équipe, syllepse ?

Répondu

bonjour,
j’ai une question sur le pronom qui reprend l’équipe de pompiers dans la phrase :
 » Une équipe de  sauveteurs intervenait : Elle avait circonscrit les flammes qui s’échappaient d’une voiture gris anthracite, et sécurisé le secteur.  »
Je pense qu’il y a une erreur,  si j’écrit : Ils avaient …
Qu’en pensez-vous ? Merci de votre avis…

Bonjour,

Comme le dit joelle, les deux sont possibles. Si on remplace le pronom par le groupe nominal, cela te parait-il toujours erroné ?

Une équipe de  sauveteurs intervenait : l’équipe avait circonscrit les flammes qui s’échappaient d’une voiture gris anthracite, et sécurisé le secteur.
Une équipe de  sauveteurs intervenait : les sauveteurs avaient circonscrit les flammes qui s’échappaient d’une voiture gris anthracite, et sécurisé le secteur.

le 13 janvier 2020.

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Je découperais la question.

A] Conjugaison avec le complément du nom.
Au moment de conjuguer le verbe, on peut parfois choisir le pluriel :
– Un troupeau de cerfs nous croisent, une compagnie d’oiseaux tourbillonnaient, un couple de vieilles gens habitaient là…
Donc vous pouviez vous permettre :
– Une équipe de sauveteurs intervenaient.
Mais ce n’est pas le choix que vous avez fait.

B] Syllepse.
Par exemple on n’exprime qu’un nom au singulier mais on enchaîne avec le pluriel. Vous pourriez ainsi tenter :
– L’équipe arrivait avec leurs échelles. L’équipe est intervenue, ils ont été efficaces.
Mais la syllepse passe généralement assez mal.
Et même avec un complément, ça reste délicat :
– Un camion de pompiers arrivait. Ils sont intervenus.
On peut avoir l’impression qu’on a parlé des pompiers, mais non, ils ne sont pas vraiment là, ils ne sont qu’un complément du nom donnant du sens au nom.
C’est donc encore une syllepse, dont vous n’auriez pas tort de vous méfier.

C] Choix d’un sujet.

a) Avec le nom et le complément du nom définis (sachant que des = de les), c’est à vous de décider de votre sujet :
– L’équipe des sauveteurs intervenait. Elle (l’équipe) était, ou ils (les sauveteurs) étaient
Qu’on passe d’une première phrase au singulier à une deuxième phrase au pluriel ne présente aucun inconvénient. C’est assez cinématographique, on voit l’équipe, puis ses membres.

b) Avec un complément du nom dépourvu de déterminant.
– La roue à aubes tournait. Elles étaient pourries (les aubes). Ça ne fonctionne pas.
– Les bords de routes sont meubles. Elles sont dangereuses (les routes). Ça ne fonctionne pas.
– L’équipe de sauveteurs arrivait. Ils étaient rapides (les sauveteurs). Apparemment ça ne fonctionne pas non plus puisque c’est la même construction.
Et pourtant si ? Parce que l’équipe et les sauveteurs sont finalement un peu la même chose ?
Ou parce qu’on a décidé que c’est les sauveteurs le noyau du groupe nominal ? Très bien. Mais alors il fallait y penser avant, et dès le départ conjuguer au pluriel. Sinon vous retombez en syllepse, vous n’avez pas tort.

D] Deux hypothèses.

a) C’est le déterminant de équipe qui joue.
On peut dire l’équipe des sauveteurs. Mais avec un déterminant indéfini, comme dans votre phrase, l’expression devient une équipe de sauveteurs (certaines articulations entre définis et indéfinis sont impossibles). Mais le sens de l’article à sauveteurs persiste et permet une reprise de ce mot par un pronom dans la phrase suivante. Et donc, si on ne peut pas dire sans syllepse l’équipe de sauveteurs arrivait ; ils étaient rapides, on peut en revanche dire une équipe de sauveteurs arrivait ; ils étaient rapides.
Mais je n’y crois pas trop.

b) Apposition.
[Vous savez qu’une apposition peut apparaître après une virgule (cette ville, Lille, est…) ou après le mot de (la ville de Lille est…)]
Il n’y aurait donc pas de complément du nom dans une équipe de sauveteurs, mais une apposition, les deux mots désignant la même chose. Dans ce cas c’est toujours le premier mot qui emporte l’accord : la victime, Paul, est blessée / Paul, la victime, est blessé. Mais dans la phrase suivante, le pronom est au choix : elle / il a porté plainte.
Cette interprétation serait cohérente avec votre conjugaison du verbe selon équipe, et avec votre pronom à suivre selon sauveteurs.
Mais je n’y crois pas trop.

E] Ma réponse.

* Vous avez fait le choix de considérer que une équipe était le noyau du groupe nominal en conjuguant au singulier.
* Les sauveteurs n’ont pas le déterminant nécessaire permettant de les pronominaliser dans la phrase suivante.
–> Il y a bien une rupture sylleptique dans une équipe de sauveteurs est arrivée ; ils…

Nicola Érudit Répondu le 13 janvier 2020

Hmmmmouais, j’aime moyennement ce sobriquet dont tu m’affubles ! 😀 , mais bon, passons.

Le « rien » qui précède le N2 peut être soit un article zéro (le N2 peut alors en effet avoir une fonction adjectivale : roue à aubes, bord de routes), soit un article indéfini contracté : des sauveteurs qui constituent une équipe (l’équipe de sauveteurs de ton point C], b))

Énoncé avec article zéro, le N2 est caractérisant / catégorisant. On est en présence d’une seule notion : celle d’équipe, qui se décline en sous-type : de sauvetage, médicale, etc.
La présence d’une équipe de sauveteurs (≈ une équipe de sauvetage) est obligatoire pour toute manifestation rassemblant plus de X personnes. Et celle d’une équipe de médecins (≈ une équipe médicale) pour  toute manifestation rassemblant plus de X’ personnes.
Dans ce cas, on pourra en effet difficilement dire : Une équipe de sauveteurs est obligatoire dans toute manifestation rassemblant plus de X personnes. Ils  interviendront en cas de besoin.

Énoncé avec article indéfini contracté, le N2 n’est pas caractérisant, il est référentiel. On est en présence de deux « notions » : celle d’équipe et celle de sauveteurs.
Dans ce cas, on pourra plus facilement dire : Une équipe de sauveteurs était présente, ils ont pu intervenir immédiatement.
.

Je trouve que c’est plus encore flagrant dans d’autres cas, par exemple :

N2 référentiel
Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges.
On pourrait sans difficulté dire : Je me balade dans une forêt de chênes-lièges, ils sont magnifiques.

N2 caractérisant
Une/La forêt de chênes-lièges est facile d’entretien.
On ne pourrait pas (ou très difficilement) dire : La forêt de chênes-lièges est facile d’entretien, en plus ils poussent vite.

phil-en-trope Grand maître Répondu le 13 janvier 2020

1) Voici ce que je comprends et ce que je ne comprends pas :

* N2 caractérisant, le premier verbe est forcément au singulier, et on continue avec le pronom « elle », le pronom ne pouvant reprendre que N1.

* L’absence de déterminant à N2 n’empêche cependant pas que N2 soit référentiel (un troupeau de cerfs, une équipe de sauveteurs, une forêt de chênes), auquel cas on a le choix pour la conjugaison du premier verbe, avec N1 ou N2, et également le choix pour le pronom à suivre, basé sur N1 ou N2.
Et le fait d’avoir choisi l’accord avec N1 dans la première phrase ne nous interdit pas d’embrayer avec un pronom basé sur N2. C’est cela qui m’étonne.

Tant que l’équipe (N1) de sauveteurs (N2 catégorisant) n’est pas arrivée, on évite le pronom « ils » désignant les sauveteurs.
Quand elle est arrivée, l’absence de déterminant à N2 n’empêche pas N2 de devenir référentiel, il suffit que le contexte s’y prête.
– Une équipe de sauveteurs est intervenue ; elle a circonscrit les flammes.
– Une équipe de sauveteurs est intervenue ; ils ont circonscrit les flammes.
Je doute encore un peu. La deuxième phrase est possible, mais je continue à y voir une syllepse. Et en exagérant un peu, j’accepterais assez mal :
Une équipe de sauveteurs est intervenue, qui ont circonscrit les flammes.
Le mot « qui » est bien un pronom, comme « elle » ou « ils », et tu penses qu’on peut choisir ce qu’il représente ?
C’est cela que j’aimerais clarifier.
Bien sûr, avec un point, on peut changer d’approche entre les deux phrases, mais la question porte je pense sur la validité de la transition.

2) Maintenant que je connais les mots « caractérisant » et « référentiel », je vais tenter un parallèle avec épithète et attribut, pour défendre mon point de vue.

Pour que N2 devienne référentiel (au point d’emporter la conjugaison ou le choix du pronom à suivre), je crois qu’il faut insister au point de changer la fonction de N2.
C’est une habile transition que tu opères :
D’accord avec : Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges, ils sont…
Mais je suis moins d’accord avec : Une forêt de chênes-lièges s’étend à perte de vue, ils sont…
Donc d’accord pour : C’est une équipe de sauveteurs, ils ont circonscrit les flammes.
Moins d’accord pour : Une équipe de sauveteurs est intervenue, ils ont circonscrit les flammes (ou alors syllepse assumée).
Dans « quelle voiture préfères-tu ? je préfère la voiture rouge » on a un adjectif épithète, et dans « comment est ta voiture ? c’est une voiture rouge » on a un adjectif attribut, « c’est » a changé le rôle de l’adjectif.
Que vois-tu passer ? Une voiture rouge, c’est ma voiture préférée.
Comment est ta voiture ? C’est une voiture rouge, c’est ma couleur préférée.
Que vois-tu ? Une forêt de chênes, c’est mon paysage préféré.
C’est une forêt de quoi ? Une forêt de chênes-lièges, c’est mon arbre préféré.
Qui est intervenu ? Une équipe de sauveteurs, elle a circonscrit les flammes.
Une équipe de quoi ? Une équipe de sauveteurs, ils ont circonscrit les flammes.
La construction a transformé le rôle du complément du nom. Le « c’est » attributif a introduit un nouvel élément ou une nouvelle notion dans la phrase, permettant de faire passer l’adjectif épithète ou le cdn caractérisant vers un adjectif attribut ou un cdn référentiel.
Pour l’adjectif « rouge » devenu attribut, on peut alors embrayer sur la couleur.
Pour le cdn « sauveteurs » devenu référentiel, on peut alors embrayer sur le pronom « ils ».

En l’absence de déterminant à N2 et de construction faisant passer N2 de caractérisant à référentiel, on reste sur un cdn caractérisant.
Ou alors il faut que le cdn ait été référentiel dès le départ. Mais ce n’est pas le cas puisque la phrase commence par « une équipe de sauveteurs intervenait ». Le « une » de « équipe », associé à l’absence de déterminant à « sauveteurs » et à la conjugaison de « intervenait » au singulier, ne plaident pas en ce sens.

le 14 janvier 2020.

Je reprends tes points.

1)
* oui.
* ce n’est pas parce que le déterminant n’est pas visible qu’il n’existe pas : table de cuisine = article zéro ; Il a beaucoup de problèmes = article indéfini contracté (Des problèmes, il en a beaucoup).
Si le N2 est référentiel, il y a de très grandes probabilités (voire une certitude, mais je préfère la prudence) pour que l’on soit en présence non d’un article zéro, mais d’un article indéfini contracté.
Par ailleurs, la référentialité n’est pas un critère suffisant pour autoriser le choix de la conjugaison du verbe régi par le SN1 de SN2. Ce choix est possible quand le SN1 est un nom quantitatif ou collectif – du fait que les deux SN peuvent être interprétés comme noyau du syntagme global -, ce qui est le cas de troupeau ou équipe, mais non de forêt. Donc, pour forêt de chênes-lièges, le verbe ne pourra s’accorder qu’avec forêt.

2)
Tu as raison, mes exemples sont mauvais, j’ai trop fait varier le co(n)texte pour qu’ils soient pertinents. Voici une paire qui me semble meilleure :

Pour vous détendre, baladez-vous dans les forêts (a) de chênes-lièges, *ils sont magnifiques / elles sont magnifiques.
chênes-lièges est caractérisant (ou encore non actualisé), forêt de chênes-lièges est une sous-catégorie de forêt que l’on peut opposer à forêt de pins, forêt de bouleaux, etc.
Seule la reprise avec forêt est possible.

Pour me détendre, je suis en train de me balader dans une forêt de chênes-lièges, ils sont magnifiques / elle est magnifique.
chênes-lièges est référentiel (ou actualisé), les deux substantifs acceptent la reprise.

(a)(J’ai simplifié les choses en mettant forêt au pluriel. On peut mettre au singulier, mais comme on est dans un énoncé générique, la reprise pourra difficilement se faire au singulier : Baladez-vous dans une forêt de chênes-lièges, *elle est magnifique, elles sont magnifiques.)

Ensuite, l’analyse de ces SN1 de SN2 est possible hors contexte pour certains d’entre eux, table de cuisine par exemple (où cuisine n’est jamais actualisé), mais pour d’autres, c’est le co(n)texte qui va déterminer la valeur de chacun des composants du syntagme. C’est le cas pour forêt de chênes-lièges ou équipe de sauveteurs.
La sémantique joue, bien sûr, mais la syntaxe également qui peut imposer des contraintes ; voir le commentaire de Tara.

C’est d’ailleurs cet effet de co(n)texte qui biaise tes exemples attribut vs épithète et force l’interprétation dans un sens. Dans d’autres contextes, ton opposition ne fonctionne plus :

Regarde la voiture rouge, ce rouge / cette couleur est magnifique !

D’ailleurs, même avec ton contexte, on pourrait embrayer sur l’épithète :

Que vois-tu passer ? Une voiture rouge, ce rouge est d’ailleurs affreux / sa couleur est vraiment affreuse ; voire, c’est ma couleur préférée.

Et en passant, enchainer une voiture rouge (lambda) avec c’est ma voiture préférée est pragmatiquement peu probable, dans la mesure où la couleur d’une voiture apporte peu (pour ne pas dire aucune) d’informations sur la qualité technique de la voiture et on voit mal qu’on puisse à partir de la couleur conclure que c’est sa voiture préférée. Au contraire de Une *marque de voiture* rouge.

Donc pour ton exemple, il vaudrait mieux :

Que vois-tu passer ? Une Lamborghini rouge, c’est ma voiture préférée.

(Mais, là encore, on pourrait enchaîner avec la couleur, comme ci-dessus.)

 

Pour revenir à la phrase proposée par jore,

– Le SN1 est un nom collectif précédé d’un article indéfini, il est donc possible d’accorder le verbe aussi bien avec le SN1 qu’avec le SN2.
– Il s’agit d’un énoncé non générique : a priori, le SN2 est déterminé par un article indéfini contracté et est référentiel (mais en fait, je pense que ce point n’est pas déterminant pour la reprise pronominale ; pour l’accord du verbe oui, mais non pour la reprise, particulièrement quand l’énoncé n’est pas générique, ce qui est le cas de la phrase de jore).

– Reste la question – que tu soulèves à très juste titre – de la reprise par le SN2 alors que le verbe a été accordé avec le SN1.

Si on prend le cas de forêt de chênes-lièges, on voit que le choix du donneur d’accord détermine la reprise pronominale suivante :

*Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges, elle embaume, ils sont magnifiques.
Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges, elle embaume, elle est magnifique.
Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges, ils embaument, ils sont magnifiques.
*Je me balade dans une forêt, c’est une forêt de chênes-lièges, ils embaument, elle est magnifique.

Avec équipe de sauveteurs , ça semble plus acceptable. Il faudrait avoir un échantillon important de locuteurs pour voir comment les phrases ci-dessous sont acceptées et si elles le sont davantage que celles-ci-dessus.
Quant à toi, ton jugement d’acceptabilité est-il équivalent ou pas ?

Une équipe de sauveteurs est intervenue. Ils ont réussi à sauver les naufragés.
Une équipe de sauveteurs est intervenue. Elle a réussi à sauver les naufragés.

Ou pour conserver le parallélisme de forme avec les phrases précédentes :
C’est une équipe de sauveteurs. Elle est intervenue. Ils ont réussi à sauver les naufragés.
C’est une équipe de sauveteurs. Elle est intervenue. Elle a réussi à sauver les naufragés.

 

On peut expliquer cette différence d’acceptabilité (pour les personnes pour lesquelles elle existe, ce qui est mon cas et semble être également celui de joelle et de Tara) par la concurrence entre le « pseudo » noyau (équipe) et le « vrai » noyau sémantique (sauveteurs) et par la tension entre syntaxe (en principe, c’est le SN1 qui est le noyau) et sémantique (ici, c’est le SN2). Toutes choses qui favorisent la possibilité d’accord (ou de reprise pronominale) avec le sens plutôt qu’avec la grammaire. Du moins quand c’est le SN1 qui a été choisi comme donneur d’accord, puisqu’il me semble que l’inverse fonctionne nettement moins bien (mais ce dernier point reste à voir) :

Une équipe de sauveteurs sont intervenus. Ils ont réussi à sauver les naufragés.
? Une équipe de sauveteurs sont intervenus. Elle a réussi à sauver les naufragés.

C’est une équipe de sauveteurs. Ils sont intervenus. Ils ont réussi à sauver les naufragés.
? C’est une équipe de sauveteurs. Ils sont intervenus. Elle a réussi à sauver les naufragés.

 

 

le 14 janvier 2020.

Je n’ai pas fini de lire et de comprendre. J’y reviendrai peut-être plus tard.

le 16 janvier 2020.

Les deux accords / formulations sont possibles selon la logique.

Je complète ma réponse : une équipe de sauveteurs intervient. Elle a circonscrit les flammes (si on reprend l’équipe). Ils ont circonscrit les flammes (si l’on reprend les sauveteurs).
Dans votre phrase, le sujet est constitué d’un collectif « équipe » suivi d’un complément du nom « de sauveteurs ».
Le sujet fait donc référence à deux éléments. La phrase suivante peut choisir l’un ou l’autre : équipe pour le collectif / sauveteurs pour les individus. Les deux sont clairs dans l’expression.  

joelle Grand maître Répondu le 13 janvier 2020

Nicola a écrit : – Une équipe de sauveteurs est intervenue, qui ont circonscrit les flammes.
Le mot « qui » est bien un pronom, comme « elle » ou « ils », et tu penses qu’on peut choisir ce qu’il représente ?
C’est cela que j’aimerais clarifier.
Bien sûr, avec un point, on peut changer d’approche entre les deux phrases, mais la question porte je pense sur la validité de la transition.

En ce cas le choix est à faire entre : Une équipe de sauveteurs qui ont circonscrit les flammes. est intervenue, et Une équipe de sauveteurs est intervenue, qui a circonscrit les flammes.
Et « qui » peut en effet avoir pour référent N1 ou N2.
De la même façon, le pronom personnel peut reprendre N1 ou N2 :
– Une équipe de sauveteurs est intervenue ; elle a circonscrit les flammes.

– Une équipe de sauveteurs est intervenue ; ils ont circonscrit les flammes.
Et c’est précisément ce choix qui rend N2 caractérisant ou référentiel.

Tara Grand maître Répondu le 14 janvier 2020

Je vous remercie de vos réponses, et de l’intérêt porté à ma question, je ne pensais pas provoquer une telle discussion. Ce problème de syllepse ou pas, est cependant courant…

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