Quelle est l’origine des irrégularité pour les verbes en -indre, -soudre et -dre ?
Bonjour,
Au présent, les verbes en -indre ou -soudre perdent leur « d » à la troisième personne du singulier, quel en est l’origine ? Pourquoi n’écrit-on pas « il peind », de la même façon que « il prend », ou inversement « il prent » comme « il peint » ?
Si quelqu’un à la source de cette irrégularité…
Merci.
Selon Robert,
si on interroge les raisons de cette règle étrange, on tombe alors sur une explication savante : la terminaison en -ds, -ds, d est étymologique. On écrit je prends car cette forme vient du latin prendo et il perd car il vient de perdit.
En revanche, le d de craindre ou de résoudre n’est pas étymologique (ils viennent de tremere et resolvere), c’est pour ça qu’il disparaît dans je crains et tu résous. Ce d est une consonne épenthétique.
==>une lettre que l’on ajoute
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