QUAND + temps du passé ?

Bonjour,

Quel temps utiliser dans cette poésie racontée au passé ? 

« Je me réveillai, et Dieu était là,

dans les cris des enfants qui jouaient,

quand le soleil brillait/brilla à ma fenêtre,… »

Merci par avance,
Virginie

VirginieK Grand maître Demandé le 21 janvier 2019 dans Question de langue

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4 réponse(s)
 

Imparfait : action non terminée dans le passé et description
Donc, le soleil brillait à ma fenêtre.
Alors que… Est Peut-être plus adroit que « quand ».

joelle Grand maître Répondu le 21 janvier 2019

Ma suggestion :
« Je me réveillai, et Dieu était là, dans les cris des enfants qui jouaient, quand (soudain sous entendu) le soleil brilla à ma fenêtre,… »

La phrase commence au passé simple, temps de la narration,  continue à l’imparfait, temps de la description, puis revient au passé simple, pour continuer la narration. Nouvel événement dans la narration : le soleil brille soudain.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 22 janvier 2019

Cathy, nous sommes d’accord, non seulement sur la conclusion (brilla), mais aussi sur la soudaineté du dernier procès, que j’ai soulignée dès mon premier message, en ces    termes :

« la succession des imparfaits et des deux passés simples n’aurait rien de choquant ici  ; le  passé simple brilla  donnerait un caractère non duratif, non itératif et soudain au procès (action de briller), ce qui relève naturellement du rôle de ce temps du verbe. »

P.S.  : Je ne vous inflige pas un « moins 1 », car vous avez parlé utilement ici du passé simple comme temps de la narration et de l’imparfait de l’indicatif comme temps de la description.  

Bonne nuit. 🙂

le 22 janvier 2019.

Cher Prince,

Votre message m’avait échappé, car inséré dans les commentaires de ma réponse, raison pour laquelle je préfère vous répondre ici, afin que vous soyez avisé d’une nouvelle réponse.

Vous êtes vraiment trop aimable de ne pas m’avoir sanctionnée, je vous en rends grâce Monseigneur.

Mais il y a un principe essentiel en pédagogie qui vous a peut-être échappé : il est indispensable d’expliquer la même chose plusieurs fois, de plusieurs façons différentes. En effet, chacun apprend et comprend de manière différente (cf. notamment la Théorie de Piaget, et les stratégies d’apprentissage évoquées par Felder Silverman).

Sur ce site, quand nous répondons à la même question, il est évident que nous aborderons tous le même thème, les mêmes règles, etc.
Ce qui compte, c’est la façon dont chacun aborde cette même question, chacun de manière différente, afin que celui qui a posé la question, en l’occurrence VirginieK, ait plus de chances de comprendre, d’apprendre, d’obtenir des réponses à ses questions, et d’être satisfait.
Ce n’est pas à nous d’être satisfaits ou pas, ne vous en déplaise.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 25 janvier 2019

Cet énoncé me paraît  s’accommoder du verbe briller au passé simple (brilla).

Ce texte serait alors rédigé ainsi : 

Je me réveillai, et Dieu était là,

dans les cris des enfants qui jouaient,

quand le soleil brilla à ma fenêtre.

Rien d’inacceptable ici  : la succession des imparfaits et des deux passés simples n’aurait rien de choquant ici  ; le  passé simple brilla  donnerait un caractère non duratif, non itératif et soudain au procès (action de briller), ce qui relève naturellement du rôle de ce temps du verbe. Au contraire : quid de Je me réveillai.[PS]… quand le soleil brillait [IMP.] ?  Je me réveillai... quand le soleil brilla (= « se mit à briller ») à ma fenêtre est même relativement poétique.

Virginie nous dira peut-être notamment qu’elle a omis la lettre  s à réveillai…  Je réviserai alors  éventuellement  mon  analyse, qui donc, en l’état actuel, ne me semble pas pouvoir être exclue.

Prince (archive) Débutant Répondu le 21 janvier 2019

Bonjour,
Le premier vers est bien au passé simple.
Vous pensez que le fait que le deuxième vers soit à l’imparfait n’empêche pas de passer de nouveau au passé simple dans le troisième vers ?

le 22 janvier 2019.

Bonjour,

Oui, je pense cela.
Pour moi, il y a une concomitance  entre ces deux procès (ici : ces deux actions : se réveiller et celle de briller).
Grammaticalement,  le second passé simple est cohérent avec le premier, car il y a un lien temporel très étroit (simultanéité marquée par quand) entre le réveil de la personne concernée et l’apparition brillante du Soleil.

Poétiquement (vous dites vous-même qu’il s’agit d’une poésie) : c’est cette simultanéité qui fait, en grande partie, le caractère poétique de ce texte (dit au présent de l’ind.) : la personne se réveille et, en même temps  (<== quand) le Soleil se met à briller…

 

le 22 janvier 2019.

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