Ils se sont suivi(s) de près : comment accorder ?

Bonjour,sur le blog de Mamiehiou (dans la rubrique, l’accord des verbes pronominaux), elle écrit ceci:

Verbes qui n’entrent dans aucune catégorie

SE SUCCÉDER, SE SUIVRE

Ils se sont succédé de père en fils.

Pas d’accord (se est COI) et ce n’est pas un verbe pronominal réciproque

Ils se sont suivi de près.

Même chose.

 

J’ai du mal à concevoir le non accord de suivi dans la seconde phrase

 

pareto Amateur éclairé Demandé le 2 juin 2015 dans Accords

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38 réponse(s)
 

je ne peux que vous remercier. En parcourant vos dernières interventions ,j’ai été rempli d’émotion. particulièrement merci à vous jean bordes pour vos analyses impeccables, il faut être passionné de notre langue pour consentir de tels sacrifices afin d’éclairer les autres.Merci à vous Joelle, votre analyse nous a aidés à assurer l’équilibre. Nous étions trop sûrs de notre affaire  quand Mamiehiou , quant à elle, est venue nous donner une bonne leçon d’humilité: en orthographe, ne jamais être trop sûr de soi. M. Jean, nous n’avons peut-être pas avancé mais nous avons appris des choses et comme vous le dites si bien, on continue de chercher.
Merci

pareto Amateur éclairé Répondu le 10 juin 2015

Voici la position de l’Académie française, après que je lui ai exposé tous les arguments contradictoires :
« On écrit se sont suivis et se sont succédé parce que suivre veut un C.O.D. et succéder un C.O.I. »

jean bordes Grand maître Répondu le 12 juin 2015

Bravo pour la persévérance dont vous avez fait preuve, pour moi, j’avais un petit doute à cause des éléments apportés… mais j’aurais continué à accorder avec un « s ». Merci de m’avoir rassurée.

le 12 juin 2015.

Pour ma part, c’est avec une grande incertitude, après beaucoup d’hésitation que j’aurais finalement, quand même, écrit « Ils se sont suivis », pour éviter aussi d’être  taxé d’une faute d’orthographe, car la majorité écrira « se sont suivis ».

le 13 juin 2015.

Voici ce que répond mamiehiou sur son blog :
http://mamiehiou.over-blog.com/article-_accueil_-110264108.html
«  Bonjour Jean,
Vous donnez une réponse claire à la question qu’on se posait.
[…] Interroger l’Académie, c’était bien ce qu’il fallait faire.
»
Tout est dit. Il reste, toutefois, l’interprétation de Grevisse qui laisse perplexe et qui est bien embarrassante, s’agissant, précisément, de Grevisse.

jean bordes Grand maître Répondu le 13 juin 2015

J’ai insisté en sollicitant l’Académie française une deuxième fois en mettant l’accent sur la position de Grevisse (Le Bon usage,§ 778), qui, décidément, ne m’a pas laissé en paix, et sur le fait que l’on ne peut se suivre soimême.  Voici ce qu’elle m’a répondu :
« Au sujet d’une course de poursuite par équipes, on pourrait dire, et écrire, Les coureurs se sont relayés et suivis »
Il n’y a, désormais, plus d’ambiguïté. Cette fois, oui, tout est dit.

jean bordes Grand maître Répondu le 15 juin 2015

merci à vous,Jean Bordes, pour votre engagement  qui a fini par nous conduire à « la terre promise ». A ma sœur qui n’a cessé de m’embêter avec  cette question, après des réponses contradictoires, je donnerai, telle une « parole d’Évangile »,  votre réponse définitive.

pareto Amateur éclairé Répondu le 15 juin 2015

Il s’agit plutôt de la réponse définitive de l’Académie française. Il faut rendre à César ce qui est à César.

le 15 juin 2015.

Ouf!plus de peur que de mal.Je me suis sérieusement inquiété pour la « réponse définitive » parce que la première ligne de votre dernière intervention m’a fait penser q’elle (la réponse définitive) passerait à la trappe. Mais rien de tout cela. J’étais déjà rassuré et maintenant je suis plus que rassuré. En trempant ma plume dans votre encrier, j’écris, moi aussi, « Cette fois, oui, tout est dit ».

pareto Amateur éclairé Répondu le 15 juin 2015

VOIRE !

Il revient à vous de choisir dans « Le Trésor » l’acception qui vous convient :
A. −
Vx. [Empl. comme particule d’assertion] Vraiment, certes, assurément. Édouard, entre les mains de Philippe de Valois, avait accepté par le mot voire (oui) ce serment français qu’il viola (Chateaubr., Litt. angl., t. 1, 1836, p. 94).
B. − Vieilli, littér. ou p. plaisant. [Empl. p. antiphr. pour nier qqc. ou exprimer un doute] Nous avions beau alléger notre défaite en y mettant de l’ironie, nous nous sentions cocus, certes, et pas contents. Pas contents? Voire. À l’occasion, nous y allions encore d’un beau discours (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 277).Mara: (…) voilà que tout est pour elle et rien pour moi. La Mère: Tu auras ta part. Mara: Voire! (Claudel, Annonce, 1948, I, 2, p. 154).
mamiehiou Débutant Répondu le 16 juin 2015

??

le 16 juin 2015.

je ne vous suis pas.

pareto Amateur éclairé Répondu le 16 juin 2015

C’était une boutade pour m’amuser un peu.
VOIRE ! ai-je écrit.

Soit on peut comprendre que je suis d’accord avec vous : CERTES !
Soit on peut croire que je doute encore.

mamiehiou Débutant Répondu le 16 juin 2015

bonjour, bon alors, je crois que j’ai lu trop de réponses, je m’y perds! finalement, on peut écrire ils se suivaient? ils se sont suivis? succédés? trompés?
je perçois la différence, certains réfléchis, d’autres non…
quand ils sont 2 en file indienne, on dit « il le suivait », quand il y en a +, ils suivent tous une ou plusieurs personnes, sauf celui qui est tout devant, on peut mettre un pluriel, non?
en tous cas ça fait plus joli avec un s 😉

Myrtille Maître Répondu le 30 octobre 2015

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