Le profil de Fitzz
Membre actif
27
points

Questions
2

Réponses
6

  • Membre actif Demandé le 27 août 2020 dans Conjugaison

    Merci pour votre réponse, Tara.

    Tout est clair et je relirai votre message dès que le doute surviendra.

    Je trouve néanmoins regrettable que la fonction du passé intérieur, qui est aussi un temps composé, ne soit pas plus large. Il pourrait pourtant impliquer des précisions temporelles sans que nous ayons besoin d’avoir recours à des adverbes, mais je ne vais pas refaire notre belle langue, voyons !

    • 12252 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 26 août 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Merci Tara. Jusqu’ici, je pense vous suivre sans souci.
    Toutefois, partons du principe que la différence entre le passé antérieur et le plus-que-parfait est similaire à celle entre le passé simple et l’imparfait (c’est là que je fais peut-être fausse route, mais c’est pourtant ce que j’ai lu) :
    — Il marcha pendant des heures.
    — Il marchait pendant des heures.

    Ici, chacun saisira la nuance sans difficulté, et sans besoin d’adverbe de temps ni subordonnée.

    Revenons à mon exemple, s’il s’agissait d’un simple passé ; d’un fait narré au moment même où l’action se produit, je l’écrirais au passé simple :
    « De plus, un curieux changement se fit dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il demeurât calme, devint soudain plus sérieux. »

    Néanmoins, je lis toujours que le passé antérieur doit être employé en subordonnée, ce qui n’est pas le cas ici, mais comme la nuance est possible et importante au passé simple, j’aimerais qu’elle le soit aussi pour un « passé du passé ».
    Ce qui donnerait :
    « De plus, un curieux changement se fut fait dans sa voix ; et son visage, quoiqu’il fût demeuré calme, fut soudain devenu plus sérieux. »

    (Les faits sont successifs, mais antérieurs au moment où le narrateur les décrit, et tout le récit est d’ores et déjà au passé.)
    J’espère ne pas être pénible, mais on m’a toujours dit que le plus-que-parfait était le temps composé de l’imparfait, et le passé antérieur celui du passé simple… alors il y a assurément quelque chose qui m’échappe.

    Merci pour votre temps, Tara

    • 12252 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    Merci à vous, Tara.

    Oui, vous avez été claire, mais pouvez-vous m’expliquer pour quelle raison choisir le plus-que-parfait, et non le passé antérieur ?

    Quant au passé simple, j’ai du mal à comprendre.
    Comme cette phrase décrit un fait qui s’est produit – et non qui se produit –, ne dois-je pas employer un temps dit accompli ?
    Ou l’aspect global du passé simple se suffit-il à lui-même pour préciser l’antériorité de cette phrase par rapport à l’action qu’elle décrit (je précise que c’est ici le narrateur qui s’exprime) ?

    Par exemple, si mon récit était au présent, j’aurais employé le passé composé, et non le présent.

    Encore merci pour votre aide

    • 12252 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 25 août 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Un immense merci pour vos réponses, lesquelles n’auraient pu être mieux exprimées.
    Grâce à vous, tout est enfin clair !

    Je me demande à présent l’origine des expressions figées dans le temps telles que « ne fût-ce que », mais c’est un autre sujet.
    — Il souhaitait visiter Pétra, ne fût-ce qu’une fois.
    — Il souhaite visiter Pétra, ne fût-ce qu’une fois.

    Merci encore, il est très agréable de pouvoir échanger ainsi.

    • 1784 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 24 août 2020 dans Conjugaison

    Merci pour vos réponses expliquées avec virtuosité !

    Pour jean bordes, ma question est :
    « Il pensa finalement que la meilleure solution fût de se confier à son amie. »
    L’imparfait du subjonctif est-il donc ici employé à valeur d’un conditionnel ? Comme l’on peut employer le plus-que-parfait du subjonctif à valeur d’un conditionnel passé (deuxième forme) ?
    Cette interrogation faisait partie de ma question initiale.
    Exemple plus clair :
    « Il en vint à la conclusion que se confier à son amie fût une irréversible erreur. »
    Le plus-que-parfait du subjonctif changerait le sens de la phrase. À moins que, je cite Luxembou : « Le conditionnel présent transposé au passé échappe à cette harmonie. Mais il n’y a pas dans “il aurait été” d’antériorité comme on pourrait le soupçonner devant un temps composé. C’est bien dans ce cas un temps de simultanéité. »

    Pour Luxembou :
    L’astuce de la transposition au présent devrait s’annoncer fort utile aux futurs lecteurs. Je l’utilise, mais elle ne suffit pas toujours, comme elle n’a pas suffi pour le cas du conditionnel présent transposé au passé.
    Quant à employer le conditionnel présent à valeur d’un futur dans le passé, ce serait exact, en effet ; mais j’y perdrais de fait l’effet recherché du doute subsistant.

    Pour conclure, si le conditionnel passé peut-être employé comme temps de simultanéité, alors ma phrase, reformulée ainsi, serait-elle correcte ?
    « Il en vint à la conclusion que la meilleure solution eût été de se confier à son amie. »
    Ce qui signifierait que la proposition de jean bordes eût été mieux formulée ainsi ?
    « Il pensa finalement que la meilleure solution eût été de se confier à son amie. »

    Loin de moi l’idée de corriger jean bordes, mais je m’interroge grandement.
    Le subjonctif imparfait me tourmente, et j’aimerais vraiment savoir si l’on peut l’employer à valeur d’un conditionnel présent au sein d’un texte au passé.
    — Il serait idiot de le croire.
    — Il fût idiot de le croire.

    Bien que j’aie cru comprendre que le conditionnel passé est à choisir (il aurait été/eût été idiot de le croire), une réponse quant au subjonctif imparfait me permettrait de mettre un point final à ces interrogations (car il est encore difficile pour mon esprit de ne pas voir l’antériorité du conditionnel passé).

    Merci pour vos lumières !

    • 1784 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 24 août 2020 dans Conjugaison

    Merci pour ta réponse, jean bordes.

    C’est ce que je pensais, néanmoins, ne peut-on jamais conclure sans qu’un doute subsiste ? Ce qui est pourtant l’essence même de la vie : faire des choix sans jamais être persuadé qu’ils soient les bons, et en craindre les conséquences.
    Je ne suis pas sûr d’être clair, et comme l’écriture répond à ses propres règles, je comprends qu’il soit difficile de transposer cela à l’écrit.

    • 1784 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes