Je ne serais pas contre ou je ne serai

Bonjour,
Dans la phrase « Si c’est elle, je ne serai(s) pas contre votre soutien. », je pense que le conditionnel est la meilleure option (incertitude). Qu’en pensez-vous ?

VOGALAM Maître Demandé le 15 août 2023 dans Accords

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4 réponse(s)
 

Bonjour,
Quand le verbe de la subordonnée introduite par si est au présent, le verbe de la principale est au futur : Si c’est elle, je ne serai pas contre votre soutien. 
Le conditionnel présent serait employé dans la principale avec l’imparfait dans la subordonnée : Si c’était elle, je ne serais pas contre votre soutien. 

PhL Grand maître Répondu le 15 août 2023

Si c’est elle je ne serai pas contre votre soutien.
Si c’est elle, je ne serais pas contre votre soutien.
Les deux sont possibles. Le futur affirme la prise de position au cas où l’hypothèse s’avèrerait, là où le conditionnel insiste moins sur le contenu de la principale.

Tara Grand maître Répondu le 15 août 2023

Bonsoir Tara,

Et à quoi se réfèrerait donc ce « je ne serais pas contre votre soutien. »
Si la condition est vraie (et non était vraie) alors la principale est à l’indicatif.

le 15 août 2023.

Le conditionnel ne sert pas qu’à l’hypothèse. Ici, si on l’emploie, c’est pour atténuer une affirmation.
Si c’est elle, je ne serais pas contre / si c’est elle, il ne serait pas contre votre soutien.
Prudence… diplomatie…

le 15 août 2023.

Merci à tous les deux.

VOGALAM Maître Répondu le 15 août 2023

Bonjour,

Votre phrase ne présente aucune incertitude, La condition la lève !

« Si c’est elle alors tu ne seras pas… » et en aucun cas « Si c’est elle alors tu ne serais pas »

Le conditionnel est ici un solécisme.

Ouatitm Grand maître Répondu le 15 août 2023

Voir ma réponse à votre commentaire. L’emploi des temps est plein de subtilités qui s’arrangent souvent assez mal de règles strictes.

le 15 août 2023.

La subtilité doit à mon sens s’exprimer en respectant la logique. Quand une condition est remplie, elle est remplie.

Si l’on souhaite subtilement exprimer une incertitude, il faut subtilement utiliser, comme le dit PhL, l’imparfait qui a ce rôle modal.

« S’il pleut, prendras-tu ton parapluie ? »

« S’il pleuvait,  prendrais-tu ton parapluie ? »

le 15 août 2023.

Excusez-moi, je n’insisterai qu’une fois. Je vois la possibilité de dire : s’il  pleut, tu prendrais ton parapluie ? je continue avec par exemple  : s’il pleut, tu prendrais ton parapluie, vraiment ? tu le trouves pourtant horrible.
Remarque : si on pose une condition, le fait n’est pas réalisé ou du moins sa réalisation est en suspens, n’est-ce pas. On ne sait pas si elle va ou non se remplir au moment où on la formule. cela me semble…. logique.

le 16 août 2023.

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