Le profil de Brig
Membre actif
34
points

Questions
0

Réponses
4

  • Membre actif Demandé le 19 avril 2016 dans Général

    Bonjour,

    Non, pas de virgule pour ce point précis.
    S’agissant d’un dialogue (forme directe), j’ajoute le tiret de début de ligne du nouvel interlocuteur ainsi que le point d’interrogation de la question.

    Sauf erreur, on écrit donc :
    – Est-il venu ? demande Léo.

    Pour l’emploi des virgules, un premier et un second lien  vous donneront des informations utiles, à vous de voir celui que vous préférez. 🙂

    • 4674 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 15 avril 2016 dans Question de langue

    A votre première question, je vous transmets mon avis :

    « J’aimerais mieux pas » => elle me semble correcte
    « J’aime mieux pas » => Celle-ci me semble acceptable aussi, mais entre les deux j’opterais pour la première pour une raison de fluidité (avis très subjectif, je le reconnais)
    Concernant l’utilisation du temps, le conditionnel pourrait indiquer qu’un léger doute plane (j’aimerais mieux ne pas le faire mais si vous pensez qu’il le faut, alors je pourrais me laisser convaincre) alors que le présent semble plus déterminé. Ce n’est que mon avis personnel.

    « Je préfèrerais pas » => Cette traduction me « pique les yeux », j’ai toujours un doute lorsque je la lis ; elle me gêne.
    « Je préfère pas » => Celle-ci me paraît préférable à  la précédente (aie… devrais-je utiliser un autre adjectif ? ^^)
    Ces deux traductions me semble un peu familière ou du moins correspondre au langage courant qu’évoquait Jean Bordes.

    « J’aimerais autant pas » => elle me semble correcte aussi
    « J’aime autant pas » => Celle-ci a ma préférence : le présent permet de contextualiser la réponse et me donne l’impression de transmettre une décision prise sur l’instant.
    Pour traduire une phrase plus complète du type « I’d rather not  go » je traduirais par « J’aime autant ne pas y aller/Je préfère ne pas y aller ». D’abord parce que la traduction sera correctement formulée ensuite parce que la construction française sera similaire à l’anglaise.

    Pour traduire, il faut tenir compte de la phrase sur laquelle on travaille mais également du contexte. « I would prefer not to » ou « I’d rather not » n’apparaîtront qu’en réponse à une question (voulez-vous que l’on fasse ça?), à une suggestion (on pourrait faire ça), une alternative (on peut faire ça, mais à bien y penser, vous préfèrerez peut-être ça) etc. Il faudra évidemment tenir compte de cet élément précédent pour préparer la traduction la plus adéquate. Ce travail d’adaptation est au moins aussi important que la traduction elle-même. Au final, on pourrait même se retrouver avec une toute autre formulation.

    http://www.linguee.com/french-english/translation/je+ne+pr%C3%A9f%C3%A8re+pas+l’envoyer.html : montre quelques traductions des expressions « I would prefer not/I’d rather not ». On voit bien que le temps utilisé peut s’adapter en français, de même que les traductions suggérées.

    2 Dans le même sens de « Je préfère ne pas le faire »  , est-il correct d’écrire « Je ne préfère pas » ? ( par un espèce de « glissement de la négation ») ou cela crée-t-il un contresens?
    Je pense que dans ce contexte « Je (ne) préfère pas » est une expression « toute faite » (issu du langage parlé ?) qui a un sens propre.
    « Voulez-vous que l’on appelle la police ?
    (Non,) je (ne) préfère pas. »
    L’emploi ou non de la double négation indiquera un langage plus ou moins soutenu en fonction du type de personne qui fait la réponse : un ado/une personne décontractée ou avec une faible éducation/un voyou pourrait omettre la double négation, alors qu’un adulte plus éduqué l’utilisera par exemple. Ce sont des petits détails qui donneront un plus à la traduction.
    Si l’on s’attache à l’idée d’une traduction pour un sous-titre, il faudra tout de même tenir compte du temps de lecture.

    Merci pour les liens, le premier est sympa à lire et montre bien toute la difficulté de l’exercice, quant au second, il rejoint immédiatement mes favoris !

    Cette réponse a été acceptée par lucjs. le 16 avril 2016 Vous avez gagné 15 points.

    • 9492 vues
    • 9 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 14 avril 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le souci avec le sous-titrage est qu’il faut tenir non seulement du sens (de ce qu’il faut traduire) mais également du temps de lecture du spectateur. En matière de sous-titrage, il y a un timing moyen à respecter pour que  le spectateur ait une lecture confortable sans perdre le film de vue (au propre comme au figuré).

    Ainsi, il faut chercher à transmettre un sens (en langage courant) plutôt qu’une traduction exacte (de tous les mots). Autrement dit, le sous-titre transmet « l’esprit » plutôt que la « lettre », sauf exception pour la pertinence d’un détail par exemple. Parfois, la grammaire est un peu mise à mal avec l’omission de la double négation.

    Certes, on perd une certaine richesse de dialogue, de vocabulaire… (ce dont on se rend compte lorsque l’on maîtrise un peu la langue d’origine).  Mais c’est un (bon?) compromis.
    Une traduction « à la lettre » rendrait les sous-titres illisibles : trop de lignes et/ou pas assez temps pour les lire et pas de temps à accorder aux images.

    Toute la difficulté est donc de conserver le sens sans trahir l’esprit de ce qu’il faut traduire. C’est compliqué et technique. C’est un vrai challenge. Et en matière de sous-titrage, ce n’est pas le seul.

    La phrase « I’d rather not. », qui doit être celle que lucjs évoque, peut se traduire de différentes façons. Instinctivement, je la traduits par « J’aime autant pas. » Mais « Je (ne) préfère pas. » semble plus facilement et immédiatement compréhensible par la majorité. Ce doit aussi être l’avis des traducteurs puisqu’elle est souvent utilisée.

    Le sous-titrage est une discipline ardue et, pour peu que l’on maîtrise un peu la langue d’origine, on devient vite critique. Surtout, notre propre sensibilité nous fera préférer un style de traduction plutôt qu’un autre, nous rendant plus ou moins satisfait de ce que l’on pourra lire. Ce n’est pas toujours simple non plus d’être de ce côté du sous-titre.  😉

    • 9492 vues
    • 9 réponses
    • 0 votes
  • Membre actif Demandé le 26 janvier 2016 dans Général

    Bonsoir,

    J’utiliserais « l’année prochaine » (plutôt que l’an prochain).

    « (…) je me trouve très intéressé par le vôtre. »

    « Etes-vous *** cté à la procédure de (…) » : Il faut une majuscule en début de phrase. Normalement, l’accent circonflexe ne se met pas sur les majuscules. Dans la pratique, toutefois, c’est de plus en plus courant.
    (Jusqu’à cet hypothétique nouveau clavier pour le français qui souhaite intégrer la majuscule des lettres accentuées si je ne me trompe.)

    « Procédure » est de genre féminin dont la première lettre est une consonne. On doit donc employer « à la ».

    « et est ce que vous acceptez… » à reformuler avec « Acceptez-vous… » ou « Enfin, acceptez-vous…. »
    Pour faire bonne mesure, j’ajouterais que votre ultime question pourrait commencer par « Dans l’affirmative, quels sont… » (Simplement pour lier les deux questions et fluidifier la lecture.)

    Enfin, n’oubliez pas les majuscules après les points ou points d’interrogation.

    Voilà, j’espère que ces indications vous aideront.

    • 7773 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes