RE: « pour lesquelles », « quant auxquelles »… ?
« Mais nulle virtuosité ne peut se déployer, dans l’inextricable frondaison de l’entendement. S’entraîner à penser ? Laissez-moi rire ! La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités pour lesquelles, à partir du moment où on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul. Penser n’est pas une pratique qui puisse être maîtrisée, car toute automaticité y est proscrite. »
Bonjour, merci à tous pour vos réponses précédentes, au sujet de mes autres incertitudes. Ici, j’ai un doute sur le passage souligné. Dois-je écrire :
« ces activités pour lesquelles (…) ça glisse tout seul » ?
« ces activités quant auxquelles (…) ça glisse tout seul » ?
ou autre chose ?
Je sens qu’il y a là quelque chose qui coince. Merci pour vos conseils.
Bonjour,
« ça glisse tout seul » est une expression familière, dans votre phrase l’expression fait un peu « tache » au milieu d’un langage plutôt soutenu. Mais si vous y tenez vraiment, pour lier avec le ski, je choisirais plutôt « ou comme ces activités qui, à partir du moment où on les exerce régulièrement, glissent toutes seules. » (pourquoi mettez-vous « comme de » après vos deux autres « comme » ? Et je rajouterais « ou » devant le dernier « comme ».)
Merci, Dewelis.
Malheureusement, ça ne pourrait pas convenir, car ce ne sont pas ces activités en elles-mêmes qui glissent toutes seules (au sens d’aller sans effort (« Ça va tout seul ! »)), mais leur pratique.
(Mon texte mélange allégrement langage soutenu et familier. C’est le personnage dépeint, qui requiert pareille association.)
Oui c’est vrai. La proposition de Tara est intéressante, elle inclut le « ça glisse tout seul » et passe bien à l’oreille (à mon avis)