RE: ne fût-ce/ne serait-ce

Bonjour, dans l’une des questions du programme « excellence » du Projet Voltaire, une phrase est ainsi corrigée :  « Je dois lui parler, ne fût‑ce qu’une minute. » Comment expliquer ici le subjonctif, et pourquoi le préférer au conditionnel (« Je dois lui parler, ne serait-ce qu’une minute. ») ?

mishmatt Membre actif Demandé le 13 février 2020 dans Général
7 Réponses

Mais vous avez parfaitement raison ! Le conditionnel deuxième forme est un conditionnel passé en effet, et ne peut remplacer qu’un conditionnel passé « ordinaire ». On ne le trouve donc que dans une phrase au système passé.

Je dois lui parler, ne serait-ce qu’une minute.
Je devais lui parler, n‘aurait-ce été / ne fût-cequ’une minute.

Je vous prie de bien vouloir m’excuser. (Je ne sais pas où j’avais la tête ce jour-là). Et merci pour votre vigilance  Mishmatt !panth1.gif (1796 octets)

Tara Grand maître Répondu le 21 janvier 2021
Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.