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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 10 heures auparavant dans Accords

    Il n’y a rien là à accorder. Il s’agit simplement d’identifier clairement le sujet du verbe et de conjuguer le verbe selon son sujet ou ses sujets.
    * Si le verbe a un sujet unique mais pluriel, on conjugue au pluriel : [Pierre et Paul] viennent.
    * Si le verbe a plusieurs sujets, on conjugue au pluriel : [Pierre], puis [Paul], viennent. C’est-à-dire : Pierre vient, puis Paul vient : deux procès.
    * Si le verbe a un sujet singulier, quel que soit son éventuel complément déplaçable, on conjugue au singulier : Pierre (, suivi de Paul,) vient ; Pierre vient (, suivi de Paul).
    Le mot « puis » crée un deuxième sujet, avec un deuxième procès.
    L’expression « suivi de » ne fait que compléter l’unique sujet d’un unique procès.

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  • Grand maître Demandé 11 heures auparavant dans Conjugaison

    Le verbe « sembler » peut aussi bien introduire un infinitif qu’un participe passé.
    Pour différencier les deux constructions, on peut utiliser un verbe dont l’infinitif et le participe passé se prononcent différemment :
    — Elle semble venir de Chine.
    — Elle semble venue de Chine.

    Avec certains verbes transitifs, construits intransitivement quand ils opèrent sur eux-mêmes, on a parfaitement le choix entre la forme active exprimant le procès et le participe passé exprimant l’état en résultant :
    — Cette personne semble guérir progressivement
    — Cette personne semble guérie définitivement

    Avec d’autres verbes, plus strictement transitifs directs, la différence est entre la voix active et la voix passive :
    — Elle semble aimer à nouveau (elle semble chérir)
    — Elle semble aimée à nouveau (elle semble chérie)

    Le verbe « oublier » ne fait pas partie des verbes à double construction : si quelqu’un qui guérit est finalement guéri, quelqu’un qui oublie n’est pas finalement oublié. Il y a donc deux constructions très nettement différentes, et choisir entre « oublier » et « oublié », c’est comme choisir entre « omettre » et « omis » :
    * Voix active, presque obligatoirement avec un COD :
    — Cette enquête semble oublier (omettre) de s’intéresser au mobile de l’assassin
    — Cette enquête semble oublier (omettre) beaucoup de choses
    * Participe passé, parfois avec un complément d’agent :
    — Cette enquête semble oubliée (omise) par le juge d’instruction
    — Cette enquête semble oubliée (tue) par les médias

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  • Grand maître Demandé 13 heures auparavant dans Accords

    Des groupes de quatre mots ne sont pas des phrases. Il faut écrire les phrases en entier.

    A. Dessin
    (1) Le fait de dessiner, l’art, la discipline, la technique, la façon dont une chose est dessinée, c’est le dessin, toujours au singulier.
    — Ces artistes donnent des cours de dessin.
    — Ces objets ont un dessin harmonieux.
    (2) Le résultat concret, c’est un dessin, des dessins.
    — Ces artistes vendent leurs dessins sur le marché.

    B. Style
    Un style est une façon de faire une chose ou la façon dont une chose est faite, un mode d’expression…
    On n’utilise le mot style que pour le sens (1).
    On peut dire « un style d’écriture », « un style de vie », « un style de sculpture », mais pas un « style de statues ».
    Donc un style de dessin, des styles de dessin, toujours au singulier.
    — Ces artistes ont des styles de dessin très différents.
    — Ce style de dessin date de telle époque. Ces deux styles de dessin se concurrencent.

    C. Catégorisation d’objets
    Si vous voulez parler de dessins dessinés, d’objets au sens (2), et si vous voulez les regrouper, n’utilisez pas le mot « style ». Vous pouvez utiliser un mot comme « type ». On peut en effet dire et écrire « différents types de dessins » pour regrouper des dessins par types.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Question de langue

    Ma réponse ne passe pas, peut-être est-elle trop longue. Je la mets sous forme d’image.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2024 dans Accords

    Réponse encore supprimée. Je mets une copie.

    Cette réponse a été acceptée par karine Aubry. le 15 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2024 dans Question de langue

    Avec certaines prépositions, comme « sur », le pluriel est tout à fait possible : je connais des choses sur lui.
    Mais avec votre « dont » mis pour la préposition « de », le pluriel donne :  elle connaît des choses de lui ; elle ne connaît pas de choses de lui ; un homme dont elle connaît certaines choses… des choses d’un homme… connaître des choses de quelqu’un…
    Est-ce bien français ?

    Le singulier (c’est à dire avec une valeur de pronom neutre indéfini) suivi de « de » fonctionne, avec un sens partitif : le peu que je connaisse de lui ; je ne connais rien de lui (rien de ce qu’il est)…
    Vous pouvez écrire :
    — un homme dont elle ne connaît rien ; un homme dont elle connaît peu de chose…

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Conjugaison

    Si vous voulez une règle, c’est simple : votre construction impersonnelle (ça me surprend que bla bla) introduit une complétive (que bla bla) qui est sujet réel du verbe surprendre. Et les complétives sujets s’écrivent toujours au subjonctif : qu’il y ait des guerres me surprend.

    Si vous voulez connaître la vraie raison pour laquelle les concepts, les éventualités considérées hors contexte (dont notamment les propositions complétives sujets) appellent le subjonctif, vous cherchez une raison de cette langue à l’intérieur de la langue, sa nécessité. Mais si nous pensons en français, notre réponse ne constituera pas une explication, car c’est parce qu’on pense en français qu’on connaît la nécessité du subjonctif ici. Dans telle autre langue, il n’y aurait pas là de subjonctif, et dans telle autre encore le subjonctif n’existe pas. Si on vous demande de justifier la raison du subjonctif, il n’y a évidemment pas de réponse analytique possible, puisque dans une autre langue ce serait différent.
    Vous pouvez ne pas aimer la réponse « parce que c’est comme ça », mais c’est pourtant la base d’une langue. C’est d’utiliser le subjonctif dans telle ou telle construction qui donne à la fin un sens au subjonctif, c’est comme pour le vocabulaire. Tant qu’on transmet une usage syntaxique, on transmet l’esprit d’une langue, une représentation du monde. Un enfant ne commence pas par apprendre le concept de la virtualité pour ensuite utiliser le subjonctif pour tout ce qui est virtuel, cette approche est ridicule. À l’inverse, il commence à faire des phrases au subjonctif dès ses première années (j’aimerais qu’il fasse… c’est pour qu’il soit… ça m’a fait plaisir qu’il vienne…), ce qui donne une unité et un sens au subjonctif, qui pourrait être analysé comme recoupant de façon incohérente des notions différentes, mais qui recouvre finalement une notion propre à la langue française.
    Vous voyez que dans la liste d’exemples il y a la construction impersonnelle. Vous demande-t-on pourquoi on dit « ça m’a fait plaisir qu’il vienne » et pas « ça m’a fait plaisir qu’il est venu » ? Sur ce site on vous répondra le plus souvent que les deux sont possibles, qu’il y a une nuance, et que si on n’a aucun doute sur le fait qu’il est venu, et si on veut insister sur ce point, il faut l’indicatif. Qu’il faudrait le subjonctif pour une représentation théorique de sa venue mais que la réalité de la chose demande l’indicatif. On vous parlera aussi de degré de certitude, de mode de la réalité… Ne tenez absolument aucun compte de ces réponses récurrentes idiotes témoignant de la volonté de déstructurer une langue pour la couler dans un ordre rationnel logique et arbitraire de la pensée.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Accords

    La phrase que vous proposez est syntaxiquement correcte.
    Si la construction du type « avoir tel âge » semble demander le singulier, ce n’est sans doute qu’une question de contexte, car on ne demande jamais aux gens leur(s) âge(s) globalement. Mais si deux enfants ont des âges différents, ce sont pourtant bien des âges différents, on n’y peut rien, et deux âges différents c’est forcément du pluriel. L’abstraction de la mesure n’empêche pas la pluralité des résultats.
    Les âges se mettent sans aucune difficulté au pluriel : il y a différents âges, il y a des personnes d’âges différents… Il n’y a aucun inconvénient, bien au contraire, à utiliser le pluriel dans une question si on on attend plusieurs âges en réponse. Vous pourrez ainsi dire :
    — Pouvez-vous m’indiquer leurs âges, pour que j’inscrive ces âges sur le registre ?
    On voit que l’âge ne fait pas exception à toutes les relations un-pour-un mises au pluriel, comme leur(s) maison(s) quand chacun a une maison (ils sortent de leurs maisons ou de leur maison)… qui permettent les deux approches.
    Si jamais incorrection syntaxique il y avait dans votre phrase, elle ne pourrait venir que de la construction avec le verbe avoir (avoir tel âge). Tous les autres verbes acceptent (voire parfois réclament) le pluriel  au mot « âge ».

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Général

    Vous ne devez pas mettre chaque paragraphe entre guillemets, mais vous pouvez en principe mettre des paragraphes à l’intérieur d’une section entre guillemets.

    [*] Deux exemples.
    Si après un longue tirade il y avait une réponse introduite par un tiret, ce serait assez délicat, pour une raison de lisibilité, d’introduire des paragraphes dans la longue tirade.
    « Voici, dit A, mon idée.
    D’une part…
    Et puis…
    Enfin…
    — Je comprends, répondit B.
    — Merci. »
    Par contre, il n’y a aucun problème à structurer un discours avec un unique orateur.
    A s’exprima ainsi :
    « Voici mon idée.
    D’une part…
    Et puis…
    Enfin…
    Merci pour votre attention. »
    C’est-à-dire que si dans une situation de dialogue, il peut être gênant de marquer les paragraphes dans l’intervention d’un des protagonistes, en revanche, quand une personne est seule à s’exprimer entre guillemets, ça marche nickel. C’est bien le cas que vous avez exposé.

    [*] Des paragraphes entre des guillemets.
    À l’intérieur des guillemets, par exemple pour un long discours s’étendant sur plusieurs pages, il est également possible, et très pratique pour le lecteur, de commencer chaque paragraphe par un signe rappelant qu’on est encore dans la citation, comme un guillemet ouvrant, mais en ne le fermant qu’au dernier paragraphe.
    Par exemple ici, Les Misérables, édition 1890.
    C’est également une des propositions du guide du rédacteur sur le site canadien termiumplus.ca, au paragraphe 7.2.5

    [*] Des interventions orales sans guillemets.
    Puisque vous prenez la peine de préciser que vous n’utilisez pas de tiret pour marquer cette prise de parole, c’est probablement que vous marquez parfois une intervention orale par un simple tiret, sans guillemets. Pourquoi pas, c’est une bonne idée, et cela n’a rien de récent.
    Par exemple ici, Les Misérables, édition 1890.

    [*] Deux notions séparées.
    On voit alors que les tirets et les guillemets peuvent marquer les interventions orales ou les citations, indépendemment les unes des autres.
    La plupart des éditeurs récents l’ont très bien compris et reviennent aux règles classiques (les deux exemples de 1890 ci-dessus), qui dissocient les guillemets et les tirets, sans les hiérarchiser, sans considérer que le tiret marque un achangement d’interlocuteur à l’intérieur d’une citation guillemetée.
    D’une part, des interventions orales isolées ou avec plusieurs interlocuteurs peuvent être marquées par un tiret en début de ligne, sans nécessité de guillemets.
    D’autre part, des citations formelles, comme par exemple un discours cité textuellement, ou comme un dialogue introduit par « et voici ce qu’ils se dirent », sont encadrés de guillemets.
    Ces deux conventions ne nécessitent pas d’être appliquées en même temps.

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  • Grand maître Demandé le 9 juillet 2024 dans Conjugaison

    Non. Vous ne devez jamais utiliser « l’on » dans le sens de « nous » (l’on est venues). Est-ce sur ce point que porte votre question ? Ou porte-t-elle sur l’identification du COD du verbe voir ? Ou sur la construction pronominale ? Où encore sur l’adverbe à utiliser quand on fait porter la négation sur le verbe croire et non sur le verbe voir, en envisageant que « je crois qu’on ne s’est pas encore vus » doive devenir « je ne crois pas qu’on se soit déjà vus » ?

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