considérer que c’est le prix de la rentrée  qui est léger.

    Une rentrée à prix léger.

    Une rentrée aux prix légers.

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  • Grand maître Demandé le 29 août 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    au lu de votre phrase, « nous » qui est COD et antéposé représente un pluriel de genre neutre.
    L’accord est donc bien celui que vous avez écrit.

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  • Grand maître Demandé le 28 août 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    On peut fort bien se passer du subjonctif imparfait sauf à assumer d’en user à toutes les personnes.Le subjonctif présent suffit.

    Qui écrirait aujourd’hui  « Si les framboises étaient vertes et que nous les mangeassions, nous en serions bien ennuyés. » ?

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  • Grand maître Demandé le 26 août 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    En Suisse ou ailleurs, ou ailleurs, le fait de qualifier quelqu’un du nom d’une maladie léthale est péjoratif.
    « C’est une peste » ne peut être ni flatteur ni gentil.
    C’est l’adjectif « petite » qui vient adoucir la locution, selon le contexte.
    « Cette petite peste adorait faire souffrir les chatons » ou
    « Cette petite peste aimait à taquiner son père en lui cachant son journal » ne donne pas la même image de l’enfant.

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