RE: Un « sic » qui m’interpelle
Bonjour à tous,
Dans un livre d’art sur Félix Vallotton est insérée une citation qui est présentée de cette manière : « Mon cher ami, lui écrit de Paris Vuillard en septembre 1899, j’ai l’intention de prendre le train samedi après-midi et d’aller vous trouver le soir à Etretat. Cela vous dérange-t-il ? (sic) ? Nous aurons gros à bavarder[…] »
Depuis hier soir, je m’interroge sur le pourquoi de ce « sic », et ne comprends pas si cela est lié à une erreur, une maladresse ou une étrangeté que je n’arrive pas à percevoir.
Je viens donc humblement vers vous pour savoir ce que vous en pensez.
Bonjour,
Cela n’est pas une erreur.
(sic) et [sic] existent bien en français. Ces adverbes « [p]lacé[s] entre parenthèses à la suite d’un mot, d’une expr., d’une phrase, pour préciser que ce qui précède est cité sans aucune modification » signifient « Ainsi dans le texte, aussi étrange et/ou incorrect qu’il paraisse. » Il s’agit d’un « symbole après une erreur dans le texte original, ou pour sous-entendre que les propos tenus sont choquants ».
- Les voies du saigneur (sic) sont impénétrables !
- C’est ce « groupe intermédiaire », ce « corps central prolétaire mais héritier » (sic) qui doit, selon lui, faire l’objet de toutes les attentions.
- Lyon, Nevers, Nantes, Bordeaux fesaient (sic) acheter jusqu’aux ports de Paris
- Blei m’envoie des épreuves spécimen assez belles de ce qu’ils voudraient faire à Leipzig; mais, déjà je le lui ai écrit: Cette entreprise, du moment que tout l’outillage en est allemand, cesse de m’intéresser (parmi les 3 feuilles spécimen, une page de titre de ,,La commédie (sic) humaine« m’encourage dans cette décision)