Toujours le même mécanisme de base pour les sigles en français :
— une H.L.M. (habitation à loyer modéré) ;
— l’association S.N.L. (Solidarité nouvelle pour le logement).
Les points abréviatifs s’imposent si le mot est épelé et le nom développé ne comprend que le minimum de majuscules (premier mot pour les organismes et noms propres incorporés).

Bien entendu, le bazar le plus grand règne dans la vie courante, y compris pour les intéressés et même pour les dictionnaires. Tout dépend donc du document que vous rédigez et du degré de laxisme que vous vous permettez… Dans les ouvrages bien faits, une note de l’éditeur sur le sujet est la bienvenue.

Durillon, nous avons cette fâcheuse tendance à mettre une capitale initiale à tout sigle (ou acronyme) qui est développé. Un sigle est juste une façon abrégée d’écrire un ensemble de mots. Tant qu’il ne s’agit pas d’un nom propre, il n’y a pas lieu de mettre une capitale.
La SNCF est la Société nationale des chemins de fer, on ne la démunit pas de sa capitale initiale.
De même, puisque Solidarités nouvelles pour le logement est une association (si c’est bien de cela que vous parlez), on lui laisse sa capitale initiale.

En revanche, il n’y a aucune raison de mettre une capitale si on développe les sigles RSA, APL, CMP, HLM, etc. C’est simplement plus rapide d’écrire APL qu’allocation personnalisée au logement. Ce que l’on peut regretter, c’est qu’à force d’employer des raccourcis on ne sait souvent plus ce qu’ils recouvrent…

Normalement, par convention quand vous utilisez un sigle pour la première fois dans un texte, vous écrivez habitation à loyer modéré (HLM), ce qui donne la signification pour la suite.
Quant à SNL, ils écrivent sur leur site …  Solidarités Nouvelles pour le Logement….ce qui est le développement de leur sigle.  il faut respecter à mon sens cette graphie qui tend à relever de la marque (donc du nom propre) plus que du nom commun.

Merci beaucoup pour vos réponses très intéressantes. C’est déjà beaucoup plus clair pour moi