Verbes pronominaux
Bonjour,
Je suis complètement perdu pour cette partie,
Verbes pronominaux non réfléchis :
– La bouteille se vide. Tu t‘obstines. Je me ris de ses accusations. Il se contredit.
– La loi s’interprète avec prudence. Elles se baignent. L’enfant s’est écrié. Je
Ici, je n’arrive pas à me faire comme idée que le sujet ne subit pas l’action.
Verbes accidentellement pronominaux :
– La bouteille se vide. Tu t’obstines. Je me ris de ses accusations. Il se contredit.
– Il s’arroge tous les droits. La lampe s’éteint avec ce bouton. Elle se doute de quelque chose. Je me repose.
Ici, ce sont des verbes pouvant être sans ou avec un pronom réfléchi POURTANT, il est possible d’avoir vider/se vider par exemple
Je n’arrive pas du tout à comprendre tout ceci, pouvez-vous me venir en aide ?
Merci,
Andy,
Pour les verbes pronominaux de sens passif, le sujet ne fait pas l’action mais la subit :
La baignoire s’est vidée en dix minutes ; les tomates se vendent cher. Le sujet grammatical ne fait pas l’action : les tomates ne vendent pas et la baignoire ne vide rien.
==> on accorde le participe avec le sujet.
Dans votre liste, voici les verbes qui sont réellement de sens passif :
– La bouteille se vide.
– La loi s’interprète avec prudence.
Les autres sont de sens réfléchi : le sujet fait l’action sur lui-même et donc l’accord du participe se fait avec le COD placé avant
(exemple : si le pronom « se » s’analyse comme un COD)
Tu t‘obstines. Tu t’es obstiné (tu as obstiné toi : accord avec t’ en genre)
Je me ris de ses accusations.
Il se contredit. Elles se baignent. L’enfant s’est écrié. Je me demande où il est.
Commencez par vous familiariser avec ces notions et vous compléterez par les verbes essentiellement pronominaux (accord avec le sujet s’il y a un participe) et les verbes de sens réciproque, qui obéissent à la même règle que les pronominaux de sens réfléchi en cas de présence de participe passé.
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2957
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2954
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2955
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2941
Bonjour Joelle,
Merci pour votre réponse,
Cependant, je ne comprends, vous dites que les verbes au passif sont : se vide et s’interprète OR la réponse, comme je l’ai précisé en le soulignant, et « je me ris » et « je me demande » pourquoi ?
En effet, je suis d’accord avec réponses mais pas celles de l’ordinateur (rire)
Regardez, dans cette phrase : Ils se sont enfuis. Elles se lavent. Il s‘aperçoit de son erreur. Les fruits se sont bien vendus. Pourquoi le verbe pronominal non réfléchi est « s’aperçoit » et non pas « vendus » car les fruits ne se vendent pas MAIS sont vendus
Je m’arrête là dans un premier temps,
Bien à vous,
Andy,
Une réponse partielle, Andy,
Dans le cas des exemples cités, il vous faut indiquer quel est le verbe pronominal NON réfléchi. C’est différent de la situation passive (les fruits se sont vendus). Donc :
» Il s’est aperçu de son erreur » correspond à ce cas, car « il » s’aperçoi de quelque chose d’autre, de son erreur.
Je suis passée par là. Je me permets de vous dire de bien lire la question posée dans l’exercice et d’y aller, comme vous le dit Joëlle, pas à pas.
Zully,
Je viens juste de m’en apercevoir (tout seul) mais votre réponse permet d’être sûr de ma réflexion ! Je vous remercie !!
Comme disait l’un de mes professeurs : premier critère, je sais LIRE !
Je suis content d’avoir compris cette règle, il me manque maintenant de comprendre la règle des verbes accidentellement pronominaux.
Est-il possible d’en avoir une explication ? Je continue mes observations de mon côté.
Andy,
C’est ce qu’on appelle une synchronicité ! C’est magnifique.
Pour les verbes accidentellement pronominaux, comme le nom l’indique, ils ne sont pas toujours pronominaux, ce sont des verbes qui existent sans la pronom réfléchi. Il y en a une quantité ; on prend un vebe simple comme acheter et si on peut lui mettre un pronom réfléchi, c’est un verbe accidentellement ou occasionnellement pronominal. On achète une maison et on s’achète une maison. De même : la maison que j’ai achetée (accord ) et la maison que je me suis achetée (accord). J’ai acheté la maison (pas d’accord) et je me suis acheté une maison (pas d’accord).
En fait, on conjugue comme si on le faisait avec l’auxiliaire avoir : si le COD est avant, on accorde, sinon, pas.
Est-ce que cela vous aide ? Il y a encore une astuce pour déterminer s’il s’agit, dans certains cas, d’un COD ou d’un CDI ; je prends l’exemple-type : Ils se sont téléphoné.
On remplace par la première personne : JE LUI téléphone, et pas JE LE téléphone, Dans des cas semblables, vous n’accordez pas.
J’ai voulu copier le texte d’une fiche du module du « Projet Voltaire » au sujet des verbes pronominaux, mais n’y suis pas arrivée.
Voici une catégorisation rapide et je l’espère mémorisable, hors rares exceptions :
1. Verbes essentiellement pronominaux (dans le sens donné) : s’obstiner, s’écrier, se rire. Il n’y a pas de C.O.D. ou alors le pronom uniquement. Voici une liste de l’OQLF.
2. Verbes occasionnellement pronominaux :
— Pronominal réfléchi, direct ou indirect : Il se vide de ses dernières pièces. Le sujet exerce l’action sur lui-même. Le pronom est C.O.D. (ou C.O.I.).
— Pronominal de sens passif : Il se vide de son sang. Il est vidé de son sang. Le pronom est la marque du passif, pas un C.O.D. Cette forme est souvent oubliée dans les analyses grammaticales.
— Pronominal réfléchi de sens réciproque : Ils se vident les poches. Au sens de mutuellement.
3. Certains grammairiens distinguent des verbes hybrides, dits « de sens indistinct », qui peuvent être occasionnellement pronominaux, mais sont en fait essentiellement pronominaux dans une signification donnée : ainsi s’apercevoir n’a que peu de lien sémantique avec apercevoir quelqu’un.
Pour l’accord du participe passé, il se fait avec le sujet sauf dans le cas des pronominaux réfléchis indirects.
P.S. Je n’ai pas de liste détaillée des exceptions pour les verbes essentiellement pronominaux mais on peut citer : se rire (ils se sont ri), se plaire (il se sont plu), se complaire, se languir.
Oui, c’est vrai Chambaron car « je m’aperçois de mon erreur »
est égal à prendre conscience de son erreur. qui differe de
« J’aperçois la foule » à le sens de distinguer .
Zully,
Votre réponse est parfaite,
Je viens de terminer la leçon 12 !
Maintenant il faut bien s’entraîner afin d’acquérir les automatismes !
Je vous remercie pour votre aide
Andy,
Chambaron,
Je vous remercie également pour votre aide,
Je copie-colle votre réponse sur mes fiches !!
Bonne soirée
Si vous domptez les pronominaux et leurs participes, vous serez le roi de la jungle grammaticale !
Je garde aussi la fiche, Chambaron ! Vous avez des réponses qui m’appportent toujours de nouvelles choses.
Je remercie orthody d’avoir posé la question : cela me permet de mieux cerner le sujet.
Bonne suite orthody !
Bonjour,
Je m’excuse car en fait, cette discussion n’est pas terminé. En effet, j’éprouve une dernière difficulté, à savoir, comment reconnaître un verbe accidentellement pronominal :
Voici trois phrases en guise d’exemple :
– Il se pose des questions. La plaie se nettoie à l‘eau. Ils se rebellent. Il s‘est rué vers moi.
– Le tableau s’évalue une fortune. Je m’attaque à la haie. Elle se fatigue. Elle se méfie.
– Les oiseaux s‘envolent. Je me doute que c‘est toi. Elle se gratte sans cesse. La clé se tourne dans ce sens.
J’ai très bien compris pour la question de l’accord dans la mesure où on accorde toujours sauf pour le verbe s’arroger (notons que s’arroger s’accorde avec le COD s’il est placé avant le participe)
Cependant, je ne reconnait pas le verbe systématiquement et ce malgré vos explications
Voici mon raisonnement :
* Savoir si le verbe peut être pronominal et non pronominal
* s’il y a un sous-entendu, ce n’est pas ça
*Voir si les verbe est réfléchi et à la voie active
Pouvez-vous me dire si mon raisonnement est bon,
Je vous remercie,
Andy,