RE: COS et COI : intérêt de la distinction ?
Bonjour,
En mon jeune temps, ne régnaient que les COD et les COI. Il m’a fallu attendre un âge vénérable et devenir grand-père pour découvrir l’existence d’un nouveau complément du verbe, le complément d’objet second (COS).
Un COS n’étant qu’un COI flanquant un COD, qu’a-t-on gagné à le mettre en valeur ? (Et à l’enseigner en classe).
Merci pour vos lumières.
Bonjour,
Le C.O.I. prend le nom de C.O.S. lorsqu’il est employé dans une phrase où figure déjà un C.O.D. ou un C.O.I.
Voici quelques exemples pour fixer les idées.
1 ─ On attribue ce tableau à Léonard de Vinci.
tableau C.O.D. ; Léonard de Vinci C.O.S.
2─ L’aubergiste nous a servi du jambon de pays.
jambon C.O.D. ; nous C.O.S.
3─ L’ami à qui j’ai prêté ce disque ne me l’a toujours pas rendu.
disque C.O.D. du verbe prêter ; qui C.O.S du verbe prêter ; l’ C.O.D. du verbe rendre me C.O.S. du verbe rendre.
4─Je lui ai bien entendu parlé de mes projets.
projets C.O.I. ; lui C.O.S
Je sais ce qu’est un COS.
Je voudrais savoir pourquoi on a eu l’idée de créer cette catégorie du « COI qui ne s’assume plus dès qu’il y un COD ».
Qu’est-ce qu’on y gagne ?
Je le rappelle, je vivais heureux avec mes COD et mes COI.
