RE: La lettre E devant une consonne doublée
Bonjour
Je suis en formation actuellement sur Projet Voltaire et j’ai beaucoup de difficulté avec cette notion « La lettre E devant une consonne doublée » je ne sais jamais
Avez vous des astuces en plus pour éviter cette erreur ?
D’avance merci
Bonne Soirée
Pour ceux qui sont intéressés par les règles de l’accent grave ou aigu sur le e (selon les R.O. de 1990, qui sont officiellement recommandées) :
« 3.2. L’accent grave ou aigu sur le e
L’accent aigu placé sur la lettre e a pour fonction de
marquer la prononciation comme « e fermé », l’accent
grave comme « e ouvert ». Il est nécessaire de rappeler ici
les deux règles fondamentales qui régissent la quasitotalité des cas :
Première règle :
La lettre e ne reçoit un accent aigu ou grave que si
elle est en finale de la syllabe graphique : é/tude mais
es/poir, mé/prise mais mer/cure, inté/ressant mais
intel/ligent, etc.
Cette règle ne connaît que les exceptions suivantes :
– l’s final du mot n’empêche pas que l’on accentue la
lettre e qui précède : accès, progrès (avec s non
prononcé), aloès, herpès (avec s prononcé), etc.;
– dans certains composés généralement de formation
récente, les deux éléments, indépendamment de la coupe
syllabique, continuent à être perçus chacun avec sa
signification propre, et le premier porte l’accent aigu.
Exemples : télé/spectateur (contrairement à téles/cope),
pré/scolaire (contrairement à pres/crire), dé/stabiliser
(contrairement à des/tituer), etc.
Deuxième règle :
La lettre e ne prend l’accent grave que si elle est
précédée d’une autre lettre et suivie d’une syllabe qui
comporte un e muet. D’où les alternances : aérer, il
aère ; collège, collégien ; célèbre, célébrer ; fidèle,
fidélité ; règlement, régulier ; oxygène, oxygéner, etc.
Dans les mots échelon, élever, etc., la lettre e n’est pas
précédée d’une autre lettre.
À cette règle font exception : les mots formés à l’aide
des préfixes dé- et pré- (se démener, prévenir, etc.) ;
quelques mots, comme médecin, ère et èche.
L’application de ces régularités ne souffre qu’un petit
nombre d’anomalies (exemples : un événement, je
considérerai, puissé-je, etc.), qu’il convient de réduire.
(Voir Règle 3, Graphies 6, 7, Recommandation 3.)
3. Accent grave : conformément aux régularités
décrites plus haut (Analyse 3.2) :
a) On accentue sur le modèle de semer les futurs et
conditionnels des verbes du type céder : je cèderai, je
cèderais, j’allègerai, j’altèrerai, je considèrerai, etc.
b) Dans les inversions interrogatives, la première
personne du singulier en e suivie du pronom sujet je porte
un accent grave : aimè-je, puissè-je, etc. (Voir Analyse
3.2 ; Graphies 6, 7 ; Recommandation 3.) »