RE: Etre fait ou être faite
Bonsoir
Voilà le sujet:
Accordez au présent le verbe dont le sujet contient une indication de nombre?
« La moitié du travail (être fait) par Laurent »
La bonne réponse d’après la correction est:
La moitié du travail « est faite » par Laurent.
J’avoue qu’à l’oreille cette réponse me pose problème?
Pouvez vous m’éclairer afin que je puisse mieux comprendre la subtilité de la langue française sur ce sujet bien précis?
Merci beaucoup
Merci beaucoup Joëlle
Mais,je ne connais toujours pas la réponse à ma question?
Est ce que la correction que j’ai cité précédemment est correcte ou non?
La règle est une chose mais l’oreille en n’ est une autre!
Je n’ai pas bien compris?
je dois mal m’exprimer,je m’en excuse.
Oui, l’accord se fait avec «la moitié».
voir début de réponse :
Dans votre cas, l’accord se ferait avec la moitié, car c’est l’indication essentielle. Si votre oreille souffre : « Laurent fait la moitié du travail ».
Bonjour,
Est ce que la correction que j’ai cité précédemment est correcte ou non? ─► Est- ce que la correction que j’ai citée précédemment est correcte ou non?
La règle est une chose mais l’oreille en n’ est une autre! ──►La règle est une chose mais l’oreille en est une autre!
Des deux phrases suivantes, laquelle est correctement construite ?
On fait des reproches à un amant, mais en fait-on à un mari, quand on a qu’à lui reprocher de n’avoir plus d’amour ?
On fait des reproches à un amant, mais en fait-on à un mari, quand on n’ a qu’à lui reprocher de n’avoir plus d’amour ?
La Princesse de Clèves.
?
?
?
?
Quelle est la signification de ces points d’interrogation ?
Ces points d’interrogation sont étonnants, en effet… Il est pourtant assez simple de comprendre où vous voulez en venir.
Malgré tout, personnellement, je trouve les deux propositions incorrectes.
« Quand on n’ a qu’à lui reprocher de n’avoir plus d’amour ? » n’est pas très français, n’en déplaise aux partisans de Madame de Lafayette !
« On n’a qu’à » signifie « On devrait ». (on n’a plus qu’à, il ne nous reste plus qu’à)
Exemple : « Si tu manques d’amour, tu n’as qu’à le reprocher à ton mari ! »
(Il ne te reste plus qu’à le-lui reprocher)
Ici, dans ce sens-là, il aurait fallu écrire :
« En fait-on à un mari QUAND ON N’A à LUI REPROCHER QUE de n’avoir plus d’amour ».
La sentence de Madame de La Fayette est non seulement correcte sur le plan syntaxique, mais d’une subtilité qui doit tout, précisément, à l’agencement des mots. À une époque — celle de la création de l’Académie — où l’on se piquait de beau langage, où elle était animatrice de salon littéraire et donc particulièrement exposée, on ne lui aurait pas pardonné une faute aussi grossière. Il faut lire avec recul la maxime pour en savourer la finesse recherchée…
Pour finir, un petit compliment de quelqu’un qui ne passe pas pour un ignare : « Mme de La Fayette est la femme qui écrit le mieux et qui a le plus d’esprit. » Boileau
