Accord d’une énumération

Légères fumées de cigarette, de voiture, de nourriture ainsi que de l’air frais.
Je me demande s’il ne faudrait pas marquer le pluriel à cigarette, voiture et nourriture. Qu’en pensez-vous ?

Alida Débutant Demandé le 11 mars 2022 dans Accords

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9 réponse(s)
 

Je mettrais cigarette, voiture et nourriture au pluriel.

Prince (archive) Débutant Répondu le 11 mars 2022

Vous « mettriez » des tournures inappropriées, une fois de plus !
Tout comme ces votes positifs  que vous vous attribuez à la pelle………………………………..

le 15 mars 2022.

Le pluriel est possible mais le singulier suffit à généraliser.

Tara Grand maître Répondu le 11 mars 2022

fumée(s) de nourriture, c’est bizarre…
Voulez-vous dire « fumet » : Odeur agréable que dégage un plat, un vin.
Synonymes :

arôme – bouquet – fumée – odeur – parfum

joelle Grand maître Répondu le 11 mars 2022

« Une odeur d’agrumes et d’autres habituelles lorsque l’on habite en ville : légères fumées de cigarette, de voiture, de nourriture ainsi que d’air frais. »

Alida Débutant Répondu le 11 mars 2022

Alida, vous proposez cette phrase :
« Une odeur d’agrumes et d’autres habituelles lorsque l’on habite en ville : légères fumées de cigarette, de voiture, de nourriture ainsi que d’air frais. »

Vos tournures sont maladroites, de plusieurs façons :

En premier lieu, « d’autres habituelles » ne convient pas car ici « habituelles » est traité comme un substantif, alors qu’il s’agit d’un adjectif.
Aussi vous devez répéter le mot « odeur » –> Une odeur d’agrumes et d’autres odeurs habituelles….

« Lorsque l’on » est une tournure inappropriée –> on dira « Lorsqu’on » ou plus simplement « Quand on habite en ville« 

Mais surtout, vous ne pouvez pas employer le mot « fumées » dans votre phrase, ni pour « cigarette », ni pour « voiture », et encore moins pour « nourriture » !
Voir ICI
On parle de « la fumée de cigarette » (au singulier pour les deux)
Malgré tout, quand on se promène dans la ville (comme ça semble être le cas) on ne sent pas vraiment d’odeur de cigarette…

Au pluriel on parlera des « fumées toxiques » ou des « fumées des cheminées d’usine »

« La fumée de voiture » ne se dit pas non plus, on parlera de « l’odeur des gaz d’échappement« 

Votre tournure revient à dire « Des odeurs de fumées de nourriture« , et vous vous rendez bien compte que ça n’a aucun sens.
On parlera plutôt des odeurs de cuisine.

« Ainsi que d’air frais » ne convient pas non plus : quelle odeur a l’air frais, ou encore « les fumées d’air frais » ?

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 13 mars 2022

Je vous remercie tous pour votre implication et votre temps !
J’ai finalement opté pour : « Une légère odeur d’agrume et d’autres très caractéristiques d’une ville comme l’odeur de cigarette, de pollution émanant des voitures, de nourriture provenant des restaurants. Néanmoins, l’une d’elle est parvenue à se frayer un chemin, supplantant toutes les autres odeurs : celle de l’air frais, me rappelant la forêt. »

Alida Débutant Répondu le 14 mars 2022

caractéristiques avec un S

le 14 mars 2022.

Alida,

Voici la phrase pour laquelle vous avez opté finalement :
« Une légère odeur d’agrume et d’autres très caractéristiques d’une ville comme l’odeur de cigarette, de pollution émanant des voitures, de nourriture provenant des restaurants. Néanmoins, l’une d’elle est parvenue à se frayer un chemin, supplantant toutes les autres odeurs : celle de l’air frais, me rappelant la forêt. »

Il est dommage que vous n’ayez pas tenu compte de nos suggestions, et de plus que vous utilisiez des périphrases, quand des termes précis existent.  Cela alourdit vos phrases, et nuit à la compréhension de vos textes.
De plus votre première phrase ne comprend pas de verbe., et la répétition du mot « odeur » (3 fois en 2 phrases) est gênante.

« Pollution » suffit. Inutile d’ajouter « émanant des voitures« . D’autant plus que les voitures ne sont pas seules en cause…
« Nourriture provenant des restaurants » est également très lourd.
Nous sommes plusieurs à vous l’avoir dit, « les odeurs de nourriture » est une tournure inappropriée, on parle plutôt des odeurs de CUISINE, ou de viande grillée, de poisson frit… et on se doute bien que ces odeurs proviennent d’établissements où l’ on cuisine…

À noter que le mot « agrumes » n’existe qu’au pluriel.
Malgré tout, on comprend mal pourquoi vous parlez de ces odeurs d’agrumes dans ce contexte urbain.
Si vous vous promenez dans un marché, je peux le comprendre, mais à ce moment-là les autres odeurs qui les côtoieraient seraient « olives, poissons, … ».
Quand on marche en ville, les odeurs d’agrumes ne sautent pas spécialement aux narines, et ne font généralement pas particulièrement partie des « odeurs très caractéristiques d’une ville ».

Et, je vous le répète, l’air frais n’a pas d’odeur, encore moins une odeur qui « parvienne à se frayer un chemin« .
D’ailleurs, la tournure appropriée serait « se frayer un chemin jusqu’à moi« .
Mais surtout, l’air est frais du fait de sa température, sinon on parlera de « l’air pur de la montagne / l’air pur et frais qui me rappelle ma chère forêt ».

En l’occurrence, dans votre texte, l’air frais sent toutes les odeurs mêlées que vous décrivez justement. Donc aucun rapport avec l’air frais des forêts.

Mon conseil : Faites simple !
Utilisez des mots simples, des tournures sans prétention. Des phrases courtes donneront plus de vie à vos textes.
Ainsi le lecteur vous comprendra mieux et pourra mieux vous suivre dans vos pérégrinations.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 15 mars 2022

* « fumée de cigarette » : le singulier est obligatoire, c’est un type de fumée.
Le nom et le complément du nom sont indépendants l’un de l’autre. Il n’y a pas une fumée par cigarette, une cigarette par fumée… Que le nom soit au singulier ou au pluriel, son complément reste au singulier.
— De la fumée de cigarette, la fumée de cigarette, les fumées de cigarette…
Si vous voulez parler de l’origine de la fumée, vous devez mettre un déterminant au complément du nom :
— La fumée des cigarettes, les fumées des cigarettes, la fumée de la cigarette…

* « fumée de voiture » : cela ne se dit pas ainsi.
Le nom et le complément du nom sont indépendants l’un de l’autre. Il n’y a pas une fumée par voiture, une voiture par fumée… Que le nom soit au singulier ou au pluriel, son complément reste, dans une rue, au pluriel avec un déterminant.
— La fumée des voitures, les fumées des voitures.

* « fumée de nourriture » : cela n’existe pas.
Ni une fumée de nourriture, ni des fumées de nourriture. Avez-vous déjà entendu cette formulation, ou est-ce de l’écriture créative ?
De plus, « nourriture » est un mot qui ne se met qu’exceptionnellement au pluriel.
Cherchez du côté de « des odeurs de cuisine », « un appétissant fumet « , « les fumées s’échappant de la cuisine », « des relents de poisson frit »…

Il est absurde de vouloir construire parallèlement trois idées très différentes qui ont des compléments du nom syntaxiquement très différents.

Anonyme Érudit Répondu le 11 mars 2022

Bien sûr, absurde est un adjectif parfaitement approprié…

le 11 mars 2022.

Fumée + cigarette > cigarette peut se mettre aussi bien au singulier qu’au pluriel, et ce quel quel soit le nombre de fumée :

Fumée(s) de cigarette = vision massive

La / les fumée(s) émise(s) par la cigarette, où cigarette est considérée non comme le petit cylindre individuel que l’on fume, mais comme une substance (autrement dit de façon massive plutôt que comptable – comme on dirait de la confiture à la fraise / confiture de fraise [vision massive], plutôt que de la confiture aux fraises / confiture de fraises [vision comptable]).

Dans ce cas, si le complément du nom est formé avec la préposition de, il est construit sans article, qualifié d’article zéro. (En revanche, avec une autre préposition que de, l’article apparait bien : confiture à la fraise / confiture de fraise.)

Fumée(s) de cigarettes = vision comptable

La / les fumée(s) émise(s) par des cigarettes, cette fois, cigarette n’est plus considéré comme une substance, mais comme l’objet discret.

Dans ce cas, contrairement aux apparences, on n’est pas en présence d’un article zéro, mais d’un article indéfini contracté. En effet, quand la préposition de précède l’article indéfini pluriel, plutôt que de se retrouver avec cette construction : la fumée de des cigarettes, on procède à une contraction de l’ensemble qui donne la fumée de cigarettes.

On peut appliquer le même raisonnement à fumée(s) de voiture(s) (bien que l’on parlerait plus couramment de gaz d’échappement). (Avec le singulier qui donne une vision abstraite / catégorique (comme on dit L’homme est un mammifère) et le pluriel, une vision concrète / spécifique = les voitures présentent dans la situation.)

En revanche, fumée(s) de nourriture me parait, comme à d’autres intervenants, un peu suspect.  Si toutefois, on l’acceptait, seule la forme avec nourriture au singulier serait recevable :

La nourriture dégageait des fumées / de la fumée.

??? Les nourritures dégageaient des fumées / de la fumée.

phil-en-trope Grand maître Répondu le 12 mars 2022

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