RE: COI et question « d’où? »
Bonjour,
« Ce thé délicieux venait du Népal » : dans mon cahier d’exercices « du Népal » est considéré comme complément d’objet indirect. Je ne comprends pas cette réponse…
Pouvez-vous m’éclairer ? Pou moi c’est un complément circonstanciel de lieu…
Merci beaucoup !
Les C. E.L. ressemblent à des CCL, mais ils ne sont ni déplaçables ni supprimables. Ils sont soit pronominalisables (par en ou y) soit substituables par un adverbe de lieu (là…).
Ex. : Je me rends à mon bureau. ==> °Je me rends. °A mon bureau, je me rends. Je m’y rends. Je me rends là.
Ils ne sont pas déplaçables, c’est vrai.
Mais les CCL peuvent eux aussi être pronominalisés ou substitués par un adverbe de lieu.
Je pose mon stylo sur la table >> j’y pose mon stylo – je pose mon stylo là
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Souvent l’analyse s’appuie à la fois sur le sens et sur la syntaxe. C’est ce qui peut porter à confusion.
La notion d’objet est une notion sémantique. La notion de lieu aussi. La notion de circonstance aussi.
Les termes « direct » ou « indirect » renvoient à la syntaxe.
Mais il me semble que la distinction entre complément de verbe et de phrase renvoie aux deux. Ai-je raison ?
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Ne peut-on pas dire que dans la phrase : je me trouve à ,le complément de verbe exprime une circonstance, le lieu ? Je me trouve dans une drôle de situation, une circonstance, la manière ?
« Mais il me semble que la distinction entre complément de verbe et de phrase renvoie aux deux. Ai-je raison ? »
il y a une étape sémantique puisque c’est le sens du verbe qui détermine quels sont les compléments qui sont requis par le verbe. Mais ça s’arrête-là, et donc, contrairement à ce qui se passe en grammaire traditionnelle, ce n’est pas le sens du complément qui va permettre de déterminer s’il est complément de verbe ou de phrase.
Juste.