Comment écrie postérieur ?

Répondu

Bonjour, il faut écrire : Certains actes d’aide postérieurs sont répréhensibles ou Certains actes d’aide postérieure sont répréhensibles ?
Merci pour votre aide. Bonne fin de journée à tous.

Linee Grand maître Demandé le 12 avril 2019 dans Question de langue

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Bonsoir Line,

Si le contexte est la complicité (pénale), il s’agit des actes d’aide (au contrevenant) qui sont postérieurs à la commission de l’infraction.

En principe pour qu’il y ait complicité par aide ou assistance, il faut que l’acte de complicité soit antérieur ou concomitant de l’infraction. Les actes postérieurs ne sont pas, en principe, constitutifs de complicité. Exception :  les actes qui  résultent d’une entente préalable ; ex. : la personne qui aide les auteurs d’un cambriolage à fuir selon un plan élaboré à l’avance.

Prince (archive) Débutant Répondu le 12 avril 2019

Finalement et comme souvent, les deux sont admis car il faut déterminer et montrer ce qui est postérieur / ultérieur :

les actes ou l’aide ? En l’occurrence, les deux puisqu’il s’agit d’actes d’aide. Le sens de la phrase est essentiel.

Certains actes d’aide ultérieurs ou ultérieure. Pour plus de clarté, « ultérieure » est préférable en raison de la proximité du nom commun « aide ».

Pour contourner la difficulté : Certains actes ultérieurs visant à aider / à apporter de l’aide sont répréhensibles.

joelle Grand maître Répondu le 12 avril 2019

Lorsqu’un pénaliste (avocat ou juriste) dit ou écrit « actes de complicité postérieur? » ou « actes d’aide postérieur? » (expression synonyme dans le présent contexte), je puis vous assurer que  ce sont les actes et non l’aide qu’il a présent à l’esprit (je suis – bien – placé pour affirmer cela, ayant été pénaliste dans une « première vie »).
C’est pour cela qu’il écrit (cf. le site JurisPedia) :
« 1.2 L’élément matériel de la complicité

et non, par ex.,  « les actes de complicité (ou d’aide) postérieure à l’infraction ». Cela dit, cette rédaction serait suffisamment compréhensible…

le 13 avril 2019.

Il est évident que dans un contexte judiciaire ce sont les actes qui sont réprimés, mais sur le plan grammatical j’aurais admis les deux.

le 14 avril 2019.

D’après la notation (à laquelle je suis étranger), il semble bien que l’on se situe ici dans le cadre judiciaire (pénal même).  En tout état de cause, je n’aperçois pas pourquoi vous opposez ou différenciez ici le plan grammatical et le contexte judiciaire (pénal plus précisément) puisque  les pénalistes appliquent la grammaire française.

le 15 avril 2019.

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