« sur » est incorrect quand il remplace une préposition introduisant un lieu géographique :
On est assis sur une chaise mais on vit à Paris (et non sur Paris).

Ces accords sont valables
(…) pour le monde entier / pour toute la France /pour la France entière / pour l’Europe

ou mieux

L’activité peut se dérouler
(…) dans le monde entier / dans  toute l’Europe / en Europe / dans toute la France / en France (Hexagone ou ailleurs)

Bonjour,

Ces annonces sont fréquentes :

« Circulation alternée sur Paris dès lundi.»
« Se restaurer pour quelques euros sur Paris? C’est possible grâce à cette sélection de restaurants.»

C’est sûr, la préposition « sur» est à la mode au point que la majorité de nos contemporains en abusent et mésusent. Ils la mettent à la place, pourtant bien légitime de la préposition « à » : On habite sur Bordeaux, on travaille sur Lyon, on cherche un logement sur Poitiers, on va sur La Rochelle, etc.

Dans son roman «Je m’en vais»Jean Echenoz prête cette réplique à une jeune femme rencontrée sur le bord d’une route:

« Elle articule[…] qu’elle ne va pas sur Toulouse mais à Toulouse, et qu’il est regrettable et curieux que l’on confonde ces prépositions de plus en plus souvent, que rien ne justifie cela en tout cas dans un mouvement général de maltraitance de la langue contre lequel on ne peut que s’insurger[…] »

Eh bien ! insurgeons-nous , et concluons comme  Bernard Cerquiglini : « Les Français sont modernes, branchés, nomades, j’en conviens. Mais cela ne les autorise pas  à donner à la préposition sur le monopole du lieu !»

Il faut cependant noter que «sur» n’indique le mouvement, la direction ou la destination que dans des contextes particuliers et avec des verbes précis.
Voici des exemples :

La voiture a foncé sur la foule.
Le lion bondit sur sa proie.
Ils se sont jetés sur moi .
La marche sur Rome.

Inspiré de « Arrêtez le massacre !» ─ Jean Maillet