RE: les participes passés
Bonjour,
Encore et toujours ces participes passés un peu vicieux.
Je cite Jean-François FERRILLON dans Faussaire :
« Elle finit par éclater en sanglots comme je ne l’avais jamais vu. »
Expliquerons-nous VU avec l’idée que le « l » (je ne « l » avais pourrait remplacer : comme je n’avais jamais vu personne éclater en sanglots ainsi ?
Mais si « l » remplace cette femme qui éclate en sanglots, ne mettrions-nous pas VUE plutôt que VU : comme je ne l’avais jamais vue éclater en sanglots ?
Merci de vos avis.
Karine
C’est le sens qui décide : ici l’adverbe jamais s’applique à toute la proposition (éclater en sanglots) comme vous l’exprimez dans votre première hypothèse.
Je ne pense pas que ce soit la femme que vous n’avez jamais vue !!
ou alors il faudrait changer la formule :
je ne l’avais jamais vue (l’ =la femme) pleurer aussi fort.