Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer.
Bonjour,
Un débat au travail pour lequel je ne trouve pas d’arbitrage convaincant.
Quelqu’un sait dire si on doit accorder « amené » avec « nous » ou avec « les problématiques » et pourquoi dans la phrase suivante :
« Les problématiques que nous sommes [amenés / amenées] à rencontrer. »
Merci pour votre aide !
Bonjour,
Le pronom relatif que, mis pour les problématiques, a bien une fonction de cod… mais du verbe rencontrer.
Le verbe amener est ici conjugué avec un sujet sous-entendu à la voix passive*, et donc avec l’auxiliaire être ; le participe passé s’accorde avec le sujet apparent nous : amenés dans le cas général / amenées si nous représente un groupe exclusivement féminin.
*[Notre activité professionnelle] nous amène à rencontrer des problématiques > Nous sommes amené(e)s [par notre activité professionnelle] à rencontrer des problématiques > Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer…
On peut aussi considérer que amené(e)s a une valeur d’adjectif attribut que l’on pourrait remplacer par enclin(e)s, le résultat de l’accord est le même.
Pour faire simple, raccourcissez votre phrase : les problématiques rencontrées ou les problématiques que nous rencontrons (l’emploi du verbe amener n’amène à rien de plus signifiant).
Bonjour,
Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer.
Amener est ici utilisé à la voix passive et s’accorde avec le sujet nous.
Si nous représente exclusivement des femmes l’accord se fera au féminin pluriel, sinon au masculin pluriel.
Pour évoquer un autre sujet, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, on remplace le mot problème par problématique, qui ne signifie pas la même chose.
Cette tendance au « mot le plus long » me laisse perplexe.
D’autant plus que ce que l’on rencontre, ce sont des difficultés, pas des problèmes. 😉