Les déficiences visuelles précoces d’un patient ACP conduisent parfois faussement / indûment vers une
consultation ophtalmologique.
Vous avez raison de ne pas utiliser « à tort » car il ne s’agit pas d’une personne (il a soutenu à tort que c’était un AVC==>c’est lui qui a tort)

Bonjour Trestraou,

Est-ce que « faussement » te conviendrait  ?

Bonjour,

Définition
L’atrophie corticale postérieure (ACP) est un trouble neurodégénératif progressif rare apparaissant de manière spécifique entre 50 et 65 ans. Elle se caractérise par une détérioration progressive des capacités supérieures du processus visuel et d’autres fonctions corticales postérieures sans preuve d’anomalies oculaires.

L’ACP est une maladie sous-reconnue ce qui conduit souvent à un retard significatif dans le diagnostic. Le diagnostic de ce syndrome clinico-radiologique repose sur l’examen neurologique, un dépistage visuel et cognitif spécifique, une imagerie cérébrale et des tests sanguins de routine. L’imagerie à résonance magnétique (IRM) révèle de manière caractéristique une atrophie bilatérale des lobes occipitaux, pariétaux et temporaux postérieurs, souvent asymétrique et plus prononcée au niveau de l’hémisphère droit. La tomographie par émission monophotonique (TEMP) ou la tomographie par émission de positons (TEP) révèle un hypométabolisme des zones cérébrales postérieures, ainsi que des champs oculaires frontaux dans les stades plus avancés. Le diagnostic conclusif de la maladie sous-jacente est confirmé par autopsie cérébrale, bien que l’imagerie du liquide céphalo-rachidien (LCR) et amyloïde puisse aider à affiner le diagnostic clinique.

Vous comprendrez alors qu’une consultation ophtalmologique serait inadéquate dans ce cas.

Conduisent parfois, à mauvais escient, vers une consultation ophtalmologique.

Merci à toutes et tous pour votre aide. J’ai choisi le <<indûment>> de Joëlle bien que les autres propositions étaient (eussent été) acceptables également.