Bonjour Virginie,
Oui, certainement, la belligérance caractérisant une situation. J’aurais cependant opté pour une autre formulation comme « La nourriture apaisa les belligérants ».

Belligérance = pour un pays, état de guerre. Un Etat belligérant est un Etat qui participe à une guerre.  Ne pas confondre avec  bellicosité ( v. infra). 

La nourriture permet de calmer la faim. Si qqn est agressif parce qu’il a très faim, la nourriture peut calmer son agressivité…

On peut retrouver cela à l’échelle internationale, par ex. selon cette chaîne de causalité :  levée de l’embargo sur les denrées alimentaires décidé à l’encontre du pays X,  négociée contre le désengagement de ce pays d’un certain conflit, désengagement qui  le fera sortir de l’état de guerre, cad par définition, de l’état  de belligérance.

L’apport de nourriture à  un certain pays peut l’encourager à devenir moins belliqueux, autrement dit peut calmer sa bellicosité (= caractère d’une personne ou de tout ce qui est belliqueux). 

Mais ces notions sont difficiles à manier (polémologie) et, surtout, le lien de cause à effet entre la nourriture et la sortie de la belligérance  doit  clairement ressortir de votre texte, car il ne va pas de soi. 

« Belligérance » désigne une situation, une condition, un état : le fait d’être dans la guerre.
Calme-t-on une situation ? On en sort plutôt.
Je pense que le terme qui convient ici est « bellicosité »,  puisque c’est bien la propension à rechercher la guerre qui est calmée par l’apport de nourriture. On sort alors progressivement ou rapidement de la belligérance