Puisque c’est un texte littéraire, vous pouvez écrire en lettres, en laissant « mètres » en toutes lettres aussi (sans utiliser le symbole).

La question générale est celle de l’usage des abréviations de toute nature.
Il n’y a à mon sens pas d’autre règle que celle du bon goût, qui varie évidemment d’un individu à l’autre.

Il existe néanmoins quelques critères objectifs pour discriminer l’écriture en toutes lettres (A) ou en chiffres (B). 
— le genre de l’ouvrage :  (A) romanesque, poésie, historique (B) scientifique, technique, économique, etc. Certes, mais où classer les romans de Jules Verne par exemple, à la fois si littéraires et si techniques ? Ce seul élément ne suffit pas ;
— la longueur en nombre de mots : (A) court (B) long. Au-delà de trois ou quatre mots, on peut commencer à avoir besoin des abréviations que sont les chiffres ;
— la fréquence : (A) peu fréquent (B) très fréquent ;
— la présentation : (A) dans le texte courant (B) en tableaux, en liste, en annexe.
— l’impact visuel :  écrire π a plus de résonance qu’écrire « trois quatorze » et 220 V est plus intuitif que « deux-cent-vingt volts ».

Cela fait beaucoup de combinaisons et de choix possibles. Sur l’ensemble d’un ouvrage, il convient d’opter pour le style qu’on estime le plus pertinent et de s’y tenir.

N.B. Il convient de bien différencier une abréviation et un symbole :  le « mètre » peut s’abrèger en « m. » (mais ce n’est pas utilisé) et le symbole — l’unité — est « m », sans point abréviatif. D’ailleurs, vous écrivez bien « km » ou « mm »…

Bonjour,

Dans mon roman, dois-je écrire les nombres, en chiffres ou plutôt en lettres ?

Voici des propositions intéressantes et utiles.

http://www.aproposdecriture.com/ecrire-les-nombres-en-chiffres-ou-en-lettres