RE: Singulier ou pluriel ?

Répondu

Bonjour,

j’ai une question concernant la conjugaison d’une phrase, un lien avec la précédente :

« ….les innombrables colonnes et autres ruines sur l’étendue sableuse. Leur apparence blanche comme la neige contraste avec le sable jaune et produit un effet saisissant.  »

La conjugaison est-elle correcte ou dois-je mettre la seconde phrase au pluriel?

Hseldon Débutant Demandé le 10 mars 2016 dans Accords

« ….les innombrables colonnes et autres ruines

Cette construction est incorrecte: et autres  doit être suivi d’un nom ou d’une expression qui englobe le ou les noms précédents.

Ne dites pas : 
La cigale, la fourmi, la sauterelle et autres hannetons.
mais
La cigale, la fourmi, la sauterelle et autres insectes.

Voir l’exemple proposé par Cathy:

« Colonnes sculptées, statues de marbre, et autres chefs d’œuvre antiques réduits en ruine* ».

*Être en ruine, tomber en ruine s’écrivent avec ruine au singulier.

Remarque

Le pluriel est fréquent de nos jours. Néanmoins, en ruine est considéré comme plus correct.

Menacer ruine : ruine est toujours au singulier.

le 11 mars 2016.

On pouvait penser que « les colonnes » si leur état est dégradé faisaient partie des ruines.

le 11 mars 2016.

Je suis d’accord avec joelle, « et autres ruines » ne me paraît pas forcément incorrect. Il ne faut pas être trop hâtif.
Les colonnes peuvent être en ruines.

le 12 mars 2016.
9 Réponses

Merci Hseldon, de nous communiquer le texte intégral, c’est beaucoup mieux.

Je me permets de vous rappeler que « voici » annonce ce qui suit (dont il contient le ‘i‘) alors que « voilà » fait allusion à ce qui s’est passé avant (dont il contient le « a« ).
On écrira donc plutôt : « le voici : … ».

Même règle pour « ceci » et « cela« .
On ne peut donc pas dire « ceci dit« , « ceci étant » ni « ceci étant dit« . Il faut impérativement employer « cela » dans ces cas-là.

Premier conseil : ne mettez des virgules que quand elles se justifient, sinon cela donne un rythme saccadé à votre texte.

Voici ma suggestion  :

Le vieil homme vivait en ermite dans cette contrée sauvage, où rien ne laissait présumer de l’agitation du monde.
Une oasis au creux du désert, merveilleux havre de paix aux vertus lénifiantes, à quatre jours de marche du plus proche village.
C’était le seul endroit sur la planète qui réunisse autant de vestiges, témoignages à la fois sublimes et affligeants d’antiques splendeurs déchues .
Pour y accéder, il fallait s’écarter des pistes et suivre un sentier sinuant entre les dunes, comme un fil d’Ariane menant vers un utopique jardin d’Eden.
Peu de gens s’y risquaient encore, pour ne pas dire plus personne.
Le paysage y paraît figé, comme dans une aquarelle fanée… jusqu’à ce que l’on découvre, au milieu de cette immensité de sable,  colonnes sculptées, statues de marbre, et autres chefs d’œuvre antiques en ruine.
L’effet est saisissant : le blanc éclatant des vestiges vient contraster violemment avec l’apaisant jaune du sable.
Sous les derniers rayons du soleil,  la terre vire à l’ocre et le mince ruisseau qui borde la cité se nimbe de teintes orangées.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 11 mars 2016
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