Utilisation du temps avec quand bien même dans un texte poétique
Bonjour,
Je commence un texte de la manière suivante :
« Je le sais maintenant.
Il y avait en moi une volonté féroce.
Quand bien même fût-elle de m’autodétruire. »
L’utilisation de la forme « fût » est-elle correcte dans ce cas ? Ou une autre forme du verbe doit-elle être utilisée?
Merci d’avance pour votre réponse,
Bien à vous,
Frédéric
Vous avez voulu utiliser le conditionnel passé deuxième forme. (la phrase est au passé).
Le conditionnel passé deuxième forme se forme à partir de l’auxiliaire être ou avoir conjugué à l’imparfait du subjonctif suivi du participe passé du verbe conjugué
Il y avait en moi une volonté féroce. / Quand bien même eût-elle été de m’autodétruire.
elle eût été : verbe « être ». L’auxiliaire employé dans les temps composés est « avoir
La forme courante su conditionnel passé :
Il y avait en moi une volonté féroce. / Quand bien même aurait-elle été de m’autodétruire. (la phrase est au passé le conditionnel présent ne serait t pas correct ici.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse très claire. Je ne m’en sortais pas tout seul pour trouver la forme exacte. Bien cordialement,
Frédéric

Je vous en prie. Tant mieux alors.