Bonjour,

Selon le Bescherelle, le verbe bayer n’est pas défectif, c’est-à-dire qu’il se conjugue à tous les temps. Par exemple :

INDICATIF PRÉSENT

Je baie
Tu baies
Il baie
Nous bayons
Vous bayez
Elles baient

or, il me semble que ce verbe n’est employé que dans la locution bayer aux corneilles. S’il peut être conjugué, la locution peut forcément l’être (je bayais aux corneilles lorsque…).

Concernant se prendre le bec, je le vois souvent employé comme suit : une prise de bec. Je ne l’ai jamais vu conjugué autrement (ce qui ne veut pas dire que c’est impossible, mais je ne peux rien affirmer).

Bon après-midi.

Ah mais pourquoi se refuserait-on :  ils se prennent de bec – je me suis pris de bec – nous nous prîmes de bec etc. ?
Le verbe « prendre », bien que pris dans une expression figée, se conjugue normalement.

Pour « bayer », c’est un peu différent.
Depuis le XVIIe siècle, à cause de la concurrence de bâiller, il n’existe plus que dans la tournure bayer aux corneilles, qui signifie “rêvasser”. Il signifie « ouvrir grand ».
Certes, il est possible de retrouver la conjugaison du verbe bayer avec un « i » ou un « y » dans le radical comme pour le verbe « payer ».
Mais comme il est tombé en désuétude, on ne l’emploie presque plus ailleurs que dans cette expression. A la place, on choisit « bâiller ».

Merci pour vos avis, Dor4 et Tara.

Selon l’Académie française, Bayer est intransitif défectif :

« BAYER

conjuaison (ayer se prononce a-yé) verbe intransitif défectif (se conjugue comme Balayer). »

Le Dict. de l’Académie donne tous les temps auxquels bayer peut être conjugué (cliquer sur « conjugaison » ou sur le présent lien).