Cela m’évoque une approche littéraire critique fondée sur la notion de réception : un auteur émet un texte, une oeuvre…mais elle ne prend réellement sa signification que par la lecture (c’est la réception). Le lecteur – en fonction de ses attentes, de sa vision, de ses pré-requis – va donner une vie à l’oeuvre par son interprétation. On peut ainsi dire qu’il participe à son écriture.
Si vous aimez les théories, voici un lien. 

Une même œuvre prend des reliefs différent selon les époques où elle est lue. Entre le temps de l’écriture et de la lecture, des événements historiques se sont passés.
Et d’ailleurs, le lecteur apporte sa subjectivité « colore » le texte qu’il lit. On peut même dire qu’il l’interprète.
Les émotions, les idées, qui nous animent font que nous recevons le texte lu de façon plus ou moins intense, que nous relevons plutôt certains aspects que d’autres.
Mais aussi : notre imagination complète les descriptions, donne d’autres facettes aux personnages, prolonge les actions et les événements.
Parfois même, le lecteur donne un sens différent à ce  pensait écrire l’auteur.
J’espère avoir à peu près répondu, Amob.