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« Dieu tirait-il les ficelles ? » sera la forme définitive de ma phrase… et cette fois, je suis doublement sûr que la majuscule est de rigueur puisque « Dieu » devient le premier mot de la phrase. Bien entendu, je suis conscient que, quoi qu’il en soit, la majuscule s’impose dans cette nouvelle tournure. Merci à vous tous d’avoir participé avec tant de finesse et de détermination, chacun défendant son opinion avec brio. Mon roman n’est pas fini, alors peut-être aurons-nous l’occasion de débattre à nouveau sur d’autres sujets.
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Je recommence malheureusement à pencher pour la minuscule… (je dis malheureusement car je n’ai toujours pas acquis la certitude qu’elle soit vraiment de rigueur, ou du moins la certitude qu’en laissant la majuscule je faisais une faute d’orthographe). Et si j’écrivais : Y avait-il ce Dieu qui tirait les ficelles ? » est-ce que cela changerait quelque chose ? Mais d’un autre côté, la phrase formulée de cette façon ne me plaît guère. Bien sûr je pourrais simplement écrire : Y avait-il Dieu qui tirait les ficelles ? ce qui enlèverait sans doute l’équivoque, (et c’est peut-être bien ce que je vais faire). Je déplore simplement de ne pas pouvoir laisser ma phrase telle qu’elle est sans en éprouver le malaise d’une possible faute d’orthographe. Comme le dit si bien « CParlotte », certaines langues ont établi leurs propres règles pour placer les majuscules, il est dommage que la langue française complique tant les choses, mais c’est sans doute également ce qui fait son charme… Je pense changer ma phrase en : « Y avait-il Dieu qui tirait les ficelles ? » (et je ne prétends pas que cette réplique soit de la « haute littérature »). Est-ce que tous, à l’unanimité, seront d’accord pour dire que ma phrase est correcte ? Je précise que j’en arrive à prendre cette décision uniquement parce que je n’ai pu acquérir de certitude absolue sur la validité de ma phrase, mais ayant un caractère têtu, je m’obstine à préférer la phrase initiale, ne m’en veuillez pas trop… 🙂
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Premier point sur lequel je suis complètement d’accord concerne l’orthographe proprement dite, en effet, l’art de l’écriture consiste justement à ne pas faire de fautes. L’auteur n’est donc nullement roi, au contraire, il est tenu plus que quiconque de soigner son texte, et c’est précisément ce que je m’efforce de faire…
Mais bref, pour en revenir à notre « mouton », j’aimerais apporter une précision qui donnerait peut-être plus de clarté à ma phrase. Elle est issue d’une réplique du héros, qui jusqu’alors se disait athée et qui commence à se rendre compte qu’un « Dieu » tire bel et bien les ficelles. Ce n’est pourtant pas encore une certitude pour lui, ce ne sont que des présomptions basées sur certaines expériences qu’il vient de faire. Alors pourquoi « un Dieu » et non pas « Dieu » tout court, avez-vous plusieurs fois suggéré, eh bien parce que ce héros se pose en fait plusieurs questions, celle de savoir si Dieu existe et celle de savoir s’il tire les ficelles. Le tout est placé dans le contexte d’un roman « plus ou moins » paranormal où le héros discute tranquillement dans son rêve avec un esprit de l’au-delà. Merci à vous « CParlote » d’avoir si bien décortiqué le sujet, ce qui me redonne l’espoir de pouvoir mettre une majuscule sans faire de faute, mais également merci à « marcel1 » d’avoir avancé des arguments tout à fait pertinents, mais qui, malheureusement, refont pencher la balance de l’autre côté, et me donnent envie de laisser la minuscule. Quant à vous « Cathy Lévy », merci également de vous pencher sur le problème : « Y avait-il un Dieu qui tirait les ficelles » est une autre façon pour mon héros de dire « Dieu existe-t-il » (et je précise également que la phrase fait l’objet d’un dialogue et non d’une réflexion intérieure, si toutefois la qualité orale de la phrase peut faire une différence). Il dit « Dieu » parce qu’il est issu d’une culture où les gens croient (ou ne croient pas) en Dieu, mais s’il avait vécu en Inde, il aurait pu dire « Y avait-il un Shiva qui tirait les ficelles ». Le fait que ce soit une réplique dans un dialogue justifie quelque peu la façon plutôt familière de parler. Les règles de l’écriture sont plus strictes que celle du langage. Le héros est un cartésien qui ne croit en principe que ce qu’il voit, mais dans son rêve, ou plutôt ses rêves répétitifs, ses convictions sont mises à l’épreuve, non tant par ce qu’il voit, car en fait il ne voit rien de spécial, mais plus de par la personne, ou plutôt l’entité, qui lui tient ce langage. Il en arrive à se poser la question : Ah ! ben ça alors ! y aurait-il en fin de compte réellement un Dieu qui règne sur l’univers ? Et pour lui dans cette remarque, il ne peut être question que du Dieu de la religion catholique. J’ai beaucoup aimé votre façon de débattre « CParlote », elle apporte une plus grande liberté de voir les choses et me laisse personnellement entrevoir une petite lueur au bout de mon tunnel. En fin de compte, la question est de savoir si en laissant la majuscule je fais une faute d’orthographe, et honnêtement, j’aimerais bien la laisser pour qu’il n’y ait pas d’équivoque possible, c’est bien de Dieu le père dont il est question. D’un autre côté, je ne voudrais pas qu’une faute se glisse dans mon texte, (en osant espérer que ce soit la seule…)- 758 vues
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Si je demande l’avis des spécialistes c’est justement parce que j’ai du mal à faire mon choix. Il serait souhaitable qu’ils s’accordent…
Mais bref… Dans le lien « ICI » de Cathy Lévy, il est spécifié, je cite : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. » Dans cette phrase où Dieu est précédé d’un article, la majuscule est de rigueur. « Le Dieu » avec une majuscule laisse supposer l’être suprême, le Dieu unique de la religion et non le dieu personnel d’Abraham ou de Pierre ou de Paul. Dans ma phrase, je trouve que le rapport est le même, car la personne se pose la question Y aurait-il un Dieu ? ou encore Dieu existerait-il? (Qui tirerait les ficelles).
Autres exemples, également du même lien : » Les chrétiens adorent un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui forment la Trinité. » Là il est question non pas de « un Dieu » comme dans ma phrase mais de « un seul Dieu », ce qui est toute de même étrangement similaire, je trouve.
Que penser de « L’Homme-Dieu, le Dieu-Homme, le Dieu Sauveur, »Matière à discussion ?
Je penche de plus en plus pour la majuscule…
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Merci pour les réponses, les avis sont malheureusement divisés. Moi, j’aurais plutôt écrit Dieu avec une majuscule, comme vous l’expliquez si bien. Il s’agit là du Dieu unique et dans cette phrase, en fin de compte il faut comprendre « est-ce que Dieu existe réellement ou pas » et non quelle forme de divinité pourrait exister. Dois-je prendre votre réponse comme fait acquis ou dois-je tenir compte de l’opinion des autres personnes. Je ne sais plus à quel saint me vouer, si je puis dire…
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