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  • Grand maître Demandé le 10 mars 2018 dans Question de langue

    ChristianF, je viens de voir la seconde partie de votre commentaire.

    Bien vu, c’est bien le magnifique Seul au monde. J’ai voulu appuyer le fait que l’entreprise et la productivité à l’excès est un frein pour l’amour et l’épanouissement que l’on peut porter à autrui, on en oublie le principal et les valeurs pour le personnage principal seront réapprises sur l’île déserte. Le film est très intéressant du fait que le personnage va traverser 2 drames finalement, que l’interprétation de Tom Hanks  est remarquable d’autant que volontairement la musique est très peu présente, afin de mieux nous placer dans la situation de celui-ci. je referme la parenthèse et je reviens à la grammaire.

    Je pense et j’espère que ma micro-critique de Seul au monde est correcte. J’ai volontairement mis une virgule après  »sur l’île déserte » et avant ‘en parlant avec Wilson », car je préfère bien dissocier le CC de lieu et de manière, lesquels pourraient être intervertis. La virgule est facultative, mais pas interdite et en parlant avec Wilson devient secondaire, car c’est surtout sur une île déserte que l’on apprend la vie . Mon gros doute est quand à savoir s’il est permis d’avoir différents CC qui se rapportent à leurs subordonnées, mais pas à l’autre. Pour exemple, il ne faut pas que cela laisserai penser par exemple que chez Fedex, en parlant avec Wilson, on apprend la vie, car cela n’aurait plus aucun sens.

    Pour la 2. effectivement, le choix fait référence à une scène du film, mais l’élément en tête de phrase n’est pas logique avec le première option.

    Merci

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  • Grand maître Demandé le 10 mars 2018 dans Question de langue

    Bonsoir, ChristianF.

    Avec du recul, j’imaginais que la phrase « Seul, votre monde n’est rien sans les autres. » fonctionne grâce au pronom, ce n’est pas le monde, mais votre monde seul qui n’est rien sans les autres. Je me suis donc dit, qu’on pourrait avoir également « Seule, votre vie n’est rien sans les autres. » Seule au féminin, car votre vie seule. Bref, j’étais déjà encore un peu perdu.

    Du coup, concernant le désaccord avec jbamggi , je suis sûrement le moins bien placé pour trancher, mais je pensais que oui ma phrase était valable. Pour moi les adjectifs se rapportent à une personne et non à l’action, si il n’y’a pas d’autres avis, je posterai sûrement un nouveau sujet.

    Merci pour l’intervention en tout cas. Secrètement, j’espère que vous avez raison, car j’aurai moins de micros-critiques à corriger 😀

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  • Grand maître Demandé le 10 mars 2018 dans Question de langue

    J’ai aussi un petit doute pour la phrase.
    4. Seul, votre monde n’est rien sans les autres. Votre monde (sujet) n’est (verbe) rien (COD) sans les autres (CC de manière). Quelle est la nature de seul (?)
    Par rapport aux autres exemples vu ci-dessus, j’ai l’impression que celui-ci est correct ?

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  • Grand maître Demandé le 10 mars 2018 dans Question de langue

    Bonjour, toujours dans ce thème des CC qui se rapportent à une action, que pensez-vous de la structure de cette phrase un peu plus complexe.
    1. Guidé par la lumière d’une foi en la persévérance, choisir de sombrer dans les profondeurs du désespoir ou d’émerger à la surface et vivre.

    A la réécrire aujourd’hui, j’opterai pour la formulation suivante.
    2. Guidé par la lumière d’une foi en la persévérance, ne pas sombrer dans les profondeurs du désespoir et émerger à la surface pour vivre.

    D’ordre plus général, quand il y’a dans une phrase longue avec plusieurs actions, la grammaire suivante est t’elle juste ?
    3. Chez FedEx, il faut aller très vite et on ne prend pas le temps d’aimer, puis on apprend la vie sur une île déserte, en parlant avec Wilson.
    C’est chez Fedex qu’il faut aller très vite et où on ne prend pas le temps d’aimer, mais c’est sur une île déserte qu’on apprend la vie en parlant avec Wilson. En gros, pouvez-vous me confirmer que l’association des différents CC se rapporte uniquement à sa subordonnée et qu’il ne faut pas faire de seconde phrase ? D’autant que commencer une phrase par « puis » ou « mais » me semble un abus.

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2018 dans Question de langue

    Re-bonjour, jbambaggi.

    Je m’en doutais quand même après la piqûre de rappel que j’ai eu dans les premières réponses.
    J’ai évidemment pensé à écrire comme vous : Qu’on soit enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. La difficulté est que dans l’exercice de la micro-critique, on est limité à 140 caractères, donc on manque souvent de caractères et on synthétise, oubliant la grammaire. Bien entendu, avec une erreur aussi grossière, je vais aussi refaire celle-ci dès que possible. Je serai bien plus vigilant à cela pour l’avenir.

    Merci pour votre aide

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2018 dans Question de langue

    Je repense à une tournure que j’ai utilisé récemment pour une autre micro-critique, par rapport à détenus qui ne se rapportait pas à la lueur d’un monde inconnu.

    Si j’écris :
    – Enfermé ou libre, l’amitié est précieuse. (Les évadés).
    – Riche ou pauvre, la vie est difficile.

    Est-ce que je commets la même erreur ? J’ai l’impression que non, car je définis en tête de phrase une situation générale qui ne se rapporte pas au sujet de la phrase.

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2018 dans Question de langue

    Bonjour ChristianF, tout à fait pénombre ou obscurité seront plus appropriés et comme je vais supprimer détenus, je récupère quelques caractères (140 max).
    Je vais voir à reformuler en faisant mention des personnages avec un possessif ou de ne plus en parler. Pour le pléonasme, là-aussi je peux modifier, même si pour le coup je trouve ça beaucoup moins gênant par la métaphore.
    Il est vrai qu’à la relecture le participe passé « détenus » m’a aussi beaucoup choqué, j’ai commis une grosse erreur lors de la rédaction de cette critique, il y’a quelques mois.

    Faute de temps, je reviendrai compléter ce fil quand j’aurai reformulé cette ancienne micro-critiques, d’ici quelques jours.

    Bonne journée à vous et à jbambaggi

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2018 dans Question de langue

    Bonjour, il est vrai que le contexte du film (Room) est important. Il s’agit de 2 personnages détenus de force dans une chambre, dont un enfant qui étant né sur place n’a jamais connu la lumière du jour à l’extérieur, la liberté.

    Ma micro-critique sera associée au film et donc le contexte sera plus clair.
    Je pense qu’il faut supprimer détenus, vu que je ne fais pas mention des personnages dans la phrase.

    Dans l’ombre d’une chambre, la lueur d’un monde inconnu ne demande qu’à s’illuminer.
    Je définis le lieu avec mon CC de lieu en tête de phrase, puis j’exprime le fait que pour l’enfant né et séquestré (contexte du film dont je parle aidant),  la lueur du monde qui lui est inconnu ne demande qu’à s’illuminer, c’est l’espoir vers la liberté. Evidemment, sans contexte la phrase peut paraître mystérieuse et c’est aussi le principe, mais elle me semblera très clair pour ceux ayant vu le film.

    J’espère avoir été plus clair.

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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2018 dans Général

    Oui c’est vrai que la nuance est tenue. Je pourrai même écrire :
    1. Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel pour éclairer une route semée d’embûches, vers l’espérance.
    2. Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel pour éclairer une route vers l’espérance, semée d’embûches.

    Je pensais que dans la 1. ça serait une route semée d’embûches qui est accessoire et dans la 2. vers l’espérance.
    En fait, c’est le contraire, c’est l’élément de fin de phrase qui est accessoire.

    Merci pour m’avoir fait comprendre cette nuance également, dans votre réponse.

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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2018 dans Général

    Bonjour ChristianF, tout à fait pour la 1. cela induit en erreur et ce n’est pas bon du coup.
    Merci pour tout vos éclaircissements et bravo pour avoir reconnu cet excellent film 😉

    1. Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel pour éclairer une route, semée d’embûches, vers l’espérance.
    2. Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel, pour éclairer une route semée d’embûches vers l’espérance.

    Il est vrai que la construction de la 1. que vous m’avez donné me plaît finalement beaucoup, avec cette inversion de compléments se rapportant à la route.
    La 2. me semble finalement la plus juste, même si je ne suis pas certain que « semée d’embûches » « vers l’espérance » peuvent se suivre sans virgules ?

    J’ai toutefois l’impression dans la 2. d’avoir une construction plus claire :  « CC de lieu, sujet+verbe+COD, CC de but »
    Qu’en pensez-vous ?

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